ZOMBEAVERS
(Zombeavers)
Réalisateur : Jordan Rubin
Année : 2014
Scénariste : Jordan Rubin, Al Kaplan, Jon Kaplan
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, Comédie
Interdiction : -16 ans
Avec : Rachel Melvin, Cortney Palm, Lexi Atkins, Hutch Dano...
L'HISTOIRE : Un groupe d’adolescents, partis pour un week-end de débauche au bord d’une rivière, se retrouve confronté à une horde de castors-zombies affamés. Pour réussir à rester en vie, les jeunes vont devoir affronter ces animaux d’une nouvelle espèce...
MON AVIS : Des castors-zombies ! Voilà qui est original et qui nous change des tonnes de remakes qui déboulent mois après mois, année après année. Jordan Rubin a fait sensation avec son Zombeavers lors de ses diffusions dans divers festivals et le film a rapidement acquis une certaine notoriété auprès des amateurs du genre. Comédie horrifique qui ne se prend jamais au sérieux (comment pourrait-il en être autrement avec un scénario pareil ?), Zombeavers se la joue "trash" et ne verse pas dans un humour très fin comme on pouvait s'en douter. C'est un peu la rencontre entre American Pie et La nuit des Morts-Vivants, sauf que les zombies sont ici des castors ! La première partie du film est effectivement orientée très "teen movie US" avec tous les clichés possibles et inimaginables : la bande d'ados ne pense qu'au sexe, les répliques et certains gags font dans l'humour graveleux situé en dessous de la ceinture, la mignonne Corey Palm n'hésite pas à enlever le haut pour notre plus grand plaisir. Les petits soucis de "cocufiage" de la blonde Jenn ne sont clairement pas le centre d'intérêt de ses deux autres copines, qui préfèrent passer du bon temps avec leur petit copain ou aller se baigner dans le lac avoisinant. Comme dans un "slasher", la réaction des ados lorsqu'ils sont attaqués la première fois par un castor-zombie, qui était planqué dans la baignoire, est d'une stupidité rare mais correspond tout à fait à l'ambiance général du film. Ils ne trouvent en effet rien de mieux que d'aller se baigner tranquillement dans le lac au lieu de prendre leur jambe à leur cou. "Qu'ils sont cons" penserons-nous très fort et c'est tant mieux pour la suite du film qui amasse les clins d'oeil à des films connus. Outre La Nuit des Morts-Vivants déjà cité, on pense aussi à Cabin Fever, à Creepshow 2 ou Piranhas (pour la scène du ponton) par exemple. Zombeavers, s'il ne fait pas dans la finesse, marque des points en refusant les effets numériques et en nous proposant des castors conçus en "animatronique", comme à l'ancienne époque ! Même si certaines animations restent visibles et pas toujours franchement réussies, on les préférera aux CGI sans âme qui pullulent dans le cinéma d'horreur aujourd'hui. Autre point positif pour le long métrage de Jordan Rubin, son envie d'en offrir toujours plus au public ! A ce titre, le grand final vaut son pesant de cacahuètes, avec la transformation des personnes mordues par les castors-zombies en humain-castors-zombies ! Impayable et jubilatoire ! Zombeavers se révèle donc assez fun et un peu gore, tout en étant souvent balourd ans son humour. Pas de quoi en faire son film de chevet c'est clair mais c'est un spectacle décomplexé idéal pour passer une bonne soirée "bis" un samedi soir ! Sympa tout plein si on n'en attend rien d'autre même si, au final, on ressent un petit sentiment de déception une fois le générique de fin terminé...
NOTE : 3,5/6
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