Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




LA TERREUR DES KIRGHIZ

LA TERREUR DES KIRGHIZ
(Ursus, il terrore dei Kirghisi)


Réalisateur : Antonio Margheriti, Ruggero Deodato
Année : 1964
Scénariste : Marcello Sartarelli
Pays : Italie
Genre : Péplum, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Reg Park, Mireille Granelli, Ettore Manni, Maria Teresa Orsini, Furio Meniconi


L'HISTOIRE : Ursus dirige la tribu des Tcherkesses, tandis que le prince Zereteli commande au peuple des Kirghiz. Zereteli ne porte pas Ursus dans son coeur car la future reine Amiko en pince pour le beau guerrier des Steppes et lui donne de fréquents rendez-vous secrets. Il profite alors du fait qu'un monstre sanguinaire s'attaque à son peuple pour accuser les Ursus et les Tcherkesses et déclencher une guerre. Revenu dans la région, Ilo, le frère d'Ursus, est attaqué par le monstre et ce dernier laisse tomber un poignard durant le combat. Ilo découvre que l'arme appartient à Ursus et que son frère n'est jamais présent lors des attaques du monstre. Ursus et la créature ne ferait-elle qu'un ??

MON AVIS : Le péplum était l'un des genres les plus prisés en Italie durant les années 60, avant d'être remplacé par le western spaghetti. C'est un genre très populaire, très familial, qui met en avant des héros musclés tel Maciste, Hercule ou bien Ursus pour les plus connus. Au péplum classique (quoique dans ce cas précis, on parlerai plus de film d'aventure), La Terreur des Kirghiz associe un second élément, à savoir le fantastique. En effet, aux traditionnelles scènes de batailles ou de combats s'ajoute un monstre qui s'avère être un humain qui se transforme sous l'effet d'un filtre magique. Un ingrédient qui accroît le côté sympathique du film et qui vient bonifier un scénario somme toute très classique. Autre originalité de ce film, réalisé par Antonio Margheriti mais aussi par Ruggero Deodato (qui deviendra célèbre avec son Cannibal Holocaust), le fait qu'Ursus, incarné par le culturiste Reg Park, ne soit pas invincible et qu'il se fasse ratatiner par le monstre, ce qui l'exclue de l'écran durant quelques temps, laissant sa place à son frère Ilo qui devra démêler cette mystérieuse affaire du monstre. La Terreur des Kirghiz, sans être un grand film spectaculaire car il n'en a pas les moyens financiers, parvient néanmoins à maintenir un rythme constant, joue avec les retournements de situations, présente à l'écran de jolies filles (la brune Mireille Granelli, fort charmante) et nous fait passer un bon moment devant notre écran, ce qui est bien le principal...

NOTE : 4/6


DODGEBALL

DODGEBALL
(Dodgeball : a true underdog story)

Réalisateur : Rawson Marshall Thurber
Année : 2004
Scénariste : Rawson Marshall Thurber
Pays : Etats-Unis, Allemagne
Genre : Comédie
Interdiction : /
Avec : Vince Vuaghn, Ben Stiller, Christine Taylor, Rip Torn, Justin Long, Joel Moore


L'HISTOIRE : Peter la Fleur est propriétaire d'un petit club de gym sympa. Juste en face, le club de gym ultra branché de White Goodman lui fait de l'ombre. Ne parvenant pas à dégager de bénéfice de son club, Peter a 30 jours pour trouver la somme de 50000 dollars sans quoi, son club sera racheté par White Goodman. Les quelques membres du club de Peter ont peut-être trouvé une solution pour se procurer la somme requise : participer au tournoi de Dodgeball à Las Vegas et remporter le premier prix !

