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AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.
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Scénariste : Richard Maibaum, John Hopkins, Jack Whittingham
Pays : Angleterre
Genre : Espionnage
Interdiction : /
Avec : Sean Connery, Claudine Auger, Adolfo Celi, Luciana Paluzzi, Martine Beswick...
L'HISTOIRE : Le S.P.E.C.T.R.E. parvient à détourner un avion de l'OTAN contenant deux bombes atomiques. En échange des deux bombes, il réclame une forte rançon au gouvernement britannique. Ce dernier missionne tous les agents 00 afin de retrouver les bombes avant la fin de l'ultimatum. James Bond est envoyé aux Bahamas, afin de chercher Domino, la sœur du pilote de l'avion, et d'obtenir des informations. Il découvre que le pilote a été remplacé par un membre du S.P.E.C.TR.E. et que l'instigateur de l'opération serait un certain Emilio Largo, un millionnaire passionné par les requins et qui a pour compagne... Domino !
MON AVIS : Si Terence Young, metteur en scène des deux premières aventures de l'agent 007, avait été mis de côté lors du troisième film Goldfinger, remplacé par Guy Hamilton, il fait son grand retour avec Opération Tonnerre, quatrième film de la saga. Guy Hamilton avait apporté une touche nouvelle aux exploits de 007, avec une aventure divertissante, dans laquelle il avait injecté pas mal d'humour tout en respectant les standards et les codes. Pour son retour, Terence Young revient aux fondamentaux, ravive l'ombre du S.P.E.C.T.R.E. et remet le plus classe des agents secrets britanniques sur les rails du film d'espionnage pur et dur, tout en conservant néanmoins quelques touches d'humour de-ci de-là. Il a en tout cas bénéficié d'un budget conséquent et n'a pas lésiné à en mettre plein la vue au public, faisant clairement de cette quatrième aventure l'une des plus spectaculaires jusqu'à présent. Rien que la scène pré-générique est d'une redoutable efficacité, avec l'utilisation d'un propulseur faisant littéralement décoller 007. La suite n'est pas en reste et l'action sera bel et bien au rendez-vous, avec hélicoptères, bateaux, jet-ski au menu et, petite nouveauté, de superbes séquences sous-marines, dont une longue bagarre finale se déroulant sous l'eau et qui est admirablement filmée. On découvre un peu plus l'organisation criminelle, avec ses membres appelés N°1, N°2, N°3 etc, comme ce sera le cas dans la série Le Prisonnier qui sortira deux ans plus tard. Le N°2 sera le méchant dont devra s'occuper Bond dans ce film et il est interprété par l'excellent Adolfo Celi, que les fans de cinéma bis italien connaisse bien. Opération Tonnerre possède une bonne dynamique et James Bond est ici un vrai super-héros, enchaînant les bagarres et se sortant d'affaire avec punch et panache ! Bien sûr, son point faible reste la gent féminine et on a du beau monde ici, à commencer par la Française Claudine Auger, qui joue la charmante Domino. On trouve aussi la belle Italienne Luciana Paluzzi ainsi que la ravissante Anglaise Molly Peters. Martine Beswick, qu'on avait déjà vu dans Bons Baisers de Russie, est aussi au générique. Une belle brochette de Bond Girls. A sa sortie en salles, ce sera carton plein, avec plus de 140 millions de dollars de recette mondiale ! On imagine évidemment que les producteurs auront dans l'idée de faire revenir 007 dans un cinquième film...
Avec : Sean Connery, Honor Blackman, Gert Fröbe, Shirley Eaton, Harold Sakata...
L'HISTOIRE : L'agent secret 007 est chargé d'enquêter sur les revenus d'Auric Goldfinger. La banque d'Angleterre a découvert que ce dernier entreposait d'énormes quantités d'or, mais s'inquiète de ne pas savoir dans quel but. Quelques verres, parties de golf, poursuites et autres aventures galantes plus loin, James Bond découvre en réalité que Goldfinger prépare le "crime du siècle", dont les retombées pourraient amener le chaos économique sur les pays développés du bloc Ouest...
