Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




LE MASSACRE DES MORTS-VIVANTS

LE MASSACRE DES MORTS VIVANTS
(Non si deve profanare il sonno dei morti, Let Sleeping Corpses Lie, The Living Dead at Manchester Morgue)


Réalisateur : Jorge Grau
Année : 1974
Scénariste : Sandro Continenza, Marcello Coscia
Pays : Italie, Espagne
Genre : Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Ray Lovelock, Cristina Galbo, Arthur Kennedy, Fernando Hilbeck, José Lifante, Vincente Vega


L'HISTOIRE : Suite à un malencontreux accident, Edna doit emmener George dans la campagne anglaise où ce dernier a un rendez-vous pour vendre des objets d'antiquités. Edna doit également aller rendre visite à sa soeur, dépendante à la cocaïne et qui doit être placée en hôpital psychiatrique. Alors qu'ils cherchent leur route, Edna est attaquée par un étrange individu tandis que George parle à des agriculteurs essayant une nouvelle machine qui, en libérant des radiations soniques, parvient à détruire les insectes nuisibles aux cultures. Bientôt, Edna et George vont être confrontés à une horrible réalité : les radiations émises par la machine ont la faculté de ressusciter les morts alentours et les victimes commencent à augmenter. La police accusent George et Edna d'être responsables des morts violentes qui ont lieu dans la région...

MON AVIS : Film d'horreur à portée écologique, Le Massacre des Morts-Vivants s'avère un excellent zombie movie, distillant une ambiance macabre et lugubre de haute volée, une fois passée la première demi-heure qui souffre d'un réel manque de rythme, ce qui pourra en rebuter certains. Ce serait fort regrettable puisqu'une fois l'action se déplaçant dans le cimetière, tout s'enchaîne à vitesse grand V et Jorge Grau nous assène des séquences fortes en émotions et en horreur de tout genre. Les morts-vivants sont particulièrement réalistes et leurs attaques ultra-sanglantes, avec éviscérations, dégustation d'intestins, énucléation, arrachage de sein, le tout réalisé par le spécialiste italien Giannetto de Rossi et ce, quatre ans avant le Zombie de George Romero. Le final dans la morgue de Manchester est également un grand moment horrifique, qui réjouira les fans de Lucio Fulci. Le film nous met en garde contre les expérimentations scientifiques, avec cette machine agricole qui semble bien innocente, et se moque de la police, incompétente et extrémiste, notamment avec le personnage antipathique de l'inspecteur. Film très pessimiste, sans touche d'humour, Le Massacre des Morts-Vivants est très certainement l'un des meilleurs films de zombies existants et certaines images resteront gravées dans votre esprit bien après sa vision.

NOTE : 5/6




G SPOT

G SPOT
(The Grafenberg Spot, Double Insight for Traci Lords)


Réalisateur : Mitchell Brothers
Année : 1985
Scénariste : Artie Mitchell
Pays : Etats-Unis
Genre : Porno
Interdiction : -18 ans
Avec : Traci Lords, Ginger Lynn, Harry Reems, John Holmes, Rick Savage, Annette Haven, Amber Lynn


L'HISTOIRE : Leslie a un problème de couple, car lorsqu'elle a un orgasme, elle ne peut s'empêcher d'avoir une éjaculation de liquide féminin, ce qui perturbe Michael, son compagnon. Ayant rompu à cause de ce problème, la jeune femme se rend chez un sexologue, le docteur Elaine Reynolds, qui lui explique que son soucis est tout à fait normal et qu'il est du à la sensibilité accrue de son point G. Le docteur Reynolds décide d'aller voir Michael pour lui expliquer ce phénomène...

MON AVIS : Classique des années 80, G Spot a quelque peu vieilli et ne doit sa renommée qu'à la présence de stars comme Ginger Lynn ou John Holmes au casting, et bien sur de la superbe Traci Lords. Cette dernière n'a qu'une seule séquence dans ce film, mais quelle séquence ! Il s'agit certainement de sa scène hard la plus réussie de toute sa carrière X, rien que ça ! L'acteur Harry Reems avait même dit en interview que Traci lui avait fait perdre complètement les pédales durant cette séquence anthologique et on le comprend. Hormis cette scène démentielle qui réveillerait un mort, le reste est plutôt répétitif et guère passionnant, même si joliment filmé. Le film s'amuse avec le fameux point G, découvert dans les années 50 par Ernest Grafenberg. Mythe ou réalité, à vous mesdames de nous le dire ! A voir essentiellement pour la scène avec Traci Lords donc ou pour les fans de la non moins charmante Ginger Lynn, qui explose le temps de présence à l'écran.

