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dimanche 25 mai 2014

I, FRANKENSTEIN

I, FRANKENSTEIN
(I, Frankenstein)

- Visionné via le BR 3D -

Réalisateur : Stuart Beattie
Année : 2014
Scénariste : Stuart Beattie
Pays : Etats-Unis, Australie
Genre : Fantastique
Interdiction : /
Avec : Aaron Eckhart, Bill Nighy, Miranda Otto, Bill Nighy, Jai Courtney...


L'HISTOIRE : Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques...

MON AVIS : Ce film est l'adaptation d'un comic-book de Kevin Grevioux. Avec son scénario improbable, débutant à la fin du récit initié par May Shelley et mettant la créature de Frankenstein aux prises avec des hordes de démons et de gargouilles, couplé à des critiques catastrophiques de la part de la presse et de nombreux spectateurs, je n'attendais pas grand chose de ma vision de I, Frankenstein, hormis de bénéficier d'un spectacle à effets-spéciaux qui ferait vrombir les enceintes de mon home cinéma, à défaut d'être intelligent. Étant relativement bon spectateur et ayant apprécié la saga Underworld ou Van Helsing, films pop-corns dont se réclame I, Frankenstein au niveau de l'esthétisme visuel, j'avoue que j'ai eu ce à quoi j'espérais en terme de divertissement. Hérésie me direz-vous que ce film, bien éloigné des vieux classiques de la Universal, dont le scénario est bombardé d'incohérences et qui ne s'embarasse aucune mesure d'une quelconque crédibilité. J'en veux pour exemple une scène hautement humoristique dans laquelle la chef des gargouilles réprimande notre pauvre créature de Frankenstein parce qu'il combat les démons sans grande discrétion et pourrait se faire repérer par les humains. Rien de drôle là-dedans ? Ben si, surtout quand ces mêmes gargouilles détruisent des centaines de démons en pleine nuit, faisant exploser par la même occassion des maisons, toits, clochers et autres monuments, sans qu'aucun humain ne s'en aperçoive d'ailleurs. Il faudra me donner la marque des boules-quiès utilisées, elles sont drôlement efficaces ! Je ne vous parlerai pas de la scientifique qui découvre le secret du baron Frankenstein en lisant son carnet de notes et qui, consciente de la menace qui pèse sur l'humanité toute entière, représentée par cette expérience qui permet de donner la vie aux morts, refuse en toute honneur de la mener à bien malgré la demande d'un prince démon très puissant. On se dit que la fille est bien brave mais voilà, le démon est plus malin et assassine son collègue de travail, avec qui elle n'entretient aucune relation particulière si ce n'est celle du travail justement. Une mort qui l'affecte néanmoins au plus haut point puisqu'elle retourne directe sa veste et se lance dans le processus de ré-animation ! Autant d'absurdité ou d'illogisme confine carrément au génie ! Tout le film est un peu à l'avenant et on pourra trouver tous ces détails bien génants si on a un esprit cartésien ou qu'on n'aime pas qu'on nous prenne pour des demeurés. Sauf que pour ma part, j'ai trouvé ça plutôt sympa ! Si, si. Je me retrouve avec un bon gros nanar façon blockbuster, qui a fait saturer mon caisson de basse lors des nombreuses séquences de combats qui sont pourvues d'effets-spéciaux plutôt bien faits. Mention spéciale aux gargouilles, vraiment superbes ! Visuellement, j'ai trouvé ça assez beau et le rendu 3D est franchement très réussi, la profondeur apportant une splendeur picturale supplémentaire aux images et aux moults explosions. Bien dans la mouvance d'Underworld I, Frankenstein raconte d'ailleurs a peu de chose près la même chose, avec cette guerre ancéstrale entre deux clans, les démons et les gargouilles. Ca change des vampires et des loups-garous. N'allez pas chercher des références au livre de Mary Shelley, ce n'est pas du tout une relecture moderne du roman mais plutôt une sorte de suite gothico-fantasy nanaresque qui assure, quoi qu'on en dise, le grand spectacle. Alors certes, I, Frankenstein n'a rien d'un grand film, ni même d'un bon film si on s'arrête au à son enveloppe externe. Mais c'est un divertissement totalement décérébré, ultra fun, qui ne fait pas vraiment honneur au cinéma fantastique mais voilà, le résultat est bien moins décevant que tout ce que j'en avais lu et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde ! Il faut prendre ce film comme si c'était la firme Troma qui l'avait réalisé en fait. C'est un pur délire dans lequel tout le monde semble avoir lâché prise avec la réalité, les codes, les conventions cinématographiques, mais de façon totalement assumée ! Un film assez hallucinant en fait et certainement bien moins chiant que tous les longs métrages sélectionnés dans les festivals de film d'auteur...

* Disponible en BR 3D et DVD chez Metropolitan

NOTE : 4/6



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