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jeudi 27 août 2015

DESTINATION PLANÈTE HYDRA

DESTINATION PLANÈTE HYDRA
(2+5: Missione Hydra / Star Pilot)

Réalisateur : Pietro Francisci
Année : 1966
Scénariste : Pietro Francisci
Pays : Italie
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Leonora Ruffo, Leontine May, Mario Novelli, Roland Lesaffre, Kirk Morris...


L'HISTOIRE : Un OVNI a été observé à Molino. Le professeur Solmi, avec l’aide de sa fille Luisa et de son assistant Paolo, va découvrir un vaisseau spatial au fond d’un gouffre. Suite à une mauvaise manœuvre, des extra-terrestres ont, en effet, dû se poser sur la Terre. Ceux-ci enlèvent le groupe d’humains pour les emmener sur leur planète. Mais le voyage intergalactique va prendre une tournure improbable...

MON AVIS : "Improbable" ! Ce terme, issu du résumé du film, caractérise parfaitement Destination Planète Hydra ! Que les amateurs de science-fiction "sérieuse" aient bien en tête que ce film italien de Pietro Francisci, réalisateur à qui l'on doit de bon péplum (La Reine de Saba, Les Travaux d'HerculeHercule et la reine de Lydie ou bien encore Hercule, Samson et Ulysse par exemple), est un pur délire non-sensique, au capital "kitsch" surdimensionné et qui ne s’embarrasse pas de se montrer crédible ou respectable. L'introduction avec Luisa, la belle héroïne du film interprétée par la sexy Leontine May, donne le "la" : cette dernière, voulant devenir starlette de cinéma, se contente pour le moment de jouer dans des publicités également ultra kitsch et son comportement nous fais bien rire, tout comme la scène dans laquelle elle manque de renverser un piéton. L'humour est omniprésent et le réalisateur, qui est également scénariste, en rajoute des tonnes, aussi bien dans les répliques que dans la gestuelle. On peut d'ailleurs dire sans sourciller que Leontine May est le véritable atout du film, enchaînant les tenues diverses et excentriques à une vitesse folle et changeant de coupe de cheveux au gré des séquences. On assiste à un véritable défilé de mode avec ce personnage hautement sympathique et ses jolis yeux mêlés à son exubérance participe pleinement au côté sympathique et délirant du film. Un film qui emprunte de-ci de-là des éléments à d'autres œuvres de SF et les intègre à son scénario farfelu : l'astronef des extra-terrestres est enterré sous une colline comme dans Le météore de la Nuit ; l'équipe de savants se voit obligé d'embarquer dans le vaisseau afin de rejoindre la planète des extra-terrestres, comme dans Les Survivants de l'Infini et j'en passe. Le final nous évoque également La Planète des Singes mais si influence il y a, elle provient du roman, le film culte de  Franklin J. Schaffner ne sortant que deux ans plus tard sur les écrans. Niveau effets-spéciaux, on nage encore dans le kitsch à plein tube ! Le look de l'astronef voyageant dans l'espace, les sorties d'équipage à l'extérieur du vaisseau nous feront bien sourire tant le manque de moyen se fait ressentir, mais cela ajoute encore au côté rétro du long métrage de Pietro Francisci. Par contre, la scène dans laquelle Luisa se retrouve collé au plafond, victime de l'apesanteur, est franchement réussie, surtout que la jolie brune se trémousse de façon lascive et nous fait profiter de ses jolies portes-jarretelles pour une séquence très "hot" ! "Improbable", le film l'est également dans les rapports que vont entretenir les extra-terrestres avec notre groupe d'humain. La belle ingénue déjà évoquée à l'instant, Luisa pour ceux qui ne suivraient pas, ne trouve rien de mieux à faire que de tomber sous le charme d'un des deux gardes venus de l'espace et n'hésite pas à lui faire de sacrés numéros de drague. La chef de l'astronef sera également conquise par un terrien, lui faisant découvrir les sentiments, notion absente chez les confrères de l'espace. Bien sûr, tout ne se passe pas bien à l'intérieur du vaisseau, les terriens étant quand même retenus captifs, ne l'oublions pas, ce qui nous vaut quelques scènes de bagarres et d'action, dont les chorégraphies feraient pâmer de jalousie Jason Statham ! N'oublions pas de mentionner la présence de deux asiatiques, qui ne sont pas les derniers pour faire basculer le film vers le nanar rigolo ou bien encore cette attaque phénoménale d'hommes-singes, dont on distingue à peine le costume ! Vous m'avez compris, Destination Planète Hydra est un pur nanar psychotronique, qui ne vaut pas grand chose en tant qu'oeuvre cinématographique pure, mais qui possède un capital sympathie assez élevé si on est amateur de "kitscherie" bien bis ! Un titre qui correspond tout à fait au nom de la collection dont il fait partie : SF vintage ! C'est tout à fait ça ! N'hésitez pas à embarquer avec le professeur Solmi, sa fille Luisa et le reste de l'équipage à bord de l'astronef afin d'aller rejoindre la planète Hydra, fous rires garantis ! Pour info, j'ai visionné le film en version italienne sous-titrée français mais apparemment, la VF en rajoute encore plus dans l'aspect comique !

* Disponible en DVD chez ARTUS FILMS

NOTE : 4/6





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