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DOOR-TO-DOOR MANIAC

DOOR-TO-DOOR MANIAC
(Five Minutes to Live)

Réalisateur : Bill Karn
Année : 1961
Scénariste : Cay Forester
Pays : Etats-Unis
Genre : Policier
Interdiction : -16 ans
Avec : Johnny Cash, Donald Woods, Cay Forester, Pamela Mason, Vic Tayback ...


L'HISTOIRE : Fred Dorella contacte le bandit Johnny Cabot afin de réaliser un hold-up dans une banque prestigieuse. Le plan de Dorella est simple : Cabot va se rendre dans la maison de Ken Wilson, vice-directeur de la banque, pour séquestrer sa femme Nancy. Dans le même temps, Dorella ira à la banque pour être reçu par Ken Wilson et exiger 70000$. Toutes les cinq minutes, Cabot recevra un appel de son associé qui lui confirmera que tout se passe bien au niveau de la transaction. Au cas où l'appel tarderait trop, Cabot a pour ordre d'éliminer Nancy Wilson...

MON AVIS : Petit polar 60's sans prétention, Five Minutes to Live a été distribué en salles aux Etats-Unis sous ce titre avant d'être rebaptisé Door-to-door Maniac. Un re-titrage pas vraiment justifié puisque l'action ne se déroule que dans une seule maison alors qu'on aurait pu s'attendre à voir plusieurs personnes victime du "maniaque du porte-à-porte" ! Par contre, Five Minutes to Live correspond bien mieux à ce que le film nous présente, évoquant les fameuses cinq minutes téléphoniques qui vont décider du sort de la victime. Bref, un re-titrage purement mercantile, destiné à donner au film un titre plus percutant. Passons sur ce simple détail pour parler du film lui-même. Tourné en six jours seulement par Bill Karn, un parfait inconnu, et pour un budget ridicule, Door-to-door Maniac a la particularité d'avoir le rockeur Johnny Cash en tête d'affiche, pour ce qui est sa première apparition dans un long métrage. La performance de Cash est d'ailleurs le principal intérêt du film. Il interprète ici le voyou Johnny Cabot, véritable psychopathe asocial, tueur de flics à l'occasion, qui se balade toujours avec son flingue et sa guitare, en profitant pour chanter et jouer pour passer le temps. Dans ce film, il interprète d'ailleurs la chanson "Five minutes to live", histoire de meubler un peu et de mettre en confiance la pauvre Nancy Wilson, retenue prisonnière chez elle. Le jeu de Johnny Cash est assez bon et il n'hésite pas à forcer le trait pour paraître détestable et psychotique. Avant de séquestrer Nancy, on l'a vu abattre froidement sa compagne qui lui aurait menti sur sa véritable identité. Une fois dans la maison des Wilson, le film bifurque dans un huis clos poisseux, Cash ne se montrant pas très tendre avec sa victime : insinuation d'ordre sexuelle équivoque, tentative de viol, violence, torture psychologique, le voyou ne se ménage pas pour faire vivre la terreur à Nancy, qui ne trouve un peu de repos que lorsque le téléphone se met à sonner. Appel du complice de Johnny Cash mais aussi appels divers (la directrice d'un club de femmes) permettent en effet à la pauvre femme de souffler un peu et de gagner du temps. Le reste de l'intrigue se déroule à la banque ou dans la relation tendue entre Nancy et son mari, ce dernier ayant une maîtresse et désirant divorcer. Du remplissage pur et simple qui plombe un peu le rythme du film mais ce n'est pas très gênant au final. On notera au passage que le petit garçon interprétant le fils des Wilson n'est autre que Ron Howard lui-même, futur star de Happy Days et réalisateur renommé. Petite production sans le sou qui ne paye pas de mine et qui ne peut prétendre rivaliser avec les classiques du film noir, Door-to-door Maniac reste  néanmoins distrayant malgré son manque d'ambition et tire son épingle du jeu grâce à la performance survoltée de Johnny Cash, qui vaut à lui seul qu'on se procure ce polar inédit en France et qui vient d'être édité par Bach Films, dans un magnifique boitier DVD !

* Disponible en DVD chez Bach Films

NOTE : 3/6



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