MON AVIS : Pour ce troisième James Bond, exit le réalisateur Terence Young, metteur en scène de James Bond contre Dr. No et Bons Baisers de Russie, pour cause de désaccord financier avec la production et place à Guy Hamilton, qui va bénéficier d'un solide budget de 3 000 000 $ ! On le sait, Goldfinger est l'un des 007 préféré des fans, qui le cite régulièrement dans leur Top 5 de la saga. Il faut dire que Guy Hamilton a opté pour une approche différente du film précédent, qui s'avérait pour sa part plus sombre, jouant davantage sur le suspense. Dans Goldfinger, la notion d'humour est nettement plus présente et le film lui-même se veut plus décontracté, plus divertissant, plus familial pourrait-on dire, ce qui n'est pas un reproche. Les événements présentés, les personnages mêmes, font qu'on se croirait presque dans une bande-dessinée. Point de S.P.E.C.T.R.E. dans l'histoire mais un homme d'affaire mégalomane, Auric Goldfinger, superbement interprété par Gert Fröbe, qui voue une véritable passion pour l'or et qu'on va petit à petit apprendre à mieux connaître. Il est toujours accompagné de son fidèle serviteur, un coréen adepte des arts-martiaux et qui porte un chapeau assez spécial et... tranchant ! L'acteur Harold Sakata lui prête ses traits et lui aussi est parfait dans ce rôle. Niveau Bond Girls, on a du lourd, avec Shirley Eaton qui, malgré un temps de présence à l'écran relativement court, restera dans toutes les mémoires une fois morte, le corps entièrement recouvert d'or, mais aussi avec Honor Blackman, la célèbre Cathy Gale des saisons 2 et 3 de Chapeau Melon et Bottes de Cuir et qui joue ici la blonde Pussy Galore, à la solde d'Auric Goldfinger et qui donnera bien du fil à retordre à notre agent 007. Ce dernier est toujours interprété par Sean Connery, impérial comme à son habitude et qui séduira nombre de demoiselles. Goldfinger reste mémorable pour avoir peaufiné l'idée de la séquence pré-générique, pour avoir fait interpréter la chanson du générique à une star (Shirley Basset ici), pour avoir offert à 007 sa fameuse voiture Aston MartinDB5 truffée de gadgets mais aussi pour quelques scènes fortes, comme celle dans laquelle 007 est attaché sur une table et menacé par un laser industriel pouvant découper n'importe quel matériau. Le méchant du film est des plus savoureux, et son plan machiavélique, qu'on découvrira au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, n'est pas en reste. Comme déjà évoqué, la tonalité même du film se veut plus légère, plus ironique et ça fonctionne du tonnerre. Un excellent James Bond donc, qu'on prend toujours plaisir à revoir...
Avec : Sean Connery, Daniela Bianchi, Robert Shaw, Lotte Lenya, Pedro Armendáriz...
L'HISTOIRE : En pleine guerre froide, le dernier joyau technologique soviétique, le Lektor, est convoité par le SPECTRE, la redoutable organisation criminelle dont faisait partie le Dr. No, et par les services secrets britanniques qui chargent Bond de le récupérer. Mais cette affaire cache en réalité une redoutable mise en scène du SPECTRE pour piéger 007 en misant sur son point faible : les femmes...
MON AVIS : Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on retrouve le réalisateur Terence Young, les scénaristes Richard Maibaum, Berkely Mather et Johanna Harwood (en tant qu'adaptatrice du roman pour cette dernière) ainsi que le compositeur John Barry au générique de Bons Baisers de Russie, seconde aventure cinématographique du héros créé par Ian Fleming. Un héros toujours interprété par Sean Connery bien sûr, qui prête à nouveau à merveille ses traits et son charisme animal à James Bond 007. Ce second épisode était d'ailleurs considéré par l'acteur comme son préféré parmi les sept auxquels il a participé au sein de la saga. Qui dit James Bond dit Bond Girl et c'est la ravissante Daniela Bianchi qui est l'heureuse élue, jouant le personnage de Tatiana, une espionne russe engagée pour séduire l'agent secret britannique. Ce qu'elle ignore, et c'est ce qui en fait un personnage attachant, c'est qu'elle est en réalité à la solde du SPECTRE, dont nous découvrons le N°1, Ernst Blofeld, visage et silhouette toujours cachés et caressant un chat angora, ce qui ne manquera pas de nous rappeler aux bons souvenirs du dessin-animé L'inspecteur Gadget et son fameux ennemi, le Dr. Mad. S'il y a quelque chose qui frappe à la vision de Bons Baisers de Russie, et si on le compare au film précédent, James Bond contre Dr. No, c'est une certaine retenue au niveau des scènes d'action, qui ont été mises de côté au profit d'une intrigue plus fouillée et qui fait la part belle à l'espionnage. Le but des divers protagonistes de l'histoire est de récupérer un décodeur qui donnera une longueur d'avance au pays qui l'aura entre ses mains. Dans le camp ennemi, celui du SPECTRE donc, cette mission est doublée d'une volonté de vengeance envers Bond, qui a tué le Dr. No. On appréciera les références au premier film de la saga, ce qui confère à cette suite une belle continuité. Peu d'action au programme mais ça n'empêche nullement Bons Baisers de Russie d'être un très bon film d'espionnage et, de surcroît, un très bon James Bond ! La relation de 007 avec Tatiana, la séquence chez les gitans, la menace permanente envers le héros qu'on ressent dès que Robert Shaw est à l'écran et la formidable et longue scène se déroulant dans le train vers la fin du film font de cette suite un spectacle prenant en tendu, auquel on ajoutera cette fameuse valise truffée de gadgets fourni par Q ou cette chaussure qui peut laisser apparaître une lame empoisonnée. Bons Baisers de Russie se veut presque plus romanesque que cinématographique dans son approche et son ambiance. On navigue entre Venise, Istanbul, Londres et Zagreb, le tout sur un rythme dynamique. On note aussi l'apparition d'une scène pré-générique, une idée qui sera reprise par la suite. Elle est excellente ici et en surprendra plus d'un. Les fans de la Hammer apprécieront également de voir Martine Beswick (malheureusement créditée en tant que "Martin Beswick" au générique suite à une erreur) dans la scène se déroulant chez les gitans. Bons Baisers de Russie est un 007 de grande qualité au final, ce qui lui vaudra d'être adapté en jeu vidéo en 2005.
