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samedi 4 mars 2023

SHARK BAY

 

SHARK BAY
(Shark Bait)

Réalisateur : James Nunn
Année : 2022
Scénariste : Nick Saltrese
Pays : Angleterre, Malte
Genre : Thriller, Horreur, sharksploitation
Interdiction : /
Avec : Holly Earl, Jack Trueman, Catherine Hannay, Thomas Flynn...


L'HISTOIRE : Un groupe de cinq amis fête le Spring Break et, après une soirée bien arrosée, décide d'emprunter sans permission deux jet-skis. Conduisant leurs engins de manière irraisonnée en pleine mer, ils ont un accident, perdent un des jet-skis et se retrouvent avec un blessé. Manque de bol, un grand requin blanc est de passage dans le coin et se retrouve irrémédiablement attiré par l'odeur du sang...

MON AVIS : Énième film de Sharksploitation, genre ô combien apprécié des fans mais qui comporte généralement plus d’œuvres mineures, voire bas de gamme, que de petits classiques, notamment depuis que la firme Asylum enchaîne les productions de ce type. Parmi les franches réussites, on citera à titre d'exemple les biens connus Les Dents de la Mer, La Mort au Large, Peur Bleue ou The Reef. En 2022, James Nunn, réalisateur de quelques thrillers et autres films d'action passés relativement inaperçus par chez nous (Tower Block en 2012, Eliminators en 2016, The Marine 5 en 2017, The Marine 6 en 2018 ou One Shot en 2021) s'attelle à la tâche de nous proposer un nouveau film de requin avec Shark Bay. Va-t-il réussir à donner un nouveau souffle au genre ? Pas vraiment. Si l'histoire n'est pas plus bête qu'une autre et place cinq protagonistes en pleine mer, isolés de tout et n'ayant que pour seul possibilité de survie que de réussir à se maintenir sur un jet-ski défectueux, on ne peut pas dire que les événements proposés fassent dans l'originalité. Qui plus est, la caractérisation des cinq personnages n'offre aucune nouveauté : on a toujours le couple qui a quelques problèmes relationnels, avec l'héroïne qui va découvrir que son petit ami l'a trompé avec sa meilleure amie qui est bien sûr présente dans l'aventure, ou bien notre héroïne, présentée comme une gentille fille un peu trop sage, qui va se révéler au fil du drame et devenir la final girl, comme on s'y attendait. Ajoutons évidemment la soirée trop arrosée qui provoque un accident, les problèmes de réseaux téléphoniques - un classique - les tentatives de rejoindre à la nage une embarcation éloignée et j'en passe et vous aurez tous les poncifs réunis en un film. Le casting, composé de jeunes acteurs, ne s'en sort pas trop mal, et notamment l'héroïne précitée, à savoir Holly Earl. Niveau mise en scène, là encore, rien de nouveau à l'ouest mais ça fait le job, avec de belles séquences en prises de vue sous-marine, qui font monter un peu la tension, ou de beaux plans aériens renforçant l'impression de solitude en pleine mer. Maintenant, le principal : le requin.  Ici, c'est un grand requin blanc et le film alterne, je pense, avec des images d'un vrai requin et d'autres en CGI, nettement moins convaincantes malheureusement. Certaines attaques du squale ne peuvent faire illusion, comme celle où il attaque le jet-ski et pour laquelle on distingue clairement les effets visuels. Avec seulement cinq personnages, on se doute également que le nombre de morts va être de trois ou quatre, ce qui fait que l'ensemble manque clairement de mordant, même si on trouve une chouette mort, celle de Milly (Catherine Hannay), qui se retrouve coupée en deux au niveau du bassin, ce qui serait un hommage à la mort de Quint dans Les Dents de la Mer apparemment. Au final, Shark Bay se classe dans une bonne moyenne, et malgré un budget dont on se doute qu'il n'est pas faramineux, James Nunn s'en tire avec les honneurs, si ce n'est qu'il ne révolutionne rien et ne propose rien qui n'ait pas été vu ailleurs. 

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