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LES INTOUCHABLES

LES INTOUCHABLES
(Gli Intoccabili / Machine Gun McCain)

Réalisateur : Giuliano Montaldo
Année : 1969
Scénariste : Mino Roli
Pays : Italie
Genre : Policier
Interdiction : /
Avec : John Cassavetes, Britt Ekland, Peter Falk, Gabriele Ferzetti, Gena Rowlands...



L'HISTOIRE : Célèbre braqueur de banques, Hank McCain vient de sortir de prison après y avoir passé douze années de sa vie. Son fils Jack vient le chercher et lui annonce qu'il a pour projet de braquer Le Royal, un nouveau casino très en vogue actuellement. Hank accepte de l'aider. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le casino appartient à Don Francesco DeMarco, parrain de la mafia. Il ignore également que son fils agit sur les ordres de Charlie Adamo, caïd de la mafia nouvellement nommé  par DeMarco pour diriger la Côte Ouest. Mais Adamo se retrouve pris à la gorge car lui non plus n'est pas au courant que Le Royal appartient à son patron. Il va tenter d'annuler l'opération mais Hank McCain n'est pas décidé à abandonner un casse à deux millions de dollars. Il va entrainer dans l'aventure la jeune Irène Tucker, avec qui il va se marier...

MON AVIS : Film à ne pas confondre avec le succès français mettant en vedette Omar Sy et François Cluzet, Les Intouchables est un petit polar italien plutôt agréable à suivre malgré un manque flagrant de scènes de violence ou d'action et un rythme assez lancinant. Il a pour lui d'avoir John Cassavetes dans le rôle principal et Peter Falk dans celui du caïd de la mafia Charlie Adamo. C'est d'ailleurs lors du tournage de ce film que ces deux acteurs vont devenir des amis inséparables. Cassavetes interprète un truand assez froid, nihiliste, possédant un ego fort, et qui ne reculera devant rien pour mener son projet à bien. Sûr de lui, agissant avec précision, on sent qu'il a de la bouteille dans ce métier. Sa romance avec la sublime Britt Ekland vient adoucir quelque peu son personnage mais en rien sa détermination. La jeune femme deviendra sa complice et lui sera d'une aide précieuse. Peter Falk campe un truand colérique, avide de pouvoir. Il assure d'ailleurs plutôt bien dans ce registre et se révèle crédible. Sa soif d'ascension dans la hiérarchie de la mafia le conduira à commettre quelques erreurs et à se mettre à dos Don Francesco DeMarco, superbement interprété par Gabriele Ferzetti. La mise en scène du film, due à Giuliano Montaldo, est assez classieuse et raffinée. La photographie est très belle et les virées à Las Vegas des protagonistes participent à créer un climat parfaitement adapté à un film de mafia. Scènes de casino, rencontre entre mafieux, punition expéditive, interrogatoire violent, hommes de main méthodique et sans pitié, on a tous les éléments qui feront par la suite le succès de films tels Le Parrain, Les Affranchis ou Casino. Les Intouchables se montre évidemment bien plus modeste que les classiques précités mais parvient à faire illusion sans trop de difficulté. On aurait aimé un peu plus de nervosité ou un peu plus de rafales de mitrailleuses mais le réalisateur préfère suivre au plus près le destin de Hank McCain. De sa sortie de prison à la préparation de son casse puis de sa fuite en compagnie de sa ravissante épouse, rien n'échappe à l’œil de la caméra de Giuliano Montaldo. Et surtout pas la rencontre avec son ex-compagne de braquage, interprétée par Gena Rowlands, madame John Cassavetes dans la vie. Chouette. On notera par contre quelques menus soucis au niveau de la facilité du scénario ou du comportement de certains personnages (la première rencontre entre Cassavetes et Britt Ekland est assez froide, même quand ils font l'amour et le lendemain, elle lui dit qu'elle l'aime, avec un grand sourire et vont se marier...). Parfois, on se demande si le film sait sur quel pied danser (film de mafia puis film de hold-up puis film de vengeance) mais au final, avec son rythme contemplatif et son casting, Les Intouchables s'en sort bien et se révèle être une découverte intéressante sans être transcendante, portée par une partition musicale d'Ennio Morricone qu'on a connu plus inspiré. Un bon film, un peu trop classique, un peu trop rigide certes, mais pas déplaisant en tout cas et qui devrait satisfaire les fans de polar 50's.

* Disponible en BR chez Blue Underground

NOTE : 4/6


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