Scénariste : Richard Maibaum, Johanna Harwood, Berkely Mather
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Espionnage
Interdiction : /
Avec : Sean Connery, Ursula Andress, Joseph Wiseman, Bernard Lee, John Kitzmiller...
L'HISTOIRE : James Bond, agent 007 du gouvernement britannique, est envoyé en mission en Jamaïque afin d'enquêter sur la disparition des deux autres agents du service. Il semblerait que ces disparitions soient reliées à la mystérieuse affaire des perturbations par ondes radio du lancements de fusées depuis Cap Canaveral. Aidé par le pécheur Quarrel, Bond va devoir risquer sa vie pour mener à bien son enquête, qui lui fera rencontrer la superbe Honey Ryder et le conduira sur une île perdue entièrement contrôlée par un certain Dr. No...
MON AVIS : Le célèbre héros créé par Ian Fleming, star de nombreux romans d'espionnage, se voit donc devenir un héros cinématographique en cette année 1962 et ce, sous l'égide du réalisateur Terence Young. Avec James Bond contre Dr. No, le monde entier fait plus ample connaissance avec l'acteur Sean Connery, qui, avouons-le, est parfait dans la peau de l'agent 007. Il allie la classe, l'élégance, le flegme britannique avec un sens inné de l'action et de la survie, n'hésitant pas à rudoyer hommes ou femmes qui se mettent au travers de sa route et de sa mission, même si, concernant ces dernières, elles se retrouvent le plus souvent dans ses bras et dans son lit. Cette première aventure cinématographique de James Bond propose déjà aux spectateurs tout ce qui fait le charme de cette saga à la longévité record, à l'exception des fameux gadgets, qui apparaîtront par la suite. On a déjà dans James Bond contre Dr. No le célèbre thème musical composé par John Barry et Monty Norman ainsi que la fameuse séquence générique reconnaissable entre toute, une intrigue basée sur l'espionnage, de l'action, des poursuites en voitures, divers lieux de tournage dont les décors paradisiaques de la Jamaïque, une Bond Girl en la personne de la sublime Ursula Andress, qui, même si elle n'apparaît qu'au bout d'une heure de film, fera tourner la tête de tous les mâles de la planète dans son bikini sexy et bien sûr, un méchant machiavélique et mégalomaniaque, qui donnera bien du fil à retordre à notre héros ! Ici, il s'agit du Dr. No (Joseph Wiseman), dont on apprend qu'il fait partit d'une organisation criminelle baptisée S.P.E.C.T.R.E. ! Pas mal pour un premier film nous présentant ce fameux agent 007, dont le matricule nous est également expliqué ici par son supérieur, M, et qui correspond donc à l'autorisation de tuer (mais pas de vous faire tuer dira-t-il avec humour). Réévalué à la hausse par les fans avec le temps qui passe, James Bond contre Dr. No se savoure avec une vraie nostalgie, n'ennuie jamais et cette entrée en matière a toujours de quoi séduire le public friand de roman d'espionnage.
Avec : Lina Romay, Nadine Pascal, Olivier Mathot, Joëlle Le Quément, Mel Rodrigo...
L'HISTOIRE : Une traite de blanches est organisée pour de riches clients. Le sénateur Connoly propose la mission à deux prostituées, Cécile et Brigitte, en échange de leur libération de prison. Sous de faux noms, elles se font engager dans un cabaret pour débuter leurs investigations...
