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POINT OF TERROR

 

POINT OF TERROR
(Point of Terror)

Réalisateur : Alex Nicol
Année : 1971
Scénariste Ernest A. Charles, Tony Crechales
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller, Drame
Interdiction : -12 ans
Avec Peter Carpenter, Dyanne Thorne, Lory Hansen, Leslie Simms, Joel Marston...


L'HISTOIRE : Tony Trelos est un chanteur assez doué qui rêve de devenir célèbre. Il se produit dans un club deux fois par soir et il est repéré par Andrea Hilliard, qu'il a rencontré à la plage. Patronne d'une maison de disque, qu'elle gère avec son mari infirme, Andréa propose la gloire à Tony, avec l'enregistrement d'un disque. Tous deux deviennent amants, ce qui provoque la jalousie du mari d'Andréa qui n'est pas dupe du comportement de son épouse, cette dernière cachant bien son jeu également et ayant un secret inavouable concernant l'ex-femme de son mari, assassiné par un tueur masqué. La vie de Tony Trelos va encore se compliquer quand va débarquer Helayne, la fille du mari d'Andréa...

MON AVIS : Une affiche qui donne envie, des slogans qui donnent envie (A Super ShockerThe outer limit of fear), la présence de la plantureuse actrice Dyanne Thorne, qui deviendra une icone quatre ans plus tard en interprétant la sadique Ilsa bien sûr, ça démarrait plutôt bien pour Point of Terror. Mais ça c'est vite arrêté ! Oubliez ce tueur masqué, on le voit 15 secondes dans un flashback et c'est tout. Ne pensez pas que vous allez voir un film de terreur, un slasher ou je ne sais quoi, parce qu'en fait, Point of Terror est une sorte de thriller érotico-dramatique du pauvre, qui n'a pas grand chose pour lui et qui s'avère des plus décevants, en ce qui me concerne en tout cas. Le film est réalisé en 1971 par Alex Nicol, qui nous avait offert un sympathique The Screaming Skull en 1958. Mais celui qui est plus précisément derrière Point of Terror est l'acteur Peter Carpenter, qui joue ici Tony Trelos et qui a aussi participé à l'élaboration de l'histoire. Carpenter, qu'on a vu dans le Vixen de Russ Meyer en 1968, est même l'un des producteurs du film, associé à son compère Chris Marconi. Les deux hommes sont à l'origine d'un double-programme phare des drive-in américains, à savoir Blood Mania (1970) et ce Point of Terror. Ce dernier s'avère donc assez laborieux et joue à fond la carte du mélodrame un tant soit peu psychologique, avec ce chanteur en manque de notoriété, qui va devenir le jouet d'une plantureuse productrice, cette dernière ne trouvant pas de satisfaction sexuelle avec son mari, qui est devenu paraplégique suite à un accident. Tony Trelos a déjà une petite amie, mais l'accès à la fortune et à la reconnaissance passent avant tout pour lui. Il n'hésite donc pas à se laisser prendre dans les filets de Dyanne Thorne, qui cache un secret inavouable, qui sera dévoilé assez rapidement lors d'un flashback avec ce mystérieux tueur masqué qu'on aurait aimé voir plus longtemps. Une certaine tension sexuelle est bien présente tout au long du film, qui s'autorise deux ou trois séquences d'érotisme très soft qui nous permettent de voir les attributs mammaires des actrices (et dans le cas de Dyanne Thorne, ça vaut le coup d'oeil). Un des rares bons points du film est qu'aucun des personnages présentés ne s'avèrent positifs et ont tous une psychose, un problème d'addiction ou un comportement manipulateur, à l'exception d'Helayne (Lory Hansen) qui reste le seul personnage empathique du film. Un panel de d'anti-héros détestables donc, qui ne font que se manipuler les uns les autres pour arriver à leurs fins. Bon, et l'horreur, la terreur promis par le titre, elle est où vous demandez-vous ? Bah y'en a pas, c'est bien ça le souci. L'affiche vend un film qui n'est pas ce qu'il prétend être et forcément, ça ne joue pas en sa faveur. Moi je m'attendais à voir un film d'horreur ou un thriller horrifique et j'ai un mélodrame pseudo érotique dépressif à la place. Qui plus est, la réalisation est souvent aux fraises, notamment lors de la dernière séquence, qui est censé se dérouler de nuit mais qui alterne sans trop se poser de questions des plans nocturnes quand la caméra filme Peter Carpenter et des plans de jours quand la caméra filme Dyanne Thorne. L'effet est assez risible. On a aussi pas mal de chansons a écouter lors des shows du héros, un final nihiliste qui tombe comme un cheveu dans la soupe et même un twist final qui en rajoute dans la ringardise. Franchement, hormis le plaisir de voir Dyanne Thorne dans un rôle de femme vénale, machiavélique et sexuellement en manque, je n'ai pas accroché à ce film pourtant bien grindhouse quand on y repense. Mais trop de longueurs, trop d'inactions, trop de bavardages, trop de chansons ne poussent pas à la clémence pour le coup. Dommage...

* Disponible en DVD chez BACH FILMS (film bonus de Massacre au Drive-in) 

    
 

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