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samedi 26 mars 2022

MASSACRE AU DORTOIR

 

MASSACRE AU DORTOIR
(Death Dorm / The Dorm that Dripped Blood)

Réalisateur : Stephen Carpenter, Jeffrey Obrow
Année : 1981
Scénariste : Stephen Carpenter, Jeffrey Obrow, Stacey Giachino
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, slasher
Interdiction : -12 ans
Avec : Laurie Lapinski, Stephen Sachs, David Snow, Daphné Zuniga, Pamela Holland...


L'HISTOIRE : Une résidence universitaire va fermer ses portes afin d'être revendue. Après le départ de tous les étudiants, Joanne, Patty, Brian, Craig et Debbie restent seuls pour débarrasser le mobilier et tout nettoyer. Patty surprend un étudiant, John Hemmit, dans l'enceinte de l'établissement. Peu de temps après, des objets disparaissent et un certain malaise s'installe parmi le petit groupe, qui se sent espionné. Quand Debbie doit quitter la résidence et partir avec ses parents venus la chercher, ces derniers se font massacrer...

MON AVIS : Une bande d'amis étudiants décident de réaliser un petit film d'horreur en prenant pour référence le Black Christmas de Bob Clark et le Vendredi 13 de Sean S. Cunningham. Mené par Stephen Carpenter et Jeffrey Obrow, la joyeuse bande réussit à réunir une somme d'environ 100000$ et peut utiliser le matériel de l'école, à savoir une caméra 16mm entre autres. Ils réunissent un casting de parfait inconnu, dont la quasi majorité le restera d'ailleurs, à l'exception d'une certaine Daphné Zuniga dont c'est ici la première apparition sur un écran et qui deviendra célèbre par la suite en intégrant la série-télévisée Melrose Place en 1992. On avait également pu la voir auparavant dans La Folle Histoire de l'Espace de Mel Brooks en 1987 ou dans La Mouche 2 de Chris Walas en 1989. Pas de chance pour elle, elle fera partie d'une des premières victimes du tueur de Massacre au Dortoir, ce qui nous prive assez rapidement de son charme. Gonflé ensuite en 35mm, bénéficiant d'une très bonne partition musicale d'un certain Christopher Young, dont c'est également le premier travail en tant que compositeur (avant de devenir célèbre grâce à La Revanche de Freddy ou Hellraiser 2 entre autres) et surtout d'un savoir-faire dans l'art de la débrouille et du système-D, Massacre au Dortoir fît sensation en rejoignant la liste des Video Nasties en Angleterre ou en voyant certaines scènes de meurtre être censurées dans d'autres pays et acquit une certaine réputation. Le travail dont a fait preuve ces débutants a payé et même si ce slasher de bonne famille n'atteint pas le niveau de ses illustres références, il joue plutôt bien avec les codes du genre et s'avère être un divertissement sympathique à défaut d'être un grand film d'horreur. Les trois scénaristes ont bien assimilé les ficelles du slasher movie et l'amateur aura en effet tout ce qu'il attend : caméra en vue subjective qui traque les futures victimes, coupables potentiels multiples, personnages lambda servant avant tout de chair à saucisse, déambulations dans les couloirs de la résidence universitaire pour faire naître le suspense et, bien sûr, l'essentiel, à savoir plusieurs meurtres sanguinolents à se mettre sous la dent. Ces derniers sont l'oeuvre de Matthew Mungle, qui connaîtra quant à lui une carrière impressionnante dans le domaine des effets-spéciaux et surtout du maquillage et des prothèses, domaine dans lequel il se spécialisera. Malgré un budget réduit, les effets gores passent plutôt bien et le film se montre relativement généreux à ce niveau, avec un couteau tranchant une main, une strangulation, une batte de baseball armée de clous fracassant un crâne, une fille mise dans une cuve d'eau bouillante et surtout un meurtre à la perceuse électrique ! C'est ce dernier qui a provoqué le scandale au niveau de la censure. Des meurtres inventifs et plutôt violents, qui participent pleinement au côté sympa de l'oeuvre. Au bout d'une bonne heure, on nous dévoile qui est le responsable de ce massacre et le film prend une autre tournure durant les vingt dernières minutes, avec une confrontation psychopathe / final girl qui vaut le coup d'oeil et qui se conclue sur une séquence assez surprenante et très originale, qui augmente encore le côté sympathie du film. Alors oui, le film n'a pas que des qualités c'est certain, on passe pas mal de temps dans les couloirs, le rythme n'est pas toujours très enlevé mais en l'état, et en connaissant son processus de fabrication, Massacre au Dortoir reste un petit slasher fauché qui demeure appréciable pour qui est fan du genre. Stephen Carpenter et son comparse Jeffrey Obrow ne s'arrêteront pas là puisqu'ils réaliseront ensemble The Power en 1984 puis The Kindred en 1987. Le film était sortie en VHS en France sous le titre House of Blood.

* Disponible en combo DVD + BR chez -> ELEPHANT FILMS <-
Bonus 
- Le film par Caroline Vié
- Bande-annonce d’époque




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