MON AVIS : Le prolifique Jess Franco + la firme Eurociné + Lina Romay : je vois déjà les amateurs de cinéma Bis frétiller devant leurs écrans ! Tourné aux Canaries en 1978, ce film avait pour titre de travail L'Opale de Feu, en référence à cette curieuse bague que porte la gérante du trafic de blanches et qui possède le pouvoir d'hypnotiser les futures victimes. Par la suite, le film changea de titre pour un plus simple Deux espionnes, avant que le patron d'Eurociné ne lui donne son titre définitif d'exploitation, à savoir cet amusant Deux Espionnes avec un petit slip à fleurs. Amusant car pas une seule fois on ne verra ce fameux petit slip à fleurs ! Au générique, on trouve les habitués des productions Jess Franco, à savoir par exemple les acteurs Olivier Mathot, Nadine Pascal, Muriel Montossé ou Claude Boisson entre autres mais aussi Daniel White à la musique, jazzy forcément. Avec cette petite production sans prétention, Jess Franco se fait plaisir en mélangeant les genres, à savoir la comédie, le film d'espionnage et l'érotisme bien sûr. On a donc deux prostituées qui viennent de se faire arrêter par la police (Lina Romay et Nadine Pascal) et elles se voient offrir une seconde chance par le sénateur Connoly (Olivier Mathot), qui leur propose de devenir espionne pour son compte et d'infiltrer un vaste réseau de traites des blanches, dirigé par le couple Forbes (la ravissante Joëlle Le Quément et le chauve Claude Boisson, qui a bien la tête de l'emploi). Il faut bien admettre que la partie "espionnage" est très pauvre et qu'on est à des années-lumières des péripéties vécues par James Bond, OSS 117 ou Francis Coplan entre autres ! C'est principalement la belle Lina Romay, ici affublée d'une coupe de cheveux franchement pas terrible, qui va endosser le rôle d'espionne et mettre sa vie en danger. Capturée et torturée par deux méchantes sbires du couple Forbes, elle parviendra à s'enfuir lors d'une scène mémorable dans laquelle elle porte un bikini et un bonnet de bain couleur or et dont le soutien-gorge est bien trop petit pour elle, ce qui laisse passer sa poitrine lors de la course-poursuite où elle doit échapper à ses poursuivants qui, eux, sont en hélicoptère et armées de mitrailleuses ! Impayable ! Pour le reste, l'action est plutôt d'une platitude un brin soporifique. Franco se rattrape toutefois avec un petit côté sadique bienvenu, lors de scènes de tortures sur les prisonnières, avec pincement de tétons ou brûlures à la cigarette. On a même monsieur Forbes qui viole chaque nouvelle arrivante, devant sa femme qui ne ressent plus d'attirance sexuelle pour lui. Sympa tout plein ! Plus gênant par contre, le fait d'avoir doté Lina Romay d'un accent qui rend souvent difficile la compréhension de ses répliques. L'aspect comédie est principalement amené par le personnage masculin principal, à savoir Milton (Mel Rodrigo), un jeune homme homosexuel qui va néanmoins tomber sous le charme de Lina et tout tenter pour la maintenir en vie, quitte à la planquer dans une communauté hippie qui fait partie de ses amis. Quant à l'aspect érotique, c'est clairement celui qui est le plus mis en avant dans le film, avec nombre de séquences où le casting se retrouve à poil et s'adonne au plaisir du sexe. La plastique des actrices fait que le spectacle s'avère agréable mais l'accumulation de ce type de scènes ralentit encore plus un rythme déjà pas bien folichon et nous plonge souvent dans la torpeur au lieu de nous vivifier. On ne dira rien des séquences de cabaret, censées être la couverture de nos deux espionnes de charme, tant elles s'avèrent d'une ringardise à toute épreuve. Même Olivier Mathot est de notre avis, ponctuant les numéros d'un "c'est assez édifiant" qui ne trompe personne ! Bref, on a là un Jess Franco assez mineure dans sa longue filmographie et on a connu le réalisateur ibérique bien plus inspiré.
* Disponible en combo DVD + BR chez -> ARTUS FILMS <-
Avec : Robert Redford, Faye Dunaway, Max von Sydow, Cliff Robertson, John Houseman...
L'HISTOIRE : Joseph Turner travaille, avec le nom de code « Condor », pour une unité clandestine de la CIA. Cette unité est chargée de trouver des fuites dans les méthodes de l'Agence et éventuellement de nouvelles sources de renseignement d'origine source ouverte. Pour cela, une veille permanente de tous les écrits publiés à travers le monde est effectuée par Joseph et ses collègues. Un jour, Turner adresse un rapport à sa direction dans lequel il mentionne un réseau d'espionnage clandestin, probablement externe à la CIA, mais en contact avec celle-ci. Le lendemain, après être allé faire des courses pour la pause déjeuner, Turner retrouve tous ses collègues assassinés. S'engage alors une course contre la montre pour savoir qui a commis ces meurtres et comment lui échapper...
