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mercredi 15 mars 2023

GODZILLA (2014)

 

GODZILLA
(Godzilla)

Réalisateur : Gareth Edwards
Année : 2014
Scénariste : Max Borenstein
Pays : Etats-Unis, Japon
Genre : Action, film catastrophe, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Aaron Taylor-Johnson, Elizabeth Olsen, Bryan Cranston, Ken Watanabe...


L'HISTOIRE : Le physicien Joseph Brody a perdu sa femme il y a 15 ans quand un incident nucléaire a irradié la région de Tokyo. La thèse officielle parle de tremblement de terre mais le scientifique est sceptique et mène son enquête avec son fils Ford, soldat dans la Navy. En fait de catastrophe naturelle, il s'agit plutôt des dégâts d'une créature gigantesque créée à la suite d'essais nucléaires dans le Pacifique. D'autres monstres menacent l'archipel d'Hawaï et la côte Ouest des Etats-Unis. L'armée est mobilisée et menée par l'Amiral William Stenz. Au même moment, la compagne de Ford, infirmière et jeune maman, gère les blessés dans un hôpital de San Francisco...

MON AVIS : Godzilla. Un nom référence pour tout fan de cinéma fantastique qui se respecte. Apparu pour la première fois sur un écran de cinéma en 1954, ce célèbre monstre japonais a depuis été la vedette de dizaines de films tournés au Japon, avant que les Américains ne tentent de se l'approprier en 1997 avec le Godzilla de Roland Emmerich. En 2014, c'est le réalisateur de Monsters, Gareth Edwards, qui se retrouve avec la périlleuse mission de livrer une nouvelle aventure du monstre atomique, une sorte de film hommage à la créature de la firme Toho mais avec une modernité de tous les instants. A ce niveau, on peut dire sans hésitation que la mission est remplie : on a un véritable film catastrophe bardé d'effets visuels absolument bluffants, de décors ravagés restituant parfaitement la destruction massive engendrée par les monstres du film, avec un travail sur le réalisme qui fait plaisir à voir : façades de bâtiments détruits, ponts ravagés, rues défoncées et emplies de gravats, tout est fait pour nous mettre en situation de catastrophe extrême. Les effets spéciaux sur les deux créatures se révélant être une menace pour l'humanité sont également au diapason, même si on regrettera un peu que leur look renvoie aux monstres du film Cloverfield. Quant à Godzilla lui-même, il est majestueux et vraiment superbe. Maintenant, le film risque de provoquer un double-sentiment de par son traitement : l'enthousiasme et la frustration. L'enthousiasme pour tout ce que je viens d'évoquer et qui font du film de Gareth Edwards un bon film, auquel viendra s'ajouter le choix du casting, avec Aaron Taylor-Johnson qui joue le héros principal du récit, la magnifique Elizabeth Olsen dans un rôle secondaire mais qui irradie chaque scène dans laquelle elle apparaît, Bryan Cranston, le Walter White de Breaking Bad bien sûr, dans un rôle assez court mais ça fait toujours plaisir de le voir à l'écran, Juliette Binoche, une française dans un rôle encore plus court mais intéressant ou Ken Watanabe, qui joue un savant asiatique. Tout semble donc réuni pour faire de Godzilla 2014 une pure réussite. Seulement, il y a un hic tout de même : le temps de présence à l'écran des monstres et, plus encore, de Godzilla, reste trop en deçà des attentes du public. Il faut quand même attendre plus de 50 minutes avant de voir Godzilla et encore, pour une scène où il disparaît de l'écran assez rapidement. Il manque également une vraie part de titanesque aux séquences d'action faisant se combattre les monstres, on est loin d'un Kong Skull Island ou même d'un Pacific Rim par exemple en matière de démesure ou d'affrontements spectaculaires. Ce qui entraîne donc une réelle frustration chez le public, qui s'attendait à assister à un choc des titans, qu'il n'aura donc pas vraiment. Reste donc une production à gros budget qui a soigné son design, son casting, son récit mais qui manque de scènes vraiment épique pour convaincre totalement, surtout que la plupart des séquences mettant en vedette les monstres se déroulent dans la pénombre la plupart du temps. Même s'il parvient à convaincre, on se dit que ce Godzilla 2014 aurait pu encore plus percutant ou impressionnant.

  

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