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mardi 16 février 2021

THE GATE

 

THE GATE
(The Gate)

Réalisateur : Tibor Takacs
Année : 1987
Scénariste Michael Nankin
Pays : Canada
Genre : Fantastique
Interdiction : /
Avec : Stephen Dorff, Christa Denton, Louis Tripp, Kelly Rowan, Jennifer Irwin...


L'HISTOIRE Profitant de l'absence de leurs parents lors d’un week-end, Alexandra organise une fête avec ses amis dans la maison familiale, tandis que son jeune frère Glen découvre avec son copain Terry un trou profond dans le jardin. Ils réalisent que celui-ci est un passage menant dans une autre dimension peuplée d’entités maléfiques. Les deux garçons vont alors tout mettre en œuvre afin de repousser les forces démoniaques avant que celles-ci ne transforment leur vie en véritable cauchemar...

MON AVIS : Réalisé en 1987 par Tibor Takacs, futur metteur en scène de Lectures Diaboliques, The Gate 2, d'une poignée de film d'action 90's puis de nombreux films d’agressions animales horrifiques tels Ice Spiders, Megasnake, Killer Rats ou Kraken, voici donc The Gate, petite série B qui a pas mal cartonnée à l'époque, notamment en VHS. C'est un film typique 80's, qui peut franchement servir de tremplin aux parents fans du genre qui voudraient former, en douceur, leur progéniture au cinéma fantastique et horrifique. Le film plaira, en effet, principalement aux jeunes enfants et adolescents puisqu'il met justement en vedette un trio d'ados, à savoir le jeune Glen (Stephen Dorff, alors âgé de 14 ans et totalement méconnaissable ici), sa grande sœur Alexandra (Christa Denton, qui n'a pas fait carrière dans le cinéma) et Terry, le camarade de Glen (Louis Tripp, qu'on reverra dans The Gate 2 et qui n'a pas fait carrière lui non plus dans le cinéma). Les amateurs, alléchés par les petites créatures présentes sur l'affiche française du film, devront néanmoins patienter plus de 45 minutes avant que ces dernières n'apparaissent à l'écran. C'est un peu le problème de The Gate, qui ne propose pas grand chose durant ses premières quarante-cinq minutes hormis des scènes assez banales entre nos ados. Se servant de l'absence de ses parents aux domicile familial, Alexandra organise une fête avec ses amis, pendant que son frère reste dans sa chambre avec Terry. Discussions entre filles, tentative de séduction d'un garçon et j'en passe, il n'y a pas grand chose de passionnant dans la première partie de The Gate, malgré l'apparition d'un trou béant au milieu du jardin suite à l'arrachage d'un arbre foudroyé. Un trou qui va se révéler être une porte inter-dimensionnelle, pouvant amener sur Terre un antique démon et ses petites créatures si un rituel est prononcé et que certaines conditions sont remplies. Ce rituel, Tibor Takacs à l'idée amusante de l'insérer à l'intérieur de la pochette d'un disque de hard-rock, Terry étant fan de ce genre musical comme en témoigne les nombreux posters dans sa chambre, à l'effigie d'Iron Maiden entre autres. On le sait, la musique métal est souvent considérée par ses détracteurs comme étant une musique sataniste et c'est avec ce gros cliché que joue le réalisateur dans The Gate. L'histoire emprunte aussi à Lovecraft avec ces espèces de gros météores que les deux garçons trouvent sous la terre et qui, une fois brisée, s'illuminent de manière étrange. Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que les adultes sont totalement absents de l'histoire de The Gate. Ce sera bel et bien du côté de nos trois ados que le salut de la Terre se trouvera, ces derniers devant comprendre le mécanisme du rituel et réparer eux-mêmes les erreurs et les imprudences dont ils ont fait preuve et qui ont libéré les forces infernales. Le décor du film se concentre principalement sur la demeure familiale et le jardin, qui vont, à l'image de Poltergeist entre autres, devenir le centre d'attention de tous les événements surnaturels proposés à l'écran. Si toute la mise en place desdits événements pourra apparaître comme un peu trop longue pour le spectateur adulte, qui attend plus que de raison de voir se déclencher l'affrontement avec les forces du Mal, une fois les quarante-cinq passées, le film devient des plus divertissants et nous offre un florilège d'effets-spéciaux franchement bien foutus, avec, notamment, ces fameuses petites créatures conçues en animatronique et animées image par image. Les bestioles, petits démons au look vraiment sympa, vont intervenir à multiples reprises et seront l'attraction-phare de The Gate, qui fait aussi état d'une sorte de zombie sortant d'un des murs de la maison et qui participe à la meilleure scène du film de Tibor Takacs, celle où il s'écroule et laisse apparaître plusieurs petits démons ! Un effet spécial vraiment admirable, encore de nos jours. Comme on l'a dit, les petits démons en servent un nettement plus imposant, qui surgira lors du final, permettant à Glen, enfant timide et qui aimerait bien se rapprocher de sa sœur Alexandra, qui le met un peu de côté en grandissant, de devenir le héros du film et le sauveur de l'Humanité ! Une destinée attendue bien sûr, le scénario ne réservant quasiment aucune surprise en son sein. Hormis une séquence un peu gore, The Gate est un spectacle plutôt gentillet qui pourra réunir toute la famille devant l'écran. En 2021, le film se veut un peu kitsch évidemment mais il reste divertissant et amusant. On ne criera pas au génie, ce n'est pas non plus une oeuvre marquante du genre mais il possède ses fans et l'aspect nostalgique 80's joue encore en sa faveur si on n'en attend pas trop...

* Disponible en BR chez -> LE CHAT QUI FUME <- 
Comme d'habitude, une édition qui nous offre une superbe copie présentée dans un beau digipack trois volets et bardée de bonus :
- De l'enfer : créatures et démons de The Gate, avec Randall William Cook et Craig Reardon (effets spéciaux) (15 min)
- Venu de l'enfer, avec Andras Hamori (producteur) (13 min)
- Les gardiens de la porte, avec Michael Nankin (scénariste) et Tibor Takács (réalisateur) (16 min)
- Créer les Minions, avec Craig Reardon (effets spéciaux) (22 min 30)
- L'Ouvrier parle, avec Carl Kraines (12 min)
- Le passage ouvert, avec Randall William Cook (effets spéciaux) et Tibor Takács (réalisateur) (28 min)
- Made in Canada (28 min 30)
- Making-of de The Gate (23 min)
- Film annonce


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