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lundi 6 mai 2019

DÉMENCE

DÉMENCE
(Trhauma)

Réalisateur : Gianni Martucci
Année : 1980
Scénariste :  Alessandro Capone, Gaetano Russo
Pays : Italie
Genre : Thriller, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Gaetano Russo, Domitilla Cavazza, Roberto Posse, Silvia Mauri, Anna Maria Chiatante...


L'HISTOIRE : Un groupe d'amis viennent passer le week-end dans la charmante villa d'Andrea et de sa femme Lilly. Cette dernière est très riche et n'apprécie pas que son mari dilapide son argent, tout comme elle n'apprécie pas qu'il ait acheté cette villa qu'elle n'aime pas sans lui en parler. Le début du week-end se passe bien, avec soleil et piscine au programme pour les invités. Lorsqu'Olga manque à l'appel après avoir participé à un shooting-photo dans les bois, le malaise commence à s'installer. Les recherches pour la retrouver n'aboutissent à rien. Peu à peu, d'autres personnes deviennent introuvables...

MON AVIS : Avec seulement cinq films à son actif en tant que réalisateur, l'italien Gianni Martucci ne fait assurément pas partie des metteur en scène transalpin les plus connus du cinéma Bis. Après deux sexy-comédies, La collégienne en vadrouille et La toubib aux cours du soir, réalisées respectivement en 1975 et 1976, puis un polar (Coup de gueule en 1978), Gianni Martucci s'essaye au thriller horrifique avec Démence, qu'il met en scène en 1980. Le film se rapproche d’œuvres telles La Tour du DiableHumongous ou même La Baie Sanglante, avec ce groupe d'amis qui va se faire décimer par une présence inquiétante. La scène introductive (absente des éditions VHS française, un comble !) nous met en présence de deux enfants, dont l'un à un œil totalement blanc. Ce dernier semble être sous la domination de l'autre garçon, qui l'oblige à grimper dans un arbre alors qu'il n'en a pas envie et qu'il a peur. S'ensuit une chute de l'arbre et nous faisons un saut dans le temps pour nous retrouver avec l'enfant à l’œil blanc devenu adulte. On peut émettre l'hypothèse que sa chute de l'arbre a entraîné chez lui un retard mental puisqu'il joue avec des sortes de Lego ou Duplo dans un vieux sous-sol humide et peu rassurant. Un début de film assez étrange donc, et qui crée une certaine curiosité chez le spectateur. La suite ne sera pas non plus dénuée d'intérêt puisqu'on découvre deux ravissantes actrices qui n'hésitent pas à se dévêtir pour notre plus grand plaisir. La très jolie blonde Domitilla Cavazza interprète Lilly et la brune Anna Maria Chiatante joue le personnage d'Olga. Celle-ci va faire un shooting-photo et se retrouve très rapidement en tenue d'Eve sous l'objectif du photographe. Quant à Lilly, on découvre qu'elle a une relation assez tendue avec son compagnon Andrea, qu'elle accuse de dilapider son argent. Rien de bien neuf niveau scénario pour le moment et on patiente sagement en espérant que le dément promis par le titre et la jaquette ne tarde pas trop à se montrer. Coup de bol, sans qu'on sache pourquoi, il agresse Olga qui a abandonné son photographe et se livre même à une petite séquence de nécrophilie puisqu'il se met à embrasser le corps nu de cette dernière avant qu'on découvre qu'elle a une profonde blessure à la tempe et qu'elle est morte en fait ! Glauque ! Le réalisateur ne joue pas avec le suspense ou ne cherche en rien à cacher l'identité de l'agresseur puisqu'il filme son visage et son œil blanc en gros plan. Malheureusement pour nous, le reste du film ne vas pas lui permettre de se hisser dans le peloton de tête des meilleurs longs-métrages du genre. Il ne se hissera d'ailleurs pas bien haut ! La faute à une réalisation assez molle, plate et sans envergure. Le rythme n'est pas vraiment au rendez-vous non plus et l'ennui ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Au niveau des quelques meurtres qui viendront légèrement égayer notre vision du film, rien de bien mémorable non plus à se mettre sous la dent, tant la violence et les effusions de sang seront aux abonnés absents. Reste une ambiance proche du giallo ou de l'épouvante gothique (Domitilla Cavazza en nuisette qui déambule dans la maison) qui n'est pas inintéressante mais qui ne suffit pas à sauver les meubles. Le pot-aux-roses n'est en rien une surprise, on l'aura tous vu arriver depuis belle lurette et le final en queue de poisson est un grand moment de solitude pour le spectateur qui se demande si Gianni Martucci ne l'a pas pris pour un con ! Un final façon Massacre au Drive-In pour ceux qui ont vu ce film ! Bref, Démence déçoit assez rapidement et ne restera assurément pas dans les mémoires. La quasi-totalité des actrices du film n'ont pas fait carrière ensuite, est-ce un signe ?


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