SORTILÈGES
(Bloodbeat)
Réalisateur : Fabrice A. Zaphiratos
Année : 1985
Scénariste : Fabrice A. Zaphiratos
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Helen Benton, Terry Brown, Dana Day, Claudia Peyton, James Fitzgibbons, Peter Spelson
L'HISTOIRE : Ted, accompagnée par sa sœur et sa petite amie Sarah, se rend dans la maison de sa mère, perdue au beau milieu des bois, afin de préparer les fêtes de Noël. Cette dernière, artiste peintre ayant des visions de l’au-delà, vit avec Gary, un chasseur. La première rencontre entre Sarah et la mère de son fiancé est plutôt glaciale. Sarah ne se sent d’ailleurs pas très à l’aise dans la maison et elle se met à avoir des visions et des cauchemars. Peu de temps après, un tueur habillé en samouraï se met à massacrer les habitants du coin à coups de katana. Cela a t’il un rapport avec la présence de Sarah ?
MON AVIS : Bien, bien, bien. Par où commencer ? Pas facile vu que j’ai tellement peu de choses à vous dire sur ce film. Il y a longtemps que la jaquette de la VHS me faisait de l’œil mais je n’avais toujours pas eu l’occasion d’insérer la cassette dans mon magnétoscope. J’avais sûrement une sorte de sixième sens qui me disait inconsciemment « perd pas ton temps avec ce film, y’a d’autre chose à voir avant ». Oui mais voilà, ce casque de samouraï a eu raison de moi et j’ai enfin vu Sortilèges. Si j’avais su, j’aurais écouté mon sixième sens. N’y allons pas par quatre chemin, on tient là une daube cinq étoiles, un somnifère en puissance, inintéressant au possible, et le pire dans tout ça, c’est que je ne suis même pas sur d’avoir compris l’histoire ! C’est vrai que j’ai lutté, bataillé pour rester éveillé mais je crois avoir réussi à ne pas fermer l’œil durant ce cauchemar sur bande. Rien que pour ça, je mérite une médaille ! Sortilèges est réalisé par Fabrice Zaphiratos qui signe lui-même le scénario du film et on aimerait bien rentrer en contact avec lui pour qu’il nous l’explique, le scénario. Parce qu’on n’y comprend pas grand chose, il faut bien le reconnaître. On a une mère de famille qui semble posséder des dons extrasensoriels et qui retranscrit ses visions dans sa peinture. Elle peut également entrer dans l’esprit des gens pour voir ce qu’ils pensent. D’où tient-elle ses pouvoirs ? Mystère. On découvrira à la fin du métrage que ses deux enfants possèdent également des dons et peuvent faire surgir de leurs mains une sorte de force immatérielle, représentée à l’écran par un halo de lumière rouge sûrement conçu sur un Amstrad Cpc 464. Sarah, la petite nouvelle, se rend vite compte que la mère de son fiancé n’est pas claire. Elle sent que quelque chose cloche. Elle se sent observée, surveillée, ce qui l’empêche d’ailleurs de faire l’amour avec son copain. Pas cool la belle-maman. En plus, elle commence à avoir des hallucinations et des cauchemars, dans lesquels elle trouve un coffre contenant une armure de samouraï et un katana, coffre qui ne semble pas existé quand elle se réveille. Ouais, ouais, ouais, passionnant tout ça. Chose curieuse, peu de temps après cette vision, un frappadingue habillé avec la même armure et portant le même katana se met à tuer les pauvres habitants du coin qui eux ne demandaient rien à personne. Le samouraï est lui aussi entouré d’un halo, mais de couleur bleu cette fois. Est-ce un spectre ? Est-ce les cauchemars de Sarah qui se matérialisent dans la réalité ? Suspense, suspense ! Toujours est-il que Sarah, qui peut enfin faire l’amour avec son copain durant la nuit, se met à entrer dans une excitation surdéveloppée pendant que le samouraï massacre des gens. Serait-ce un indice ? Aurait-on retrouvé le lien psychique qui unirait ces deux êtres ? Possible. En tout cas, Sarah est totalement dénudée et joliment pourvue par la nature au niveau du bustier, et on tient donc là la meilleure scène du film, rien que ça ! Bon, c’est filmé dans une chambre mal éclairée mais ce n’est pas grave. Niveau meurtres, rien à se mettre sous la dent, ces derniers intervenant principalement de nuit et on n’y voit donc pas grand chose, à part le katana qui s’enfonce dans un ventre et la victime qui se tord de douleur avec un peu de sang à l’endroit de la blessure. Olaf Ittenbach a sûrement puiser son inspiration créative dans ce film, c’est même certain. A part ça, quoi de neuf ? Ca va chez vous ? Hein ? Des nouvelles du samouraï ? Euh, ben oui, il continue ses meurtres dans la plus totale impunité et il y aurait apparemment bien un lien de cause à effet avec Sarah, qui serait là pour se venger de la famille de son petit ami mais tout cela n’est pas bien clair, faudrait presque que je revois le film pour mettre en lumière de nouveaux indices, je verrai ça en 3015 si vous n’êtes pas trop pressés. On aura bien droit à un combat titanesque à la fin du film, je vous rassure, avec des beaux effets de lumières bleues et rouges dessinés à la palette graphique, même dans La guerre des Etoiles, George Lucas n’avait pas une telle technologie. Bon, je suis méchant, je me doute que Fabrice Zaphiratos n’avait pas le budget de Lucas. Il a d’ailleurs sûrement compris toute la difficulté de faire un film puisque Sortilèges sera son unique réalisation. Je pense que vous aurez tous compris que ce film est à éviter sauf si vous aimez vous ennuyer pendant 1h30. Le casting est mauvais, les acteurs ont autant d’expressions qu’un rubik’s cube (quoique, le rubik’s cube gagne haut la main en fait…), le rythme est encore plus mou qu’un épisode de Derrick, les situations sont inintéressantes au possible, le scénario machiavélique vu qu’on y comprend rien et les FX ultra cheap. Reste les seins de Sarah mais bon, c’est peu quand même. Allez, je range la Vhs et je pense ne jamais la ressortir. C’est même une certitude…
NOTE : 0/6
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