NOTE : 2/6


PERCY JACKSON : LE VOLEUR DE FOUDRE

PERCY JACKSON : LE VOLEUR DE FOUDRE
(Percy Jackson and the Olympians : The Lightning Thief)


Réalisateur : Chris Columbus
Année : 2010
Scénariste : Craig Titley, d'après l'oeuvre de Rick Riordan
Pays : Etats-Unis, Canada
Genre : Fantastique
Interdiction : /
Avec : Logan Lerman, Alexandra Daddario, Brandon T. Jackson, Pierce Brosnan, Uma Thurman, Jake Abel


L'HISTOIREUn jeune homme découvre qu'il est le fils du dieu Poséïdon et qu'il est accusé par Zeus de lui avoir dérobé son éclair divin. Il s'embarque, avec l'aide d'un satyre et de la fille d'Athéna, dans une dangereuse aventure pour tenter de retrouver l'éclair et éviter une terrible guerre entre dieux, qui provoquerait le chaos sur la Terre. Sur sa route, il devra affronter une horde d'ennemis mythologiques bien décidés à le stopper...

MON AVIS : Adapté du premier roman de la saga issue des écrits de Rick Riordan, qui en comprend cinq, Percy Jackson : Le Voleur de Foudre est un spectaculaire divertissement familial qui réjouira aussi bien les enfants que les parents. Réalisé par l'un des spécialistes de ce type de film, Chris Columbus, qui oeuvrait auparavant en tant que scénariste (on lui doit les scénarios de Gremlins, Les Goonies ou Le secret de la Pyramide dans les années 80), le film nous plonge dans l'univers de la mythologie grecque, mais adapté à notre époque. Les Dieux habitent désormais en haut de l'Empire State Building, et les créatures issues du bestiaire de cette mythologie se dissimulent sous une apparence humaine. Le pauvre Percy devra affronter avec ses amis tout un bataillon de monstres pour arriver au bout de sa quête : Furie, Minotaure, Hydre de Lern, chiens des Enfers et la terrible Méduse sont au rendez-vous, bénéficiant d'effets-spéciaux fort réussis. Aventure, héroïsme, combats, romance et humour sont savamment mélangés et on prend un réel plaisir à suivre le jeune Percy Jackson dans ses divines aventures. 

NOTE : 4/6

  

LA FUREUR DU DRAGON

LA FUREUR DU DRAGON
(Meng Long Guo Jiang, The Way of the Dragon)


Réalisateur : Bruce Lee
Année : 1972
Scénariste : Bruce Lee
Pays : Hong Kong
Interdiction : /
Avec : Bruce Lee, Chuck Norris, Nora Miao, Ping-Ao Wai, Robert Wall, Malisa Longo


L'HISTOIRE : Tang Lung débarque à Rome pour aider la jeune Chen et son oncle, qui tiennent un petit restaurant asiatique qui se retrouve sous la coupe d'un gang de voyous depuis que leur patron désire l'acquérir. Les clients ne viennent plus et la petite équipe se fait régulièrement molester par les hommes de mains du boss. Mais l'arrivée de Tang Lung, expert en arts-martiaux, va changer la donne...

MON AVIS :  Après le succès de Big Boss et de La Fureur de Vaincre, la superstar Bruce Lee désire passer derrière la caméra et mettre en images son propre scénario. Ce sera chose faite avec La Fureur du Dragon. Un scénario qui apparaît comme bien simpliste et qui ne sert en réalité qu'à mettre en lumière celui qu'on a surnommé Le Petit Dragon. Le début du film, avec l'arrivée à Rome du personnage incarné par Bruce Lee, donne lieu à des scènes humoristiques sur l'adaptation d'un chinois dans un pays européen. Des séquences qui font sourire mais qu'on trouve également vite lassante, car très répétitive et sans réel intérêt, même si l'une d'entre elles nous permet d'admirer la jolie Malisa Longo. Le reste de l'histoire s'avère très classique, avec des voyous qui terrorisent les gérants d'un restaurant et qui vont trouver matière à combattre avec la venue de Bruce Lee. Bref, rien de très passionnant et on n'attend qu'une seule chose, que Le Petit Dragon entre dans la danse. Evidemment, lors des séquences de bagarres, notre attente est largement comblée puisqu'on a face à la caméra le plus grand combattant jamais vu sur un écran, encore aujourd'hui. Puissance, souplesse, rapidité, c'est un vrai régal que de voir Bruce Lee en action, notamment dans la scène où il se bat avec deux nunchakus. Le film est surtout connu pour sa spectaculaire séquence finale, qui voit s'opposer Bruce Lee et Chuck Norris, un adversaire redoutable puisque 7 fois champion du Monde de karaté, dans le superbe décor du Colisée de Rome. La Fureur du Dragon, malgré ses nombreux défauts et maladresses, vaut le coup d'oeil pour ses multiples séquences de combats et pour le charisme de Bruce Lee.