MON AVIS :  Faire un film sur le jeu de la balle au prisonnier, voilà qui n'est pas banal. Ajoutons la présence du comique Ben Stiller qu'on met dans la peau d'un personnage exubérant et portant des fringues délirantes, plus tout plein de bons sentiments (esprit d'équipe, honneur, ne pas baissez les bras devant les situations difficiles...) et vous obtiendrez un film sympathique pour un samedi soir en famille, qui fait sourire le temps de certains gags mais qu'au final, on ne trouve pas si génial que ça. Certes, le film est politiquement incorrect, joue à fond le jeu de l'humour potache et assumé, s'avère bien crétin avec de nombreuses situations et personnages incongrus, mais au bout du compte, l'effet recherché s'avère amoindri par un rythme par toujours aussi explosif que les parties de Dodgeball laissaient entendre. Ca se laisse regarder, c'est divertissant mais j'en attendais plus au niveau du délire lors des matchs de Dodgeball et le cabotinage (voulu) de Ben Stiller a fini par me lasser. Dodgeball se regarde et s'oublie aussi vite...

NOTE : 2/6 



LA RANCON DE LA PEUR

LA RANCON DE LA PEUR
(Milano Odia : La Polizia non puo sparare, The Death Dealer)

Réalisateur : Umberto Lenzi
Année : 1974
Scénariste : Ernesto Gastaldi
Pays : Italie
Genre : Polar
Interdiction : -16 ans
Avec : Tomas Milian, Henry Silva, Laura Belli, Gino Santercole, Ray Lovelock, Rosita Toroch 


L'HISTOIRE : Giulio Sacchi est un petit truand de bas étage, qui sert d'homme de main à des caïds de la mafia. Lassé d'être exploité et sans le sou, Giulio décide de kidnapper avec l'aide de deux complices la jeune Marilù Porrino, fille d'un homme très riche et de demander une énorme rançon. Devenant de plus en plus hystérique et sous l'emprise de la drogue, Giulio va transformer un simple enlèvement en horrible carnage. Pendant ce temps, le commissaire Walter Grandi est chargé de l'enquête et tente de retrouver Marilù...

MON AVIS : Le réalisateur italien Umberto Lenzi est, comme tous ses compatriotes, un artisan du cinéma Bis et un touche à tout. Aussi bien à l'aise dans le giallo que dans le film de cannibales ou le film d'aventure exotique entre autre, Umberto Lenzi s'est également distingué dans le polar ultra violent, comme en témoigne La Rançon de la Peur, réalisé dans les années 70, période faste pour le cinéma de genre italien. Le contexte politico-social du pays à cette époque (terrorisme, mafia) a largement contribué à radicalisé les films tournés durant les "années de plombs" et la violence s'est durcie et a explosé dans ce qu'on appelle en Italie les "Poliziotteschi". La Rançon de la Peur peut d'ailleurs se targuer d'être l'un des polars les plus violents et les plus nihilistes de cette période. Le film est en effet une inexorable descente aux Enfers d'un gang de truands qui, sous l'influence de leur chef, un petit malfrat totalement psychotique désirant devenir un vrai caïd, va multiplier les exactions, tuant tout ce qui bouge, que ce soit hommes, femmes, personnes âgées et même un enfant. La noirceur la plus totale prédomine durant tout le film, et le personnage de Giulio Sacchi, incarné par l'excellent Tomas Milian est l'une des pires pourritures jamais vue sur un écran. Aucun remord, une détermination à toute épreuve et un "je m'en foutisme" de la vie humaine qui fait froid dans le dos. En face de lui, la police, totalement désemparée, et une composition toute en retenue du monolithique Henry Silva, qui contraste avec l'exubérance de Tomas Milian. La Rançon de la Peur est un polar nerveux, violent, malsain même, qui ne recule devant rien et qui s'avère l'un des meilleurs du genre !

