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dimanche 1 novembre 2020

HEADLESS

 

HEADLESS
(Headless)


Réalisateur : Arthur Cullipher
Année : 2015
Scénario : Nathan Erdel, Todd Rigney
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, Gore
Interdiction : -16 ans
Avec Shane Beasley, Kelsey Carlisle, Ellie Church, Kaden Miller, Emily Solt McGee...


L'HISTOIRE : Un tueur fou, vivant reclus dans une vieille cabane abandonnée et portant un masque de squelette, kidnappe de nombreuses femmes afin de les mutiler, de les décapiter, de gober leurs globes oculaires et de se livrer à des actes sexuels avec leurs têtes tranchées. Qui sera sa prochaine victime ?

MON AVIS : La lecture du synopsis ci-dessus doit logiquement vous faire comprendre à quel type de film on va parler ici : Headless est un film gore qui éclabousse généreusement et ne recule devant aucune atrocité. La genèse d'Headless provient du très bon film Found de Scott Schirmer, dans lequel un ado fan de films d'horreur découvre que son grand-frère est un tueur en série. En fouillant dans la chambre de ce frère psychopathe, l'ado tombe sur une VHS proposant apparemment un film de 1978 qui met en scène un tueur portant un masque de squelette. Une scène ultra gore qui a fait l'effet d'un électro-choc chez les spectateurs de Found. Il n'en fallait pas plus pour que le projet Headless naisse ! L'équipe de Found décide de lancer une campagne de financement pour réaliser le pseudo-film de 1978 avec en vedette notre Skull-Boy adepte de l'ingestion de globes oculaires ! La campagne participative est un carton et le tournage du film est lancé ! Scott Schirmer décide d'être producteur et d'aider l'équipe, la réalisation étant confiée à Arthur Cullipher, qui était le responsable des effets-spéciaux sur Found. Si le film de Schirmer n'était pas un film gore et se montrait des plus intéressants, de par son scénario qui parvenait à créer une ambiance anxiogène et morbide, Headless ne joue pas dans la même cour et verse à 100% dans le gore abject et outrancier, cherchant à révulser le public avec des séquences ultra-violentes dans lesquelles tranchages de membres, énucléations, décapitations et actes sexuels sur des têtes coupées nous sont montrés de manière totalement complaisante et sans aucun hors champ. Les effets gores sont très bien mis en scène et le Skull-Boy va vous en faire voir de toutes les couleurs, le rouge étant bien sûr celle qui sera la plus mise en avant ! Le tout fait à l'ancienne, aucune image de synthèse n'est présente dans Headless et ce n'est pas pour nous déplaire. Si les meurtres sont ritualisés par notre Skull-Boy, et deviennent donc un peu répétitif, le mode opératoire du tueur étant drastiquement le même d'un massacre à l'autre, si on pourra se demander quel plaisir le public peut ressentir à voir ces jeunes femmes se faire charcuter de la sorte, on notera que les scénaristes de Headless ont tout de même travaillé un peu leur histoire et ne se contentent pas d'aligner les carnages durant 85 minutes. Le film propose en effet de nombreux flashbacks nous en apprenant plus sur le Skull-Boy et son enfance. Une enfance difficile vous vous en doutez, le petit garçon vivant avec sa mère tyrannique et sa grande sœur qui ne l'est pas moins avec lui. Enfermé dans une cage durant la journée, victime des brimades de sa sœur et constamment rabaissé par sa mère, notre psychopathe a mené une vie dont personne ne serait sorti mentalement indemne. Libéré à son adolescence de manière brutale, après s'être vengé sur ses deux bourreaux, il va forcément devenir une machine à tuer, vivant reclus dans l'ancienne demeure familiale délabrée, gardant les têtes de sa mère et de sa sœur à occasion. On le voit, Headless a des influences à chercher du côté de Maniac de William Lustig et de Massacre à la Tronçonneuse de Tobe Hooper, le réalisateur Arthur Cullipher nous offrant également une scène de repas bien sympathique et macabre, qui renvoie au chef-d'oeuvre de 1974. Une des bonnes idées du film est d'avoir inclut ce petit garçon à la tête squelettique qui est toujours présent au côté du Skull-Boy. Une métaphore de la conscience du tueur bien sûr, cet esprit enfantin le guidant et lui ordonnant de tueur ses victimes. Le maquillage du crâne est vraiment excellent, bravo aux concepteurs. Il en va de même pour la scène du charnier, bien glauque et au rendu très visuel. Le travail sur les décors et les effets-spéciaux est de grande qualité dans Headless, malgré un budget réduit. On y trouve même une séquence onirique et poétique de toute beauté. Outre les exactions gores du Skull-Boy, on suit en intrigue secondaire les souci de couple de la charmante blondinette Kelsey Carlisle, qui doit gérer son petit ami, un artiste musicien qui n'en branle pas une, préférant boire des bières, fumer de la drogue et faire de la musique pendant que sa copine va bosser en tant que serveuse dans un club de roller. Bien évidemment, le couple finira par se faire kidnapper par le Skull-Boy vers la fin du film, qui se clôture sur une séquence excellente et très nihiliste. Si vous êtes amateurs de barbaque et de tripailles fraîchement déversés à l'écran, si vous ne recherchez pas un scénario subtil et finement ciselé, si vous aimez les films gores, alors Headless est fait pour vous. L'aspect répétitif pourra finir par lasser un peu tout de même mais on ne peut pas dire qu'on soit volé sur la marchandise. Ça charcle, ça gicle, c'est malsain et dégoûtant. C'était le but, c'est réussi...

* Disponible en BOOKBOX DVD avec sous-titres français chez TETRO VIDEO (SOLD OUT !)


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