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LADY OSCAR

LADY OSCAR
(Lady Oscar)

Réalisateur : Jacques Demy
Année : 1979
Scénariste : Jacques Demy, Patricia Louisianna Knop
Pays : France, Japon
Genre : Drame, Romance
Interdiction : /
Avec : Catriona MacColl, Barry Stokes, Christine Böhm, Jonas Bergström, Anouska Hempel...


L'HISTOIRE : Déçu de n'avoir que des filles, le général de Jarjayes décide que le bébé qui vient de naître, une fille encore, sera un garçon ! Il l'appelle Oscar-François, l'entraîne au maniement des armes et de l'épee, l'habille comme un garçon et l'oblige à avoir pour compagnon de jeu André, le fils de la nourrice. En 1775, le général apprend à Oscar qu'elle va devenir officier de la garde personnelle de la Reine Marie-Antoinette. André ira travailler aux écuries royales. Pendant qu'elle veille sur la Reine, Oscar fait la connaissance de l'amant de cette dernière, Axel de Fersen et ressent pour lui des émotions typiquement féminines, provoquant la jalousie d'André, amoureux d'elle depuis leur enfance. Les événements qui se déroulent en France font prendre conscience à Oscar que le peuple français est au bord de la misère et que la révolution gronde...

MON AVIS : Quel film curieux ! Adaptation cinématographique d'un manga japonais qu'on connait en France grâce au dessin-animé du même nom, c'est d'ailleurs un producteur japonais qui a demandé à Jacques Demy de réaliser ce "manga-live". Oui, Jacques Demy, le réalisateur des Parapluies de Cherbourg, Peau d'Âne ou des Demoiselles de Rochefort. Le principal intérêt pour les Japonais d'avoir Demy derrière la caméra était que le réalisateur allait peut-être avoir accès au château de Versailles pour tourner le film, ce qui se passa effectivement ! Tourner à Versailles même aurait du apporter une touche de crédibilité au film mais cela ne le sauvera pourtant pas. Car il faut bien l'admettre, Lady Oscar est un bon gros nanar des familles. L'Histoire de France vue par les Japonais (de 1775 au 14 juillet 1789) donne certes lieu à quelques reconstructions historiques véridiques mais l'ambiance et les couleurs ultra-kitsch du film confinent à la gentille bluette académique. Manquant cruellement de lyrisme et de dimension épique (même la prise de la Bastille ne parvient à convaincre), Lady Oscar rate le coche et cette histoire de "chevalier d'Eon" s'oublie aussi vite qu'elle est vue. On a tous les clichés possibles sur Louis XVI et Marie-Antoinette, sur le peuple criant famine et préparant sa révolte ou sur l'affaire du collier de la Reine. Maintenant, ne soyons tout de même pas trop dur avec ce nanar de compétition. J'avoue que je ne me suis pas trop ennuyé (un peu quand même) durant les 124 minutes que dure le film. Les aventures plutôt rigolotes de la belle Catriona MacColl (qui jamais ne donne l'illusion d'être un garçon), ont certes beaucoup moins d'attrait que celle d'Angélique, la célèbre Marquises des Anges, mais elles possèdent tout de même un petit charme rétro que le côté nanar amplifie. En plus, Catriona nous régale d'une scène dans laquelle elle nous dévoile sa jolie poitrine, les fans de Lucio Fulci apprécieront ! Malgré tous ses défauts, Lady Oscar a pourtant fait un carton au Japon, s'est plutôt bien exporté également mais n'a connu qu'une sortie très tardive en France, en 1997 pour être précis après une première projection en 1980 dans un festival ! A découvrir donc si vous en avez l'occasion, le film étant assez rare par chez nous...

NOTE : 2/6


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