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mercredi 13 avril 2016

ROBOCOP (2014)

ROBOCOP
(Robocop)

Réalisateur : José Padilha
Année : 2014
Scénariste : Joshua Zetumer, Edward Neumeier, Michael Miner
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Jackie Earle Haley...



L'HISTOIRE : En 2029, la criminalité ne cesse d'augmenter. La société OmniCorp a mis au point des cyborgs capable de gérer des conflits dans les pays étrangers. Mais en Amérique, le sénat, ainsi qu'une grande majorité de la population, refuse de donner son accord pour que des robots patrouillent dans les rues afin de faire régner l'ordre. Jusqu'au jour où le policier Alex Murphy est victime d'un attentat qui ne lui laisse quasi aucune chance de survivre. Un sujet de choix pour le scientifique Dennett Norton qui parvient à sauver Murphy en le transformant à son tour en cyborg. Mais à la différence des autres prototypes, il a laissé à Murphy sa part de conscience...

MON AVIS : L'annonce d'un remake du Robocop de Paul Verhoeven ne m'avait guère emballé et voir le résultat ne m'a jamais paru une nécessité, le film de 1987 étant pour moi un classique majeur qui n'a pas besoin d'être remis au goût du jour. Ce Robocop 2014 étant diffusé sur une chaîne du satellite, j'en ai toutefois profité pour le visionner en cette journée du 12 avril 2016, ne voulant pas mourir idiot ou passer à côté d'un film divertissant et énergique. A l'arrivée, j'aurais dû rester sur ma première impression, ce qui m'aurait évité de perdre mon temps. Ce n'est pas que le film de José Padilha soit si désagréable que ça (encore que...), c'est juste qu'il n'apporte absolument rien de neuf à l'original. Scénarisé par Edward Neumeier et Michael Miner (les scénaristes de la version 1987 !), Robocop 2014 reprend à peu de chose près les thèmes du film de Verhoeven : des robots "sans conscience" représente-t-il un danger pour les humains puisque se contentant de suivre un programme et ne s'adaptant pas aux situations ? Un robot avec "une conscience" sera-t-il aussi efficace si ses émotions le régissent ? Et quel sera la place de "cette conscience" dans son corps de métal ? Rien de neuf à l'horizon donc. On a également droit au journal télévisé, peut-être plus percutant dans cette version moderne puisque le présentateur (Samuel L. Jackson) prend directement parti pour l'adoption du texte permettant à OmniCorp de placer ses cyborgs dans les rues américaines, vantant la puissance de l'Amérique et accusant directement le sénat d'être à la solde des voyous puisque refusant que des robots nettoient les rues de la criminalité. Une approche politique qu'on trouvait aussi dans le film de Verhoeven mais encore plus développée ici et qui met en avant le pouvoir des médias sur la foule, parvenant à faire influer ses choix par des campagnes publicitaires bien ciblées. Par contre, l'amateur venu voir un film d'action énergique bénéficiant des dernières technologies en terme d'effets-spéciaux en sera pour ses frais. Bien sûr, les effets-spéciaux tiennent la route (manquerait plus que ça !) mais quel manque de punch dans les scènes de combats ! Il n'y a aucune séquence d'action de Robocop 2014 qui donne la banane. Même la séquence dans laquelle Murphy-Robocop doit faire ses preuves en éliminant des dizaines de cyborgs est d'une mollesse à faire peur, là où chaque apparition de Robocop dans le film de 1987 nous faisait avoir la bave aux lèvres. Il en va de même pour la première introduction à l'écran du héros-titre. On ne ressent absolument rien le concernant, aucune empathie ni aucune jubilation. Il est là, c'est bien. Je n'ai pas trouvé la nouvelle armure très efficace d'ailleurs, mon côté nostalgique préférant mille fois celle de 87. Comme quoi la modernité ne fait pas tout. On appréciera les quelques clin d'oeil censés faire plaisir aux fans de l'original, comme une petite utilisation du thème musical, une vision de l'armure de 87 ou la présence d'ED 209 en version plus moderne mais qui n'est plus ici qu'un simple faire-valoir et n'a pas grande utilité. Pour corser le tout, le film est exempt de toute violence frontale et de tous effets gore. Exit également le méchant charismatique comme pouvait l'être le psychotique Clarence Bodicker dans la version 87. En lieu et place, on a un pauvre trafiquant dont on oublie l'existence en une fraction de seconde. Et ce n'est pas la présence de Michael Keaton, Jackie Earle Haley ou de Gary Oldman (qui s'en sort plutôt bien pourtant) qui va venir rehausser l'intérêt de ce remake hautement dispensable. Bref, encore un remake raté qui aurait mieux fait de rester dans les cartons des producteurs.

NOTE : 1/6


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