MON AVIS : Adaptation du roman Les Six Jours du Condor de James Grady, qui a donc perdu trois jours par rapport au titre du film retenu, Les Trois Jours du Condor est un bon film d'espionnage, dû à Sydney Pollack qui l'a réalisé en 1975. L'histoire est intrigante et prenante, on cherche sans cesse à comprendre qui est derrière la suppression de tous les membres d'une unité dissimulée de la C.I.A., tout comme le héros du film, unique survivant qui était parti chercher à manger pour ses malheureux collègues. Un héros interprété avec brio par Robert Redford, qui voit donc sa vie partir en vrille suite à cet assassinat multiple et qui va développer un syndrome aiguë de la méfiance vis à vis de tout le monde. C'est d'ailleurs un des aspects les plus passionnants du film, cette paranoïa qui s'empare du héros, qui croit voir dans une simple femme qui promène un enfant dans une poussette une potentielle menace ! Tout le monde devient suspect à ses yeux, tout le peut en vouloir à sa vie. La traque s'étire durant tout le reste du film, entrecoupée par ses investigations pour tenter de faire la lumière sur cette sombre affaire et découvrir pourquoi ses collègues et lui-même ont été pris pour cible. Ses travaux, notamment un rapport qu'il aurait adressé à ses employeurs, pourraient-ils être à la base de l'affaire ? Le mystère reste entier et avance petit à petit, le film parvenant à maintenir un suspense assez solide. Un tueur à gages, superbement interprété par Max von Sydow, fait partie des protagonistes emblématiques du film, et lui donne un intérêt qui ne faiblit jamais. La présence de Faye Dunaway, qui se retrouve mêlée aux soucis du héros par pur hasard, apporte un peu de douceur à l'intrigue et permet de faire souffler notre héros traqué. Il n'y a que très peu d'action dans Les Trois Jours du Condor, mais le rythme est convaincant, tout comme la mise en scène de Pollack, qui propose également de superbes plans de New York, dont les défuntes Twin Towers. Le postulat politique du scénario, déjà présent dans le roman original, a été amplifié par les scénaristes du film. Sydney Pollack, suite à l'affaire du Watergate, voulait avec Les Trois Jours du Condor, traiter des agences gouvernementales, telles la C.I.A., et mettre en avant le principe de loyauté. Que se passerait-il si ces agences au pouvoir certain, avaient des traîtres en leur sein ou décidaient d'agir de leur plein gré ? Si on peut penser que le scénario sombre parfois dans la facilité et l'exagération, avec même quelques légères invraisemblances, (Faye Dunaway qui s'infiltre sans grand problème dans les bureaux de la C.I.A. entre autres), Les Trois Jours du Condor reste un thriller d'espionnage et une oeuvre politique de grande qualité, qui reste toujours plaisant à visionner. C'est une oeuvre solide, un classique des 70's dans le genre !
Avec : Gary Cooper, Robert Alda, Lilli Palmer, Vladimir Sokoloff, Marjorie Hoshelle...
L'HISTOIRE : Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, le professeur Alvah Jesper, expert en fission nucléaire, est approché par l'OSS, le service de renseignements secrets américains, pour devenir un espion afin de rentrer en contact avec une de ses collègues, la scientifique allemande Katerin Lodor et obtenir d'elle des informations sur l'avancée des travaux des nazis en ce qui concerne la bombe atomique. Jesper accepte et se rend en Suisse sous une fausse identité. Faisant ses premières armes dans ce milieu de l'espionnage qui lui est encore inconnu, il est rapidement démasqué par la Gestapo et sa première mission est un cuisant échec, qui entraîne le kidnapping du docteur Lodor par les nazis...
