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CRÉATURE DU DIABLE

CRÉATURE DU DIABLE
(Dead Men Walk)


Réalisateur : Sam Newfield
Année : 1943
Scénario : Fred Myton
Pays : Etats-Unis
Genre : Epouvante
Interdiction : /
Avec George Zucco, Mary Carlisle, Nedrick Young, Dwight Frye, Fern Emmett...


L'HISTOIRE : Le docteur Lloyd Clayton, médecin d'une petite ville, a secrètement assassiné son frère jumeau Elwyn en raison des implications dans des pratiques occultes sataniques de ce dernier. Mais Elwyn revient à la vie, ressuscité sous forme d'un vampire, et commence à assassiner les villageois en les vidant de leur sang. La seule façon pour le docteur Lloyd Clayton d'aider les habitants, c'est de tuer à nouveau son frère Elwyn. Le temps presse car la créature de la nuit tente de vampiriser sa propre nièce, Gayle...

MON AVIS : Le très prolifique Sam Newfield, qui possède une filmographie de plus de 270 titres en tant de réalisateur, est celui à qui l'ont doit ce Créature du Diable, titre français de Dead Men Walk, mis en scène en 1943. Un film méconnu, que je n'avais jamais vu pour ma part et qui s'est révélé être une bonne surprise. Si vous êtes fans des films d'épouvante 30's et 40's, nul doute que vous prendrez vous aussi plaisir à sa vision. Certes, le niveau de qualité n'atteint pas les films phares de ce genre, principalement produits par la Universal entre autres, mais, sans prétention aucune que celle de divertir, Sam Newfield emballe Créature du Diable avec un maximum de bonnes intentions et recycle les figures imposées du film de vampire gothique avec talent, offrant au public une histoire classique dont l'originalité vient du fait que les deux protagonistes principaux sont frères jumeaux; Interprétés à l'cran par le même acteur, George Zucco en l’occurrence, le docteur Lloyd Clayton, pas si blanc que ça puisqu'il a assassiné son frère, va devoir pourtant combattre à nouveau ce dernier, revenu d'entre les morts sous l'apparence d'un vampire buveur de sang grâce à sa pratique de l'occultisme ! Elwyn Clayton est donc devenu une créature du Diable, une créature de la nuit, qui possède, tel Dracula, un sbire totalement dévoué à son service, en la personne de Zolarr, sous-Renfield qui est, quant à lui, joué par une figure légendaire du cinéma d'épouvante, j'ai nommé Dwight Frye ! Oui, le célèbre Renfield du Dracula de Tod Browning, le célèbre Fritz du Frankenstein de James Whale, entre autres prestations mémorables. Il possède toujours sa tête et ses expressions hallucinées ici, mettant tout en oeuvre pour que le docteur Clayton ne découvre pas l'emplacement du cercueil dans lequel dort son frère-vampire. Je vous disais que les clichés du film d'épouvante étaient bien réunis dans Créature du Diable et que Sam Newfield les avaient bien assimilés ! Car outre la présence de cet esclave du vampire, on a la crypte, le cercueil, les traces de morsures au cou des victimes, le pendentif en forme de crucifix pour repousser les assauts du monstre buveur de sang, la victime féminine (Mary Carlisle) qui perd des forces chaque nuit sans que son fiancé et son oncle ne comprennent pourquoi, la horde de villageois en colère, la traque du vampire dans son repaire et j'en passe. L'une des bonnes idées du scénario provient évidemment de la ressemblance physique entre le docteur Clayton et son alter-ego diabolique, ce qui ne manquera pas de créer le trouble parmi les habitants, persuadés qu'ils ont vu leur bon docteur commettre d'affreux crimes ! Il ne peut en être autrement pour eux puisqu'ils ont tous assisté aux funérailles de son frère Elwyn au début du film ! Une petite touche d'humour amusante pour ce film qui reste tout de même assez sérieux dans son traitement et qui possède une ambiance correctement travaillée, malgré une mise en scène assez académique qui empêche le film de se hisser au niveau au rang des productions plus célèbres. On se doute que le budget a du être assez étriqué, comme bien souvent dans ce type de petites productions d'épouvante mais cette exploitation du thème du vampirisme passe bien et n'a pas le temps d'ennuyer vu qu'il ne dure que 64 minutes ! Les très rares effets-spéciaux sont principalement des apparitions / disparitions du vampire, qui ne porte ni cape ni costume trois pièces ! C'est presque un vampire moderne, dont on ne verra jamais non plus les canines aiguisées. La séquence finale, avec beaucoup de flammes, est assez réussie. La présence du fiancé de Gayle Clayton n'est pas vraiment indispensable et n'apporte pas grand chose à l'intrigue au final. Avec son rythme posé et son jeu d'acteurs parfois théâtral, Créature du Diable reçoit souvent de mauvaises critiques de la part du public. Des critiques pas toujours justifiées en ce qui me concerne au vu du résultat correct de l'ensemble. Pas un grand film d'épouvante, c'est sûr, ni un grand film tout court mais une sympathique production 40's qui fait le job si on en n'attend pas trop.

* Disponible en DVD chez -> BACH FILMS <-



1 commentaire:

  1. Lors de sa ressortie en France sous le titre "Le vampire, créature du diable", le nouveau distributeur français avait "agrémenté" son jeu de photos (affichées au "Brady") par des scènes du célèbre film mexicain de Fernando Mendez, "Les proies du vampire". Certains spectateurs ont dû se sentir floués !

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