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mardi 6 mai 2014

ALLIGATOR

ALLIGATOR
(Il fiume del grande caimano / The Great Alligator / Le Dieu Alligator)

Réalisateur : Sergio Martino
Année : 1979
Scénariste : George Eastman, Cesare Frugoni, Ernesto Gastaldi, Sergio Martino, Mara Maryl
Pays : Italie
Genre : Aventure / Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec :  Barbara Bach, Claudio Cassinelli, Mel Ferrer, Romano Puppo...


L'HISTOIRE : Un jeune photographe accompagne son modèle dans un luxueux hôtel construit en pleine forêt, dans un endroit pas très éloigné du lieu de vie des Kuma, la population locale. les Kuma aident Joshua, le propriétaire, à faire de son hôtel un paradis pour clients fortunés. Mais ce dernier ne peut empêcher la destruction du paysage pour implanter ses structures. Comme pour se venger de cette intrusion, un gigantesque caïman va venir semer la terreur et transformer le paradis artificiel en Enfer. Pour les Kuma, la bête monstrueuse est la réincarnation de leur dieu...

MON AVIS : La même année que Le Continent des Hommes-Poissons, Sergio Martino réalise Alligator, ou plus exactement Il Fiume del Grande Caimano. Pourquoi le caïman du titre original s'est transformé en alligator, mystère ! Le nom était sûrement plus évocateur ? Mais en se penchant sur la question, on notera qu'il ne s'agit pas vraiment d'une grosse erreur puisque le caïman et l'alligator font tous deux parties de l'espèce des Alligatoridés. Cette leçon de zoologie étant terminée, parlons un peu du film lui-même. Les amateurs d'agressions animales seront peut-être un brin déçu qu'Alligator ne se focalise pas vraiment sur son monstre géant ni sur ses (rares) attaques mais plus sur les personnages et sur l'aspect film d'aventure exotique. A ce niveau, Sergio Martino nous offre un dépaysement de tous les instants, avec des paysages paradisiaques (dont une séquence se déroulant près d'une superbe cascade), des rites tribaux avec indigènes peinturlurés et tam-tam en folie (clin d'oeil à La Montagne du Dieu Cannibale qu'il réalisa en 1978)), de la sensualité avec l'actrice Barbara Bach, un peu d'action et une critique de fond sur la menace que font peser les entreprises sur la nature, n'hésitant pas à déboiser ou à malmener l'environnement dans l'unique but de faire de l'argent, sans se soucier de la faune, de la flore ou des populations avoisinantes. Alligator entretient également des similitudes avec Les Dents de la Mer, le gérant de l'hôtel (interprété par Mel Ferrer) refusant de croire à la présence d'un monstre mangeur d'hommes dans les eaux jouxtant son établissement, à la manière du maire d'Amity dans le classique de Steven Spielberg. Le tout sur un rythme alerte qui nous fait passer un bon moment devant notre écran. Hormis la présence de Barbara Bach, l'amateur éclairé reconnaitra également Claudio Cassinelli dans le rôle du photographe et Richard Johnson dans le rôle d'un prêtre vivant reclut dans une caverne et s'amusant à sculpter des crâne de caïman géant. Ces trois acteurs étaient déjà présents au générique du Continent des Hommes-Poissons. On ne change pas une équipe qui gagne ! Parmi les hommes de main de Mel Ferrer se trouve également une tête bien connu des amateurs de ciné bis, puisqu'il s'agit de Bobby Rhodes, star dans Démons et Démons 2 de Lamberto Bava. Un casting au petit oignon donc, qui ne manque pas de charme et assure ce qu'il faut pour faire d'Alligator un spectacle on ne peut plus divertissant. Quant à notre monstre marin, ses attaques se montrent efficaces quand Sergio Martino ne le montre pas trop à l'écran. Les scènes où la caméra se fait subjective et incarne les yeux du saurien, nous faisant découvrir les fonds marins et les embarcations contenent de possibles victimes vu du dessous, sont les plus réussies. Par contre, quand on voit la bestiole de la tête à la queue, impossible de ne pas constater son aspect "rigide" et peu crédible. Mais qu'importe ces quelques effets spéciaux un peu à la ramasse. Alligator reste on ne peut plus plaisant à visionner et tire son épingle du jeu grâce à l'habileté de Sergio Martino et son talent à filmer de bonnes histoires.

NOTE : 4/6




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