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mercredi 15 août 2018

ASSASSIN'S CREED

ASSASSIN'S CREED
(Assassin's Creed)

Réalisateur : Justin Kurzel
Année : 2016
Scénariste : Michael Lesslie, Adam Cooper, Bill Collage
Pays : Etats-Unis, France, Angleterre, Hong Kong, Taiwan, Malte
Genre : Aventure, Action, Science-Fiction
Interdiction :-12 ans
Avec : Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Brendan Gleeson...


L'HISTOIRE : Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers. Cette dernière veut que Callum récupère, via les souvenirs de son ancêtre, la pomme d'Eden...

MON AVIS : Tiens, encore une adaptation d'un jeu vidéo à succès. Ce qui, vous en conviendrez, ne veut pas forcément dire qu'à l'arrivée, on aura un bon film. Peu nombreuses sont les adaptations réussies d'un univers vidéo ludique. Assassin's Creed, je connais, j'ai les jeux chez moi. L'annonce de voir débarquer cette licence culte au cinéma m'a intrigué et c'est plutôt confiant que j'attendais les premières réactions du public, surtout que l'acteur principal, Michael Fassbender, s'est investi avec pas mal de passion sur le projet et que le réalisateur choisi, Justin Kurzel, m'avait surpris avec son premier film réalisé en 2011, Les Crimes de Snowtown. Je n'ai pas vu sa version de Macbeth avec justement Michael Fassbender et Marion Cotillard, qu'il dirige à nouveau dans Assassin's Creed. Les premiers échos étaient plutôt mitigés mais comme ma devise est de laisser sa chance à tout film sans me préoccuper de l'avis des autres, j'ai donc emprunter le film à mon neveu et j'ai pu le visionner, avec certes un an et demi environ de retard mais l'important, c'est de voir les films, qu'importe le moment. Bref, voilà, c'est fait, j'ai vu Assassin's Creed. Vous le savez si vous me suivez, je suis très bon public, ce qui, pour moi, est une grande qualité car je prend du plaisir à de nombreux film qui sont boudés par un public qui ne sait plus se laisser aller, être diverti simplement et analyse la moindre parcelle d'image pour y trouver des défauts servant leur critique acide et souvent infondée, si ce n'est par la mauvaise foi. Chacun son ressenti après tout. Si ce n'est pas le film de l'année, si je ne crierai pas à la réussite totale, loin de là, j'ai été agréablement surpris par cette adaptation, qui ne lésine pas à mettre en avant la mythologie de la série, surtout le premier jeu, et devrait satisfaire les fans du jeu vidéo justement, au risque de désorienter un peu les néophytes sur le sujet. Le film alterne en effet des séquences se déroulant à notre époque avec d'autres se déroulant en Andalousie, en 1492. Si vous avez déjà joué au jeu vidéo, vous connaissez le principe : un homme, dont un ancêtre faisait partie de la Confrérie des Assassins, est placé, à notre époque, dans un machine révolutionnaire, l'Animus, qui va lui permettre de revivre les souvenirs de cet ancêtre, à l'époque où il a vécu. D'une fidélité assez remarquable à l’univers vidéo ludique de la saga, le réalisateur nous offre donc tout ce qu'on attend d'un film qui s'appelle Assassin's Creed : l'entreprise Abstergo, dirigée par les templiers ; la machine Animus permettant de revivre le passé, au look plus cinématique par contre qu'un simple caisson ; des allers-retours entre présent et passé ; des assassins en costumes à capuche ; l'aigle qui suit les assassins et nous propose de jolis plans aériens ; la lame rétractable, arme préférée des assassins ; des sauts dans le vide à des hauteurs vertigineuses ; une reconstitution d'époque dans des paysages magnifiques, avec des tas de bâtiments à escalader pour les assassins ; des combats musclés où les capacités physiques des assassins sont bien mises à contribution ; un contraste total entre les scènes du présent (dans un laboratoire, avec des tonalité bleu, froide) et celles du passé (inquisition espagnole, désert, minarets et tonalité jaune, chaleureuse) et j'en passe. Difficile de faire la fine bouche et la réalisation de Justin Kurzel, pas vraiment spécialisé dans ce type de film d'action à gros budget, convient parfaitement à l'aventure. Les scènes d'action, parfois un peu "à la Matrix", avec quelques ralentis et chorégraphies bien senties, remplissent le cahier des charges et s'avèrent efficaces, sans en faire trop non plus et tout miser sur le spectaculaire. J'ai vraiment apprécié toutes les séquences se déroulant dans le passé et qui donnent tout son intérêt au film. Michael Fassbender dans le rôle du double-héros (passé et présent) s'en sort haut la main et accompli quelques prouesses physiques lors des combats, ce qui leur donne une bonne dynamique. Marion Cotillard, ravissante, interprète une scientifique à la solde de son père, ce dernier étant joué par un Jeremy Irons, assez transparent ici. Divertissant dans son ensemble, le film aurait pu durer plus longtemps, pour prendre le temps d'expliquer plus en détail les relations entre templiers et assassins. En 116 minutes, le scénario n'a pas pu être développé à ce niveau et c'est ce qui laissera sûrement sur le carreau le spectateur qui ne connaît pas l'univers des jeux vidéos. Le final laisse évidemment présager d'une suite et honnêtement, ça ne me dérangerait pas qu'elle voit le jour car je retournerai bien à la suite de Michael Fassbender et Marion Cotillard, pour explorer plus avant le mystère de la confrérie des assassins et leur Credo...


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