NOTE : 5/6



LA FELINE

LA FELINE
(Cat People)

Réalisateur : Jacques Tourneur
Année : 1942
Scénariste : DeWitt Bodeen
Pays : Etats-Unis
Genre : Fantastique, Romance
Interdiction : /
Avec : Simone Simon, Kent Smith, Tom Conway, Jane Randolph, Jack Holt


L'HISTOIRE : La belle Irina Dubrovna se croit victime d'une malédiction ancestrale qui l'a transformerait en panthère si elle perdait sa virginité. De ce fait, ses relations avec les hommes sont plus que compliquées. Pourtant, son coeur chavire pour un architecte, Oliver Reed, rencontrait dans un zoo.Ce dernier est également sous le charme de la jeune femme et il tente de la convaincre que ses craintes ne sont que superstitions et croyances populaires issues de son pays. Les deux tourtereaux se marient mais le mariage n'est pas consommé et Oliver commence à déprimer. Il trouve du réconfort dans les bras d'Alice, sa collègue de travail. Peu de temps après, Alice se fait agressée par un étrange animal, qui semblerait être une panthère...

MON AVIS : Admirable film fantastique dans lequel rien n'est montré mais tout est suggéré. Ce parti-pris est du au manque de moyen financier mais aussi de la volonté du réalisateur, qui veut provoquer la peur avec le non-vu. Il en résulte une oeuvre étrange, baignée dans une ambiance poétique, jouant savamment avec les effets de lumière et les ombres, ce qui donne des scènes admirables, comme l'attaque d'Alice dans la piscine. Le personnage d'Irina, campé par la ravissante Simone Simon, nous apparaît tout autant fragile que déterminé, et on se pose sans cesse des questions à son sujet. Est-elle réellement victime d'une malédiction ou est-ce son esprit qui divague ? Le final nous donnera la réponse. Une réussite du cinéma fantastique, antithèse totale des films qui ne misent que sur les effets-spéciaux, et énorme succès lors de sa sortie, puisque La Féline dépassa les recettes de Citizen Kane et sauva la R.K.O. de la faillite...

NOTE : 5/6



L'INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURES

L'INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURES
(Invasion of the Body Snatchers)

Réalisateur : Don Siegel
Année : 1956
Scénariste : Daniel Mainwaring
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction, Extraterrestres
Interdiction : /
Avec : Kevin McCarthy, Dana Wynter, Larry Gates, King Donovan, Carolyn Jones


L'HISTOIRE : Des évènements étranges se produisent dans la petite ville américaine de Santa Mira. Une forme de paranoïa sévit sur la population et le docteur Miles tente de comprendre ce qui se passe. Ce qu'il va découvrir dépasse l'entendement. Une invasion extraterrestres a commencé de manière très subtile : des cosses produisent des êtres à l'apparence humaine qui subtilisent les pensées des habitants pour prendre leur place dans la vie de tous les jours. Le médecin va tout faire pour alerter la population et le monde entier du danger qui menace la Terre...

MON AVIS : Film de science-fiction culte, qui possède une force encore intacte de nos jours. Paranoïa, méfiance entre les habitants, hystérie collective et scènes marquantes (l'éclosion des cosses, les camions remplient de cosses qui nous font comprendre que l'invasion à grande échelle a déjà commencé...) font de ce film un grand classique qu'on prend toujours autant de plaisir à revoir. Kevin McCarthy est excellent et la réalisation de Don Siegel donne de l'ampleur au récit, digne des meilleurs épisodes de La Quatrième Dimension. Le film s'avère également crédible et original du fait de la faible utilisation des effets-spéciaux. Point de robots ou de soucoupes volantes ici. La peur vient du fait que les ennemis sont des clones de personnes existantes : votre voisin, vos enfants, votre femme peuvent avoir été transformés durant la nuit. La peur ne vient pas de l'inconnu mais de ce qui est familier, ce qui est encore plus effrayant. De la SF intelligente et rondement menée !