NOTE : 3/6




LE DERNIER FACE A FACE

LE DERNIER FACE A FACE
(Faccia a Faccia, Il était une fois en Arizona)


Réalisateur : Sergio Sollima
Année : 1967
Scénariste : Sergio Donati, Sergio Sollima
Pays : Italie, Espagne
Genre : Western
Interdiction : /
Avec : Tomas Milian, Gian Maria Volonté, William Berger, Jolanda Modio, Carole André


L'HISTOIRE : Fort malade, le professeur d'histoire Brett Fletcher est congédié de ses fonctions et envoyé au Texas pour se soigner. Il se fait prendre en otage par un desperado sans foi ni loi, Solomon "Beauregard" Bennet. Après une longue cavalcade, les deux hommes deviennent amis et Brett, totalement désemparé face à ce monde de violence qu'il ne connaissait pas, tente d'inculquer en vain des valeurs morales à Bennet. Ce dernier retrouve ses anciens compagnons et reforme "la horde sauvage". Peu à peu, Brett Fletcher prend goût à cet univers de violence et son comportement change radicalement au fil des jours tandis que Bennet se questionne sur son existence...

MON AVIS : Superbe western spaghetti de Sergio Sollima, qui se focalise sur l'étude comportementale de ses deux protagonistes principaux, impeccablement interprétés par Tomas Milian et Gian Maria Volonté. C'est un vrai jeu de miroir auquel nous assistons, dans lequel le bien et le mal sont toujours en interaction mais ne parviennent jamais à s'équilibrer. Le professeur, totalement vierge de violence, va progressivement sombrer dedans, prenant une revanche sur sa vie de soumission aux autres, oubliant tous les principes moraux qu'il mettait en avant au début du film, tandis que la terreur du Texas va lui prendre conscience du mal de ses actions et se remettre en question, découvrant peu à peu la valeur de la vie humaine. Ce changement s'opère tout au long du film pour aboutir à la superbe séquence finale, Sollima jouant aussi avec le code des couleurs, puisque Bennet, habillé de manière sombre au départ (le mal), portera à la fin du film un habit d'une blancheur immaculée, signe que le bien est apparu en lui. Deux très beaux portraits d'hommes donc, pour un film qui n'en oublie pas l'action, avec de nombreux gunfights, attaque de banque, trahison et massacre final, le tout sur une musique d'Ennio Morricone. Un classique.

NOTE : 5/6




CONTAMINATION

CONTAMINATION
(Contamination - Alien arriva sulla Terra)


Réalisateur : Luigi Cozzi
Année : 1980
Scénariste : Luigi Cozzi, Erich Tomek
Pays : Italie, Allemagne
Genre : Science-Fiction, Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Ian McCulloch, Louise Marleau, Marino Masé, Siegfried Rauch, Carlo de Mejo


L'HISTOIRE : Le lieutenant Tony Aris doit enquêter au sujet d'un paquebot à la dérive, qui semble totalement déserté de son équipage. Craignant un drame d'ordre sanitaire, Aris fait venir le docteur Turner pour vérifier l'état du navire. Les deux hommes découvrent à bord de nombreux cadavres, qui semblent avoir explosé de l'intérieur. Dans une réserve, plusieurs centaines de cartons portant le label d'une marque de café sont entreposés. A l'intérieur des cartons se cachent en fait d'étranges oeufs, qui, en éclatant, libèrent une substance qui provoque littéralement l'explosion de celui qui entre en contact avec elle. Le lieutenant Aris prévient les hautes autorités du danger. Le colonel Stella Holmes prend alors les opérations en main et découvre qu'il existe un trafic concernant les oeufs, qui, après études, pourraient provenir d'une expédition qui a eu lieu sur Mars...

