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lundi 20 mars 2023

BONS BAISERS DE RUSSIE

 

BONS BAISERS DE RUSSIE
(From Russia with Love)

Réalisateur : Terence Young
Année : 1963
Scénariste : Richard Maibaum, Berkely Mather
Pays : Angleterre
Genre : Espionnage
Interdiction : /
Avec : Sean Connery, Daniela Bianchi, Robert Shaw, Lotte Lenya, Pedro Armendáriz...


L'HISTOIRE : En pleine guerre froide, le dernier joyau technologique soviétique, le Lektor, est convoité par le SPECTRE, la redoutable organisation criminelle dont faisait partie le Dr. No, et par les services secrets britanniques qui chargent Bond de le récupérer. Mais cette affaire cache en réalité une redoutable mise en scène du SPECTRE pour piéger 007 en misant sur son point faible : les femmes...

MON AVIS : Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve le réalisateur Terence Young, les scénaristes Richard Maibaum, Berkely Mather et Johanna Harwood (en tant qu'adaptatrice du roman pour cette dernière) ainsi que le compositeur John Barry au générique de Bons Baisers de Russie, seconde aventure cinématographique du héros créé par Ian Fleming. Un héros toujours interprété par Sean Connery bien sûr, qui prête à nouveau à merveille ses traits et son charisme animal à James Bond 007. Ce second épisode était d'ailleurs considéré par l'acteur comme son préféré parmi les sept auxquels il a participé au sein de la saga. Qui dit James Bond dit Bond Girl et c'est la ravissante Daniela Bianchi qui est l'heureuse élue, jouant le personnage de Tatiana, une espionne russe engagée pour séduire l'agent secret britannique. Ce qu'elle ignore, et c'est ce qui en fait un personnage attachant, c'est qu'elle est en réalité à la solde du SPECTRE, dont nous découvrons le N°1, Ernst Blofeld, visage et silhouette toujours cachés et caressant un chat angora, ce qui ne manquera pas de nous rappeler aux bons souvenirs du dessin-animé L'inspecteur Gadget et son fameux ennemi, le Dr. Mad. S'il y a quelque chose qui frappe à la vision de Bons Baisers de Russie, et si on le compare au film précédent, James Bond contre Dr. No, c'est une certaine retenue au niveau des scènes d'action, qui ont été mises de côté au profit d'une intrigue plus fouillée et qui fait la part belle à l'espionnage. Le but des divers protagonistes de l'histoire est de récupérer un décodeur qui donnera une longueur d'avance au pays qui l'aura entre ses mains. Dans le camp ennemi, celui du SPECTRE donc, cette mission est doublée d'une volonté de vengeance envers Bond, qui a tué le Dr. No. On appréciera les références au premier film de la saga, ce qui confère à cette suite une belle continuité. Peu d'action au programme mais ça n'empêche nullement Bons Baisers de Russie d'être un très bon film d'espionnage et, de surcroît, un très bon James Bond !  La relation de 007 avec Tatiana, la séquence chez les gitans, la menace permanente envers le héros qu'on ressent dès que Robert Shaw est à l'écran et la formidable et longue scène se déroulant dans le train vers la fin du film font de cette suite un spectacle prenant en tendu, auquel on ajoutera cette fameuse valise truffée de gadgets fourni par Q ou cette chaussure qui peut laisser apparaître une lame empoisonnée. Bons Baisers de Russie se veut presque plus romanesque que cinématographique dans son approche et son ambiance. On navigue entre Venise, Istanbul, Londres et Zagreb, le tout sur un rythme dynamique. On note aussi l'apparition d'une scène pré-générique, une idée qui sera reprise par la suite. Elle est excellente ici et en surprendra plus d'un. Les fans de la Hammer apprécieront également de voir Martine Beswick (malheureusement créditée en tant que "Martin Beswick" au générique suite à une erreur) dans la scène se déroulant chez les gitans. Bons Baisers de Russie est un 007 de grande qualité au final, ce qui lui vaudra d'être adapté en jeu vidéo en 2005.
 

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