(Conan the Barbarian)
Réalisateur : John Milius
Année : 1982
Scénariste : John Milius, Oliver Stone, d'après l'oeuvre de Robert E. Howard
Pays : Etats-Unis
Genre : Héroïc-Fantasy
Interdiction : /
Avec : Arnold Schwarzenegger, James Earl Jones, Sandahl Bergman, Gerry Lopez, Mako
L'HISTOIRE : Le jeune Conan voit son village dévasté et son peuple massacré par les hordes de Thulsa Doom, chef fanatique d'une secte adoratrice des serpents qui étend son pouvoir à travers le pays. Emmené et élevé en esclavage, Conan devient au fil des années un puissant guerrier, expert dans l'art du combat. Ses victoires en tant que gladiateur lui permettent de gagner sa liberté. N'ayant que pour désir de retrouver Thulsa Doom pour lui faire payer la mort de ses parents, Conan va débuter un long périple empli de dangers dans des contrées où la violence et la magie sont légions. En chemin, il s'alliera avec le voleur Subotaï et la belle Valéria, qui deviendra sa compagne...
MON AVIS : "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Cette célèbre phrase de Nietzche ouvre la fresque légendaire de John Milius et colle parfaitement avec le destin de Conan. Réalisé en 1982, Conan le Barbare est rapidement devenu le film phare de l'héroïc-fantasy au cinéma et son succès a fait fleurir bon nombre de sous-copies plus ou moins réussies. Bénéficiant de somptueux décors, de milliers de figurants, John Milius a parfaitement su recréer l'atmosphère violente qui régnait dans ces temps reculés où la barbarie était reine, l'attaque du village de Conan au début en étant un parfait exemple. Le succès rencontré par Conan le Barbare doit bien sur à la présence du colossal Arnold Schwarzenegger, qui devint une star grâce à son interprétation du guerrier cimmérien et à son corps sculptural. Le film est une formidable épopée de bruit et de fureur, mélange réussi d'aventure et de fantastique, qui a néanmoins pris un petit coup de vieux, notamment au niveau des effets-spéciaux (le serpent géant ne fait guère illusion à notre époque). Mais qu'importe, le spectacle proposé est de haute qualité, les combats sont brutaux et sanglants, l'érotisme qui sied à cet univers de chair et de fer est bien présent, James Earl Jones en gourou reptilien est inquiétant à souhait et la musique de Basil Poledouris, personnage à part entière, est tout simplement majestueuse et d'une grande puissance émotionnelle. Nul doute que le film eût été tout autre sans cette partition musicale.
chef d'œuvre !
RépondreSupprimer