MON AVIS : Voulant profiter du succès d'Alien le Huitième Passager sorti l'année précédente, Luigi Cozzi (déjà auteur d'un film de science-fiction avec Starcrash) va en utiliser les principaux ingrédients (les oeufs, un méchant alien, une substance liquide dangereuse, un personnage de femme forte...) mais, par manque de moyens financiers, se voit obligé de situer l'action de son film sur Terre, seul un court flashback nous présentant une séquence se déroulant dans une grotte de la planète Mars. Un simple détail pour le réalisateur italien, qui en profite pour nous asséner des séquences gores d'explosions ventrales du plus bel effet au début et à la fin du film. Malheureusement, après un bon début sur le paquebot (nous rappelant la scène d'introduction de L'Enfer des Zombies de Lucio Fulci), le film s'enlise dans de trop nombreuses scènes de dialogues qui ralentissent son rythme et commencent à provoquer l'ennui chez le spectateur. Tout le passage se situant en Amérique du Sud n'est guère passionnant et il faudra attendre la découverte du gros monstre en caoutchouc ne possédant qu'un seul oeil et pondeur des oeufs pour que notre intérêt se fasse à nouveau sentir. Contamination possède tout de même le charme nostalgique des petites séries B des années 80 mais il manque au final sa cible et s'avère juste moyen, possédant de bonnes séquences noyées avec d'autres inutiles.

NOTE : 3/6 



TRAPPED

TRAPPED
(Trapped, Baker County USA, Le Village de la Mort)


Réalisateur : William Fruet
Année : 1982
Scénariste : John Beaird
Pays : Canada, Etats-Unis
Genre : Drame, Survival
Interdiction : /
Avec : Henry Silva, Nicholas Campbell, Barbara Gordon, Gina Dick, Joy Thompson


L'HISTOIRE : Deux couples d'étudiants décident de partir pour le week-end dans une région reculée faire de la randonnée. Non loin de là se trouve un petit village où vit une communauté dirigée d'une main de fer par Henry Chatwill, un homme violent qui fait régner la loi et l'ordre à sa façon. Ce dernier surprend sa femme avec un autre homme, qu'il capture. Après lui avoir fait subir le supplice du goudron et des plumes, il lâche le malheureux en plein bois et se met à le pourchasser avec d'autres hommes du village, jusqu'à le tuer. La scène se déroule sous les yeux de nos quatre randonneurs, qui prennent la fuite pour alerter la police locale. Mais le shérif est le frère d'Henry et il étouffe l'affaire. En retournant chercher leurs affaires, les quatre amis tombent au main de la communauté et vont subir la folie d'Henry, devenant à leur tour des proies traquées...

MON AVIS : C'est avec Délivrance de John Boorman que le genre du survival est né, plaçant des citadins au prise avec des "rednecks", c'est à dire des natifs de village perdu au milieu de nulle part et vivant de manière fort sommaire, avec leurs propres règles. D'abord de facture dramatique, le survival a vite inspiré les réalisateurs de films d'horreurs et a trouvé ses lettres de noblesse avec des films comme Massacre à la Tronçonneuse ou La Colline a des Yeux. William Fruet, avec Trapped, a pris l'option dramatique du genre puisque nous n'assisterons à aucune scène d'horreur. Néanmoins, la tension est savamment entretenue et on n'enviera pas le sort de l'homme qui a couché avec la femme d'Henry, ni celui des deux couples. Henry Silva, avec sa stature et son visage glacial, incarne le fou dangereux qui commande la communauté. Beau parleur, charismatique, il parvient à captiver l'attention des pauvres villageois qui se rallient à sa cause, oubliant toute valeur morale, toute dignité humaine envers "l'envahisseur", c'est à dire les citadins. Chasse à l'homme, séquestration, tentative de viol et meurtre nous sont proposés de manière très soft mais le réalisateur a su peaufiner son ambiance ce qui fait qu'on y croit, d'autant que le casting est fort réussi et que tous les acteurs s'en sortent très bien. Même si parfois on a l'impression de regarder un téléfilm, Trapped s'avère un honnête divertissement, qui se laisse voir sans ennui, avec en prime, une petite réflexion sur la violence et sa justification. A découvrir...

NOTE : 3/6