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dimanche 26 mars 2023

LES DEMONS DU MAÏS (2020)

 

LES DEMONS DU MAÏS
(Children of the Corn)

Réalisateur : Kurt Wimmer
Année : 2020
Scénariste : Kurt Wimmer
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Elena Kampouris, Kate Moyer, Callan Mulvey, Bruce Spence, Jayden McGinlay...


L'HISTOIRE : Les enfants d'une petite ville du Nebraska, sous l'impulsion de la jeune Eden, 12 ans, décident de fomenter une terrible vengeance à l'encontre de leurs parents, qu'ils accusent d'avoir ruinés les champs de maïs de par l'utilisation de pesticides, les privant alors d'un avenir serein, la culture du maïs étant la seule ressource de la ville...

MON AVIS : Décidément, la nouvelle de Stephen King, Les Enfants du Maïs, parue en 1977 dans le magazine Penthouse puis en 1978 dans le recueil Danse Macabre, n'en finit plus de se voir adapter, remanier, remaker, rebooter puisque le film de Kurt Wimmer dont je vais vous parler ici est le onzième film de la saga, dont le premier volet est sorti en 1984. Les Démons du Maïs version 2020 est un épisode à part, une sorte de reboot moderne qui va surfer sur les thématiques actuelles de la société, à savoir l'écologie et l'avenir que les adultes laissent à leurs enfants. Le réalisateur Kurt Wimmer, à qui l'on doit Equilibrium en 2002 et Ultraviolet en 2006, injecte donc ces thèmes au sein de l'intrigue concoctée par Stephen King, prenant par la même occasion de grandes libertés avec la nouvelle de ce dernier même s'il en utilise certains éléments, dont la fameuse créature vivant dans le maïs et ce faisant appeler "Celui Qui Règne sur les Sillons". On pourrait voir cette version 2020 comme une sorte de préquelle nous expliquant pourquoi les enfants ont décidé de massacrer tous les adultes de leur petite ville. La réponse est simple : leurs parents ont souillé les champs de maïs en utilisant des pesticides et autres produits dangereux, ce qui n'a pas eu l'effet escompté sur la récolte. Pire que tout, les membres du conseil de la ville ont décidé que la culture du maïs n'est plus rentable et ont voté l'abandon et la revente des parcelles à des investisseurs afin de gagner de l'argent. En clair, et ce n'est pas Greta Thunberg qui viendra les contredire, les enfants accusent leurs parents d'avoir ruiné leur avenir ! Sous l'impulsion d'Eden, une jeune fille de 12 ans (très bien jouée par la jeune Kate Moyer, qui, même si elle n'atteint pas le niveau du gourou Isaac du premier film, s'en sort vraiment bien avec ses expressions de visage et son sourire machiavélique), les enfants vont donc se rebeller et préparer une vengeance qui s'annoncera sanglante, histoire d'éradiquer les adultes et de reprendre en main l'avenir de leur ville, voire même d'étendre la rébellion à d'autres villes par la suite. On aura donc quelques morts violentes à se mettre sous la dent, avec des effets malheureusement amoindris par l'utilisation de CGI. Pour tenter d'arrêter Eden et sa secte du maïs, on trouve Boleyn Williams, surnommée "Bo", et qui va tout faire pour empêcher le massacre. Très clairement, l'actrice qui lui donne corps, à savoir Elena Kampouris, tire le film vers le haut et livre une solide prestation, pas toujours aidée par les réactions de son personnage il faut bien le dire. Et tirer le film vers le haut n'est pas évident parce qu'il faut bien avouer que Les Démons du Maïs version 2020 n'est pas un très bon film. Visuellement, Kurt Wimmer ne s'en sort pas trop mal, surtout quand il filme les étendues de maïs bougeant au gré du vent ou semblant être animées de vie propre. L'idée de filmer la fameuse créature du maïs et de la faire intervenir et interagir avec les enfants est bonne sur le papier, un peu moins dans le film, avec un look nous rappelant le Groot adulte des Gardiens de la Galaxie. Les adultes ont un comportement inadéquat, ne cherchant jamais à s'enfuir ou a résister face à leur progéniture. Le rythme est souvent mollasson et les événements s'enchaînent sans véritablement nous passionner. Il manque en fait une ambiance, une atmosphère inquiétante, comme celle du film de 1984. Au final, cette version 2020 vaut principalement pour son utilisation de thèmes actuels mais le résultat nous paraît assez vain en fin de compte. Le film a été présenté en festival en 2020 puis il est tombé dans l'oubli avant d'être diffusé sur Shudder en 2023. Pas un bon signe...

  

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