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dimanche 14 août 2016

LES DENTS DE LA MER

LES DENTS DE LA MER 
(Jaws)

Réalisateur : Steven Spielberg
Année : 1975
Scénariste : Carl Gottlieb, Peter Benchley
Pays : Etats-Unis
Genre : Aventure
Interdiction : -12 ans
Avec : Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Gary...


L'HISTOIRE : La ville d'Amity possède une station balnéaire réputée et tout est mis en oeuvre pour attirer le touriste, surtout que la célébration du 4 juillet va bientôt avoir lieu. Malheureusement pour le maire et le chef Brody, un requin va venir semer la terreur en faisant plusieurs victimes. Quint, un chasseur de requin, propose de louer ses services pour se débarrasser du squale. Dans le même temps, le chef Brody demande à Hooper, un océanographe, de venir leur prêter main forte...

MON AVIS : Chef-d'oeuvre absolu qui a terrorisé des millions de vacanciers (impossible pour ma part d'aller me baigner en mer sans penser au moins quelques secondes à ce film), Les Dents de la Mer défie le temps et continue de marquer les esprits. Mise en scène maîtrisée, casting hors-pair, musique magistrale et séquences anthologiques rythment cette aventure angoissante à souhait dans sa première partie et jouissive dans sa seconde. L'introduction du film et cette première attaque du requin sur une pauvre nageuse est certainement l'une des plus saisissantes jamais vu sur un écran. La nageuse est malmenée, ballottée telle une poupée de chiffon au milieu des eaux noires et on ressent dans nos chairs la puissance de son agresseur qu'on ne voit pas mais dont on connaît la nature exacte. Une scène magistrale et d'une rare puissance. L'art de la suggestion, Steven Spielberg le maîtrise admirablement bien durant une bonne partie du film, jouant habilement avec les nerfs du spectateur en utilisant la caméra subjective qui zigzague entre les jambes des baigneurs, tous proies potentielles du squale, le tout sur la musique culte de John Williams qui fait elle aussi monter la tension d'un cran. La géniale séquence dans laquelle deux gamins s'amusent avec un aileron de carton-pâte a terroriser les baigneurs alors que le véritable requin se trouve dans l'étang adjacent est à tomber par terre au niveau du suspense développé et de la maîtrise du réalisateur à jouer avec le public. La seconde partie du film, celle qui envoie les trois protagonistes principaux en pleine mer traquer le squale est tout aussi intéressante, même si elle joue moins avec le suspense et se montre plus démonstrative, plus spectaculaire. La première apparition du requin, devant un chef Brody médusé et qui prononcera une réplique devenue culte ("il nous faudrait un plus gros bateau") m'a littéralement fait jubiler la première fois que j'ai vu ce film, étant très amateur de requin et de "shark movie". Outre l'aspect gigantesque du requin (dont la maquette géante a causé bien des soucis à Spielberg et son équipe de techniciens), cette partie est aussi l'occasion de faire encore plus ample connaissance avec les héros, et notamment Quint (admirable Robert Shaw), dont le récit-souvenir (tiré d'un fait divers bien réel) nous émeut et nous bouleverse. Sa mort n'en sera que plus cruel. Avec son tournage des plus chaotiques, Les Dents de la mer aurait pu ne jamais voir le jour. Une grande perte pour le 7ème art, indubitablement. Lors de sa sortie aux USA, le film, qui a coûté dans les 8,000,000$ en rapporte déjà 7,061,513$ rien que le premier jour. Succès immédiat à travers le monde également. Les Dents de la Mer a inventé le "blockbuster" et son aura rayonne encore de nos jours. A voir et revoir sans jamais se lasser...

NOTE : 6/6


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