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mercredi 23 septembre 2020

LONDON HOUSE

LONDON HOUSE
(The Ones Below)

Réalisateur David Farr
Année : 2015
Scénario : David Farr
Pays : Angleterre
Genre : Thriller
Interdiction : /
Avec : Clémence Poésy, David Morrissey, Stephen Campbell Moore, Laura Birn...

L'HISTOIRE : Dans un quartier résidentiel de Londres, Kate et Justin, trentenaires bientôt parents, occupent un grand appartement au premier étage d’une belle maison bourgeoise. Lorsque Theresa et Jon, un couple aisé également dans l’attente d’un enfant, emménagent dans l’appartement du rez-de-chaussée, les deux couples se lient d'amitié. Kate est fascinée par Theresa mais au fil d'événements troublants, elle est envahie par un sentiment d’inquiétude qui va se transformer en un véritable cauchemar...

MON AVIS : Pour son premier film, David Farr fonce tête baissée dans le thriller claustrophobique et plonge la française Clémence Poésy (Fleur Delacour dans la saga Harry Potter, Eva Coupeau dans quelques épisodes de la série Gossip Girl) au sein d'un petit immeuble dont l'apparente tranquillité va être perturbée par l'emménagement de nouveaux voisins à l'étage en dessous. Le couple Kate et Justin attendent un heureux événement et sont ravis de voir que l'appartement situé en dessous du leur vient d'être repris. Les nouveaux occupants ont l'air assez maniaque en ce qui concerne l'ordre (leurs chaussures sont parfaitement positionnées devant la porte, leur jardin est tondu et entretenu à la perfection) et eux aussi attendent un heureux événement. Clémence Poésy interprète avec un talent non négligeable le personnage de Kate et parvient admirablement à retranscrire les angoisses d'une future maman puis le stress et le baby blues qui peuvent survenir après la naissance. Son mari est joué par Stephen Campbell Moore, qui livre lui aussi un composition bien en place et maîtrisée. Néanmoins, les deux qui tirent encore plus leur épingle du jeu reste ce nouveau couple de voisins, interprété par l'inquiétant David Morrissey (le Gouverneur dans la série The Walking Dead) et la bimbo Laura Birn. Si tout se passe bien au début entre les deux couples et surtout les deux futures mamans, qui vont à la piscine ensemble et semblent devenir amies, un dîner commun organisé par Kate et Justin va venir briser cette harmonie et instiller un climat de malaise qui perdurera durant tout le reste du film. Il faut dire que l'incident provoqué malencontreusement par le chat des hôtes n'a rien d'anodin et on comprend aisément que l'impact psychologique est puissant chez les invités. La naissance de Billy, l'enfant de Kate, va venir encore plus distiller une ambiance anxiogène au sein de l'immeuble, tout en atténuant l'animosité entre les deux couples. Mais on sent rapidement que quelque chose cloche dans la relation entre Kate, Justin, Jon et Theresa et pas forcément entre couple mais également au sein des couples. Kate semble sombrer dans un baby blues important, Justin semble de plus en plus fatigué des nuits sans sommeil à tenter d'endormir Billy, qui est fréquemment réveillé par des bruits extérieurs. Quant à Jon, on connaît déjà son comportement impulsif et Theresa semble obnubilé par le fait d'avoir un enfant. Le comportement de ces quatre protagonistes évolue de manière inquiétante et les divers événements qui vont se produire vont maintenir notre intérêt éveillé. Si on voit venir certaines situations de loin, elles prennent parfois un détour inattendu qui joue avec les attentes du public et ce, de manière intelligente. Le personnage joué par Clémence Poésy est vraiment attachant et recèle certaines zones d'ombre qui nous questionnent, nous font douter même. Le réalisateur joue avec les nuances et les trompes-l’œil de manière efficace, s'amuse à brouiller les pistes ou à les expliciter pour mieux nous servir ses deux twists chocs en fin de film. Bref, London House est un thriller intrigant, possédant des qualités et qu'on rangera aisément à côté de J.F. partagerait Appartement et La Main sur le Berceau.

  


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