LE CHEVALIER DU CHÂTEAU MAUDIT
(Il cavaliere del castello maledetto)
Réalisateur : Mario Costa
Année : 1959
Scénario : Sergio Corbucci, Piero Vivarelli
Pays : Italie, France
Genre : Aventure
Interdiction : /
Avec : Luciano Marin, Massimo Serato, Irène Tunc, Luisella Boni, Pierre Cressoy...
L'HISTOIRE : Le perfide Ugo de Collefeltro a fait jeter en prison son oncle le duc Oliviero et pris sa place sur le trône de Valgrado. Devant l’oppression subie, les gens du pays déplorent la disparition de leur ancien maître. Quand Isabelle, la fille du duc, revient au château, elle est demandée en mariage par son cousin Ugo. Elle fait alors connaissance avec le mystérieux Chevalier Noir, qui défend les paysans contre le tyran...
MON AVIS : Ah, que ça fait plaisir de se replonger dans les films de chevalerie et de cape et d'épée qui ont bercé mon enfance et mon adolescence ! Même s'il n'atteint pas les sommets du genre et n'égale en rien des titres prestigieux comme Scaramouche ou Le Prisonnier de Zenda par exemple, Le Chevalier du Château Maudit, coproduction Italo-française réalisée par Mario Costa en 1959, possède suffisamment d'arguments pour nous faire passer un bon moment devant notre écran. Avec son justicier dissimulé derrière un casque de chevalier qui protège les innocents et le peuple face aux agissements d'un vil tyran, nous rappelant évidemment le fantastique personnage de Zorro entre autres, le film de Mario Costa déballe avec une fougue relative son histoire et ses rebondissements, ponctués par plusieurs affrontement à l'épée et scènes de bagarres. On nage ici dans le cinéma d'aventure d'antan, le vrai cinéma populaire destiné à tous les publics. Parmi les ingrédients qui font fonctionner le film, on a l'intrigue, certes classique, qui met en place un vil complot destiné à s'emparer du pouvoir et fomenté par le méchant capitaine Ugo de Collefeltro (Massimo Serato), qui est aidé par ses hommes de mains, Astolfo (Pierre Cressoy) et Guidobaldo Fortebraccio (Livio Lorenzon) mais également par la rusée marquise Fiamma (Irène Tunc), toute aussi avide de pouvoir que son maître. Ce quatuor diabolique a mis aux fers le vrai dirigeant de la ville, le vieux comte Oliviero (Carlo Tamberlani), et sème désormais la terreur parmi les paysans, leur réclamant les trois quarts de leur récolte par exemple. Nos malheureux habitants ne peuvent compter que sur leur ange casqué, qui n'hésite pas à entretenir l'esprit de rébellion et à affronter les gardes du capitaine Collefreto. Ce scénario est signé par Piero Vivarelli et un certain Sergio Corbucci ! Si l'identité secrète du chevalier noir se devine assez rapidement et assez facilement, cela n'entrave en rien le plaisir ressenti à suivre ses exploits. Comme dans tout film de chevalerie, il y aura bien sûr une princesse à sauver, ce sera ici la comtesse Isabella, fille du comte Oliviero, interprétée par Luisella Boni. Plutôt bien rythmée, joliment filmé dans de beaux décors naturels, Le Chevalier du Château Maudit se laisse suivre sans ennui et l'aspect nostalgique joue favorablement en sa faveur. Certes, les combats auraient pu se montrer plus énergiques mais n'est pas Stewart Granger qui veut. A noter que l'éditeur nous prévient que la version française propose certains plans filmés différemment de la version originale italienne sous-titrée. De quoi regarder Le Chevalier du Château Maudit deux fois !
* Disponible en DVD chez ARTUS FILMS
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