MON AVIS : Réalisateur autrichien ayant pris la nationalité allemande suite à son mariage, Fritz Lang est considéré, à juste titre, comme l'un des génies du Septième Art, auteur d’œuvres mythiques telles Les Nibelungen, Docteur Mabuse et ses suites, Metropolis, M le Maudit, Furie, Les Contrebandiers de Moonfleet, Règlement de comptes ou Le Tigre du Bengale et sa suite Le Tombeau Hindou entre autres. Fritz Lang s'est illustré avec brio dans divers genres, de la science-fiction à l'héroic fantasy, du western au film noir en passant par le film d'aventure. Il décide de fuir l'Allemagne et la montée du nazisme dès 1933 pour s'installer à Paris puis s'exile aux Etats-Unis, comme bon nombre de ses compatriotes cinéastes à cette époque trouble de l'Histoire. Au début des années 40, Fritz Lang va réaliser quatre films anti-nazis : Chasse à l'Homme (1941), Les Bourreaux meurent aussi (1943), Espions sur la Tamise (1944) et ce Cape et Poignard de 1946 que je n'avais pas encore vu. Un oubli réparé grâce à l'éditeur Rimini Editions qui le propose désormais en DVD et BR. Et c'est une très belle découverte pour ma part que ce film d'espionnage classieux, mettant en vedette un charismatique Gary Cooper, tout en retenu et qui transcende chaque séquence dans lequel il apparaît. La star du Train Sifflera Trois fois se montre totalement à son aise dans Cape et Poignard, interprétant un scientifique devenant espion pour le gouvernement américain et devant enquêter sur la terrifiante idée que les nazis travaillent à concevoir l'arme atomique. Son personnage est d'une belle crédibilité et Lang l'a doté de réflexion intéressante, comme lorsqu'il dira regretter pour la première fois de faire partie des scientifiques, ses confrères travaillant ensemble pour la première fois mais pas pour mettre leur cerveau au profit du combat contre des maladies comme le cancer mais pour fabriquer un outil de destruction massive. Les deux facettes des avancées technologiques sont exposées de façon directe et l'interprétation de Gary Cooper est ici des plus convaincantes. Une fois Cooper engagé en tant qu'agent secret, Cape et Poignard va s'avérer un pur film d'espionnage dans la grande tradition du genre, avec des dangers toujours plus proches de notre héros en devenir. J'en veux pour exemple les agents de la Gestapo, qui peuvent prendre différentes formes, comme cet homme à l'air sympathique accoudé à un bar, ce photographe qui immortalise l'arrivée des passagers débarquant à l'aéroport ou cette séduisante femme brune accompagnée de son petit chien (la jolie Marjorie Hoshelle, qui a des airs de Linda Darnell) entre autres. N'ayant pas la finesse ou la dextérité à voir les menaces potentielles du fait de son innocence dans le métier d'espion, le personnage joué par Gary Cooper va vite se rendre compte que le métier d'agent secret n'est pas de tout repos et que la moindre erreur, le moindre faux pas, peut vite se révéler fatals, que ce soit pour lui, la mission ou ses associés. Cette notion de fatalité est d'ailleurs prédominante dans Cape et Poignard. Gary Cooper n'est pas James Bond : il tente de faire pour le mieux mais il commet de nombreuses erreurs qui vont fortement compromettre ses missions et l'empêcher la plupart du temps à remplir ses objectifs. C'est l'un des principaux intérêts du film de Lang, à savoir faire du héros un homme sensible, peu sûr de lui, agissant parfois en novice (ce qu'il est) malgré toute sa bonne volonté. Un portrait bien écrit de héros anti-héros en somme, et très éloigné des archétypes classique des espions qu'on a l'habitude de voir dans ce genre de productions. Voyant que le héros va de désillusions en désillusions, le spectateur s'attache à lui et frisonne à ses côtés, notamment quand des personnages louches sont dans les parages ou quand un petit chat vient jouer les terreurs nocturnes et s'avérera, sans qu'il le veuille évidemment, une autre source de souci pour Gary Cooper. Avec une mise en scène frontale et épuré de tout attrait lié au spectaculaire, Fritz Lang fait d'une bonne partie de Cape et Poignard un film sous tension, assez réaliste (les personnages parlent leur langue d'origine) et dont les scènes à suspense, nombreuses, sont d'une belle efficacité, nous entraînant en Suisse ou en Italie, à travers divers paysages et ambiances. La séquence de la bagarre vers la fin du film, entre Gary Cooper et un agent de la Gestapo, dans une entrée d'immeuble, est à ce titre une vraie réussite tant le réalisme est frappant : on se demande même si le méchant nazi ne griffe pas réellement le visage de Gary Cooper dans cette scène ! Le rythme qui ne faiblissait jamais va s'atténuer quelque peu lorsque Fritz Lang met en place une romance entre Gary Cooper et Lilli Palmer, liaison touchante de par son impossibilité à exister en cette période de guerre, mais qui s'éternise un peu trop à mon goût, sans toutefois que cela ne devienne un frein à la réussite du film. On pense souvent au couple Cary Grant / Ingrid Bergman des Enchaînés en regardant le couple Cooper / Palmer. On pourrait trouver plus mauvaise comparaison. Rendant un véritable hommage à tous ces héros de l'ombre, à tous ces résistants qui ont souvent payé de leur vie afin que le nazisme ne triomphe pas, Cape et Poignard mérite d'être réévalué et de se voir mieux considéré dans l’impressionnante filmographie de Fritz Lang. Le réalisateur, connu pour son humeur massacrante et son manque d'empathie envers ses équipes ou ses acteurs, ne tarissait pas d'éloges sur Gary Cooper à propos de ce film. Il avait bien raison tant sa prestation lui donne de l'ampleur et de la superbe. Amateurs de beaux films à la mise en scène ciselée, n'hésitez pas à vous procurer Cape et Poignard !
