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LA FORME DE L'EAU

LA FORME DE L'EAU
(The Shape of Water)

Réalisateur : Guillermo del Toro
Année : 2018
Scénariste : Guillermo del Toro, Vanessa Taylor
Pays : Etats-Unis
Genre : Fantastique, Romance
Interdiction :/
Avec : Sally Hawkins, Octavia Spencer, Michael Shannon, Richard Jenkins, Doug Jones...


L'HISTOIRE : Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultra-secret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres : un être amphibien, trouvé en Amazonie, se voit devenir la source d'intérêt numéro 1 des USA et de la Russie, alors en pleine guerre froide. Elisa va prendre la créature en compassion...

MON AVIS : Avec ses quatre Oscars, dont celui du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur, le dernier film en date de Guillermo del Toro a su toucher autant les fans du réalisateur mexicain qu'un public plus lambda, plus "généraliste". La Forme de l'Eau, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est le dixième long métrage de Del Toro. Fidèle à ses aspirations, il nous propose un film fantastique d'une beauté picturale exemplaire, dans lequel le "héros" est un "monstre", une créature comme il les affectionne et qui se révélera bien plus humaine que les humains. Cette créature, croisement entre le Gill-Man de La Créature est parmi nous et le Abe Sapiens des deux Hellboy, est fort réussie et saura toucher le cœur des amateurs de romance inattendue et originale. Seulement voilà. Encore faut-il y croire à cette histoire d'amour entre une muette et un être amphibien. En ce qui me concerne, je suis mi-figue, mi-raisin. Bien sûr, je reconnais que cette fable, ce conte qui mêle féerie, fantastique, guerre froide et ode à la tolérance face à la différence est bien filmé, bien mis en scène. Le casting s'avère convaincant, notamment Michael Shannon, parfait dans le rôle du pourri de service dont on ne souhaite qu'une seule chose : qu'il crève dans d'atroces souffrances ! La reconstitution de l'époque est elle aussi assez remarquable dans le fourmillement de détails proposé par Del Toro et son équipe de décorateurs. Seulement, la beauté picturale de l'ensemble ne peut faire oublier les maigres enjeux du scénario, son manque de rebondissement, ses nombreuses scènes s'intéressants à des personnages secondaires faisant passer la romance hors-norme au second plan et son manque de réelle originalité. Cette version aquatique de La Belle et la Bête est un joli film, on est d'accord, mais qui se révèle assez niais la plupart du temps et surtout peu crédible. Sous prétexte que l'héroïne est muette et qu'elle se sent différente des gens depuis son enfance, Del Toro la fait tomber raide dingue d'une créature bizarroïde juste parce que cette dernière accepte de manger des œufs et qu'elle est sensible à la musique ? Je grossis un peu le trait mais j'ai trouvé ce coup de foudre un peu rapide, même pour Cupidon. La scène d'amour dans une salle de bain transformée en piscine est très fleur bleue, très  poétique un peu culotté même il est vrai mais ce sera bien la seule prise de risque du film. Il reste que La Forme de l'Eau est agréable à regarder mais je ne lui ai rien trouvé de transcendant non plus, à contrario d'un Labyrinthe de Pan autrement plus excitant et enivrant et qui, lui, pour le coup, aurait mérité les Oscars décerné à La Forme de l'Eau. Un joli conte, que j'ai pris plaisir à voir mais je ne pense pas y  revenir une seconde fois pour ma part.


1 commentaire:

  1. Pas du tout aimé. J'y suis resté hermétique, contrairement à son sublime "Labyrinthe de Pan". Quant à "Pacific Rim", il ne m'inspire absolument. J'imagine un gros blockbuster qui tâche. Au final, je ne suis pas fan de ce cinéaste...

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