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mardi 26 septembre 2017

CONTACT MORTEL

CONTACT MORTEL
(Warning Sign)

Réalisateur : Hal Barwood
Année : 1985
Scénariste : Hal Barwood, Matthew Robbins
Pays : Etats-Unis
Genre : Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Sam Waterston, Kathleen Quinlan, Yaphet Kotto, Jeffrey DeMunn...


L'HISTOIRE : Au cœur de l'Utah, dans un laboratoire de recherches agronomiques qui sert de couverture à des expérimentations d'armes bactériologiques extrêmement dangereuses, un accident fatal se produit. Une virulente bactérie est libérée et le personnel, contaminé et enfermé dans les locaux, découvre bientôt avec horreur que le terrible agent pathogène a pour effets de les rendre fous et de les pousser à tuer. La quarantaine est gérée à l'extérieur par le gouvernement. Le shérif de la ville, dont la femme est enfermée dans le laboratoire, va demander l'aide d'un ancien scientifique pour tenter de trouver un remède...

MON AVIS : Bien avant que les virus de Resident Evil, Rec ou autre 28 Jours plus Tard ne déciment des populations entières et transforment de paisibles habitants en monstres assoiffés de sang, le réalisateur Hal Barwood nous éclairait dès 1985 sur la menace que représente les expériences bactériologiques qui se déroulent mal avec Contact Mortel. Certes, George Romero avait déjà balisé le terrain en 1973 avec La Nuit des Fous Vivants ainsi que David Cronenberg, dans une moindre mesure, avec Rage en 1977. Avec son petit message politique en sous-texte pour justifier les expérimentations (malgré la signature du traité d'interdiction de recourir aux armes chimiques, que ferait les USA si la Russie les utilisait et que le gouvernement américain n'avait rien à proposer en contre-attaque ?), Contact Mortel nous décrit de manière très réaliste la mise en quarantaine du personnel d'un laboratoire de recherche, dissimulé dans un bâtiment d'agro-alimentaire, suite à une erreur d'inattention qui a entraîné la chute d'un tube à essai, libérant une bactérie pathogène très virulente et très dangereuse. Rien ne nous est épargné : du déclenchement de la procédure d'urgence, de la fermeture des sas, de l'isolement du personnel, de la recherche visuel de signes de contamination à l'intervention extérieure d'une équipe hautement spécialisée, tout y passe. Evidemment, tout ne se déroulera pas comme prévu et bien des embûches vont venir perturber les phases de décontamination et la mise en quarantaine. Les effets du virus ne se font pas attendre ; les contaminés sombrent dans une sorte de coma (peut-être même sont-ils morts ?) avant de se réveiller (ou de revenir à la vie ?) et de développer des instincts très agressifs envers les individus non infectés. La violence graphique est néanmoins très limitée dans le film, on est loin des excès gores des films cités en début de texte. Dans Contact Mortel, les actes de brutalités sont filmés en hors-champ et nous n'aurons droit qu'à la vision de pustules peu ragoutantes sur le visage ou les mains des contaminés en guise d'effets-spéciaux. Si on aurait apprécié un peu plus d'hémoglobine à l'écran, il n'en reste que l'aspect réaliste du film lui permet de s'affranchir du manque de violence visuelle au profit d'une solide reconstitution de ce qui arriverait en pareil cas. L'action du film se déroule dans deux lieux distincts : l' intérieur du laboratoire, hermétiquement sécurisé par la responsable de la sécurité, et l'extérieur du laboratoire, où sont déployés des équipes spécialisées dans ce genre d'incidents, équipes supervisées par leur supérieur interprété par le sympathique Yaphet Kotto. Afin de ne pas créer de mouvement de panique, ce dernier est obligé de mentir à la population locale, provoquant l'indignation du shérif de la ville, dont la femme n'est autre que la responsable de la sécurité du laboratoire. Le shérif et sa femme sont donc les deux personnages principaux de Contact Mortel et on va suivre leurs mésaventures avec un certain intérêt. Fait étonnant, la femme du shérif ne semble pas subir les effets de la bactérie quand la grande majorité du personnel sombre dans la folie meurtrière. L'explication nous sera donné vers la fin du film et la cause de son immunité permettra à un ancien chercheur du centre de concevoir un anti-virus efficace. Entre-temps, il lui faudra lutter pour sa survie, pourchassée à travers le laboratoire par une horde d'hommes et de femmes hystériques. La mise en scène est simple mais efficace et le rythme est des plus corrects pour passer un bon moment. Bien sûr, il faut remettre le film dans son contexte et dans son époque pour l'apprécier à sa juste valeur. Décennie 80 oblige, on est loin du rythme effréné de Rec par exemple et le public actuel pourra trouver le film de Hal Barwood plutôt mou, pas assez nerveux. On imagine bien que Contact Mortel n'a pas du bénéficier d'un gros budget, d'où le choix de faire le film en majeure partie sous forme d'un huis-clos dans les différentes parties du laboratoire. Un choix plutôt intelligent et qui permet de développer un petit côté angoissant et anxiogène. Sans être un grand film, loin s'en faut, j'ai bien apprécié ce sympathique et méconnu Contact Mortel qui, je pense, a posé les bases des futurs films de contamination. A découvrir pour les amateurs du genre et les fans des 80's !

NOTE : 4/6



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