L'éditeur nous informe que la copie présentée ici a été réalisé à partir d'un master haute définition mais que quelques défauts n'ont pas pu être corrigé et qu'il s'en excuse. Très honnêtement, il faudrait vraiment faire la fine bouche pour lui tenir rigueur des quelques petites griffures présentes ici et là, tant la qualité de l'image s'avère plus que correcte et permet de découvrir ce film oublié de Fritz Lang dans de très bonnes conditions et au format d'origine (1.37 - 16/9). Deux bonus très intéressants sont présents : "Fritz Lang, nazis et espions" donne la parole à Bernard Eisenschitz, historien du cinéma, qui revient sur le départ de l'Allemagne de Lang et sur ses quatre films anti-nazis. Le module "Le Projet Cape et Poignard" présenté par Christian Viviani nous propose sa vision de cette oeuvre de Lang et se montre passionnant quand ce professeur de l'université de Caen nous explique les rapports et les rivalités entre Lang et Hitchcock !
Avec : Akira Kobayashi, Chieko Matsubara, Akemi Kita, Mieko Nishio...
L'HISTOIRE : Photographe de guerre de retour au pays, Daisuke Hondo tombe sous le charme de Yoriko, la charmante hôtesse de l'air. Après une soirée romantique, le couple de tourtereaux se voit séparé car Yoriko est victime d'une tentative d'enlèvement, qui se solde par un échec après l'intervention d'un groupe de tueuses en collants noirs, expertes dans l'art du ninjitsu. Hondo se retrouve malgré lui embarqué dans une affaire compliquée qui oppose plusieurs gangs de malfrats et les tueuses en collants noirs. Il comprend néanmoins que Yuriko est la cible de tous ces voyous. Bien décidé à sauver sa fiancée et à comprendre le pourquoi du comment, il se lance à corps perdu dans cette mystérieuse affaire...
MON AVIS : Premier film de Yasuharu Hasebe, qui a eu pour mentor Seijun Suzuki, excusez du peu, Les Tueuses en Collants Noirs est une production Nikkatsu, célèbre firme japonaise qui a connu plusieurs heures de gloire dans les années 60 et 70 et ce, dans des genres divers, allant du film d'action pop au roman porno. Le film qui nous intéresse ici est une pure fantaisie pop acidulée, qui mélange allègrement, et avec une naïveté qui fait plaisir à voir, film d'espionnage, film noir, comédie, film musical et film d'action. Un savoureux cocktail qui fonctionne à plein régime et qui se pare d'un travail sur les couleurs franchement top, qui élève le côté kitsch de cette production japonaise à un niveau assez détonnant. C'est un peu comme si on avait mixé les aventures de OSS 117 à celle de James Bond, en y ajoutant le travail sur les couleurs de Mario Bava, une bonne dose d'humour, de ravissantes mais dangereuses tueuses, un petit (très petit) zest d'érotisme, tout en misant sur une ambiance bon enfant, fun et délirante. D'ailleurs, la meilleure comparaison qu'on puisse faire avec un autre film reste le Danger Diabolik de Bava qu'il réalisera en 1968. Le héros des Tueuses en Collants Noirs est le charismatique et sympathique Akira Kobayashi, acteur-chanteur qui interprète d'ailleurs la chanson du générique. Il interprète ici un photographe de guerre insouciant, charmeur, qui se va retrouver embringué dans une curieuse affaire de lingots d'or disparus et dont sa nouvelle fiancée, la charmante Yuriko (Chieko Matsubara), semble être le rouage principal puisque tout le monde veut la kidnapper ! Les situations cocasses s'enchaînent sans temps morts, l'humour est omniprésent et le film procure une bonne humeur communicative. La violence est totalement inoffensive ici, les nombreuses bagarres étant chorégraphiées à l'extrême pour rendre le tout divertissant et amusant. Coups de poings et explosions rythment l'intrigue qui emprunte à divers genres cinématographiques et l'apparition du gang des tueuses en collants noirs est la cerise sur le gâteau. Sexy et dangereuses, ce gang entièrement féminin nous fera également bien sourire, notamment quand elles utiliseront des chewing-gums pour coller les yeux des ennemis, des disques vinyles en guise de shuriken ou des mètres dépliables affûtés comme des rasoirs ! Quand je vous disais que ce film ne se prend pas au sérieux ! J'ai passé un vrai bon moment avec Les Tueuses en Collants Noirs, oeuvre atypique, pittoresque, bariolée, qui nous laisse avec un grand sourire sur le visage. Je vous le recommande vivement en cas de déprime, effet garanti !
Scénariste : José Antonio de la Loma, Ernesto Gastaldi
Pays : Italie, Espagne
Genre : Espionnage
Interdiction : /
Avec : Anthony Eisley, Wandisa Guida, Diana Lorys, Francisco Sanz, Folco Lulli...