NOTE : 5/6 



MEURTRE PAR DECRET

MEURTRE PAR DECRET
(Murder by Decree)

Réalisateur : Bob Clark
Année : 1979
Scénariste : John Hopkins
Pays : Angleterre, Canada
Genre : Thriller
Interdiction : /
Avec : Christopher Plummer, James Mason, Donald Sutherland, Genevieve Bujold, John Gielgud


L'HISTOIRE : Londres vit dans la terreur. Le redoutable Jack l'Eventreur commet des meurtres sur des prostituées à Whitechapel et la police est incapable de l'arrêter. Des commerçants demandent de l'aide au talentueux détective Sherlock Holmes, toujours accompagné du Docteur Watson. L'enquêteur va tout faire pour démêler les rouages de cette affaire et va mettre à jour un complot destiné à protéger le Duc...

MON AVIS : Amateurs d'enquête policière, fans de Sherlock Holmes et passionnés de l'histoire de Jack l'Eventreur, Meurtre par Décret est fait pour vous ! Bob Clark réalise un excellent thriller, peaufine son ambiance et sa reconstitution d'un Londres baigné dans le brouillard, en proie aux agissements sanglants du plus célèbre des tueurs en série. L'ingéniosité du film réside bien sur dans le fait d'avoir intégré au récit le personnage de Sherlock Holmes, magistralement interprété par Christopher Plummer. Le suspense est bien présent, le rythme du film est alerte et le scénario, possédant de nombreux rebondissements, nous tient en haleine du début à la fin. Le reste du casting est à l'avenant (formidable James Mason dans le rôle du sympathique Docteur Watson) et c'est un réel plaisir que de suivre le plus connu des enquêteurs dans les rues de Whitechapel. Certainement l'une des meilleures aventures de Sherlock Holmes à l'écran ! Ceux qui ont adoré "From Hell" se retrouveront en territoire connu quand à la thèse retenue sur l'identité de Jack the Ripper et sur le pourquoi de ses meurtres...

NOTE : 5/6



MOTHER OF TEARS

MOTHER OF TEARS
(The Terza Madre)

Réalisateur : Dario Argento
Année : 2007
Scénariste : Dario Argento, Walter Fasano, Jace Anderson, Adam Gierasch, Simona Simonetti
Pays : Italie, Etats-Unis
Genre : Horreur, Sorcellerie
Interdiction : -16 ans
Avec : Asia Argento, Cristian Solimeno, Adam James, Udo Kier, Daria Nicolodi, Philippe Leroy


L'HISTOIRE : En étudiant une mystérieuse urne dans un musée à Rome, la jeune Sarah libère sans le vouloir la plus cruelle des sorcières, la Mère des Larmes. Bientôt, le chaos commence à régner dans la capitale italienne et les habitants terrifiés voient débarquer de tous les pays des confréries d'apprentis sorciers et sorcières, venant célébrer le retour de leur maîtresse diabolique. Pour Sarah, qui se découvre des pouvoirs surnaturels issus de sa mère, elle-même sorcière, l'heure du combat contre le mal a commencé...

MON AVIS : Whouah, ils s'y sont mis à cinq pour rédiger le scénario ! Cinq pour arriver à "ça" ! Incroyable...! Cruelle déception donc pour les fans qui attendaient depuis 1980 le troisième volet des sorcières de Dario Argento, saga débutée en 1977 avec le génial Suspiria et continuée en 1980 avec le superbe Inferno. Il est clair que Mother of Tears est largement en dessous des deux films précités, que ce soit au niveau du scénario, de la réalisation, du travail sur la lumière et les couleurs, sur le jeu des acteurs et j'en passe. Pourtant, tout n'est pas à jeter dans le film, notamment les effets gores de Sergio Stivaletti, qui nous régale de quelques séquences bien gratinées, comme ce premier meurtre avec strangulation à l'aide des viscères de la victime ! Ecoeurant ! Sinon, on nage quand même dans la médiocrité la plupart du temps, avec cette idée ridicule de pouvoir rendre invisible le personnage joué par Asia Argento, ou avec certaines actrices incarnant les apprenties sorcières, qui sont franchement mauvaises et caricaturales. Dario Argento pas au meilleur de sa forme, c'est peu de le dire...

NOTE : 2/6