L'HISTOIRE : A Cap Kennedy, les essais de lancement d’une station sur la Lune échouent mystérieusement. Inquiète des répercussions sur le plan international, la section secrète de la CIA envoie l’agent Harry Senneth enquêter. Plus connu sous le nom de Goldman, l’agent secret disposant d’un crédit illimité auprès de la banque fédérale, commence par en savoir plus sur l’étrange disparition du savant Rooney. Épaulé par la très sexy capitaine Flanagan, Goldman va alors affronter Rehte, le chef d'une organisation fomentant une domination mondiale...
MON AVIS : Après le succès planétaire de James Bond contre Dr. No en 1962 puis de Bons Baisers de Russie et Goldfinger, le cinéma d'espionnage voit son intérêt revu à la hausse vis à vis du public et on ne compte plus les longs métrages mettant en scène des agents secrets durant les 60's, à l'image de Francis Coplan, Harry Palmer, Bob Fleming ou de OSS 117 par exemple. Les Italiens n'étant jamais les derniers à surfer sur le succès des productions américaines et ce, quelque soit le genre, ils s'engouffrèrent évidemment dans cette voie du film d'espionnage, à travers de nombreuses coproductions. Antonio Margheriti, qu'on ne présente plus, en réalisa deux en 1966 : A 077 défie les tueurs et Opération Goldman. Pour ce dernier, il a recours au célèbre chanteur Jean-Jacques Goldman et... bon, désolé, j'avais trop envie de la faire celle là même si elle est nulle. Non, en fait, il n'y a aucune explication au titre du film puisque le héros s'appelle Harry Senneth et qu'il n'est jamais fait mention d'une quelconque "opération Goldman" dans le film. Le plus plausible reste que ce nom de "Goldman" fait allusion aux moyens financiers illimités dont dispose notre agent secret, qui est donc riche à foison, signant des chèques d'une valeur d'un million de dollars sans aucun soucis, tant que ses dépenses servent à mener à bien les missions que sa supérieure hiérarchique, interprétée par Diana Lorys, lui confie. Le début du film fait dans le film d'espionnage classique et on s'inquiète un peu de ce qui va suivre car il faut bien reconnaître que l'acteur principal, Anthony Eisley, est très loin de posséder le charisme de Sean Connery. Le réalisateur maintient un certain suspense concernant le méchant du film puisqu'on n'entendra que sa voix ou ne verra que sa main derrière un pupitre bardé de boutons. On a repéré par contre une très jolie blondinette (Wandisa Guida) qui semble surveiller de près Harry Senneth. Jouant avec les clichés de l'agent secret tombeur de ces dames ainsi qu'avec les "gadgets" (montre qui fait compteur Geiger, pistolet à eau envoyant du vitriol...), Antonio Margheriti prend de l'assurance au fur et à mesure que l'intrigue avance et les mésaventures de son héros deviennent peu à peu plus entraînantes, plus rocambolesques. La séquence dans laquelle il est piégée dans un silo qui n'en est pas un avec sa supérieure et que ce dernier commence à se remplir d'eau reste du domaine du déjà-vu mais la mise en scène et le rythme font qu'on y prend un réel plaisir. La suite embrayera sans tarder et Margheriti se lâche avec de multiples explosions, utilisation de maquettes (la voiture rouge du héros qui s'avance vers la zone de décollage d'une fusée pour tenter de la stopper !) et autres réjouissances qui donnent son rythme de croisière à l'aventure. Les décors sont bien travaillés, le jeu de couleur également et l'ensemble aborde une tonalité "kitsch" qui lui sied à ravir. Après un début un peu pompeux, on est cette fois totalement embarqué avec notre héros et on suit avec entrain sa mission, en ayant hâte de rencontrer le méchant de l'histoire. Cette fameuse rencontre donne lieu à la meilleure partie du film puisqu'elle se situe dans... une cité sous-marine !Opération Goldman prend alors des allures de film de science-fiction puisque le génie du Mal ici présent ne veut ni plus ni moins que devenir le maître du Monde ! Pour ce faire, il a dans l'idée d'installer un rayon laser sur la lune, rayon qui menacera les villes du monde entier et qui sera actionné sur son bon vouloir ! Les décors de l'intérieur de la cité jouent très bien avec cet aspect "S-F vintage" et raviront les amateurs. Cerise sur le gâteau, le méchant possède une salle de cryogénisation et conserve pas mal de victimes congelés dans des box de verre ! Excellent, surtout quand la décongélation s'opère avant l"heure, ne laissant qu'un squelette en guise de cobaye ! Bagarre, action et fantaisie se déroulent devant nos yeux avec un certain entrain, et donnent au final un divertissement rétro, fun et coloré qu'on croirait échappé d'une bande-dessinée mêlant espionnage et science-fiction ! On félicitera donc Antonio Margheriti d'avoir assurer le spectacle et de nous proposer avec Opération Goldman un film hautement sympathique et distrayant !