Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




RENDEL

RENDEL
(Rendel)

Réalisateur : Jesse Haaja 
Année : 2017
Scénariste : Pekka Lehtosaari, Miika J. Norvanto, Timo Puustinen
Pays : Finlande
Genre : Action, super-héros
Interdiction : -12 ans
Avec : Kristofer Gummerus, Michael Hall, Alina Tomnikov, Johnny Vivash, Bianca Bradey...


L'HISTOIRE : L'organisation criminelle VALA, dirigé par monsieur Rotikka et Erola, son fils psychopathe, est spécialisée dans le trafic de vaccins à destination de l'Afrique. Des vaccins qui contiennent de la thermite, produit chimique aux effets dévastateurs. Rämö, bon père de famille qui vient de perdre son emploi, se fait engager par l'un des hommes de main de Rotikka et découvre le terrible secret des vaccins. Afin qu'il ne puisse nuire à l'organisation, Erola abat la femme et la petite fille de Rämö avant de laisser ce dernier pour mort. Ivre de douleur et mue par un profond désir de vengeance, Rämö va prendre l'identité de Rendel, justicier tout de cuir vêtu qui va déstabiliser l'organisation Vala en tuant jour après jour ses membres les plus influents et saboter de nombreuses transactions...

MON AVIS : Un nouveau film de super-héros ! Rien d'étonnant à ça puisque les succès planétaires des productions Marvel ou DC Comic ne cessent d'affoler les compteurs du box-office. Mais attention ! Rendel n'est pas un film de super-héros made in USA. Son originalité ? Provenir de Finlande, c'est assez rare pour le souligner. Certes, ce pays nous a déjà offert quelques films fantastiques ou d'horreur (Le Renne Blanc, Skeleton Crew, Dark Floor, Lake Bodom ou Bunny Opération Pussy entre autres) mais jamais de film de super-héros. C'est désormais chose faite avec Rendel, dont le tournage a débuté en 2015. Un tournage "marathon" puisque le film a été remanié à plusieurs reprises pour en augmenter la qualité, les investisseurs et producteurs mettant la main à la poche après avoir vu les rushes du réalisateur Jesse Haaja. Terminé en 2017, Rendel débarque en France en avril 2018 grâce à M6 VIDEO et c'est une bonne idée qu'à eu l'éditeur parce que Rendel a de solides arguments à faire valoir. Je préviens les lecteurs, il ne faut pas s'attendre à une ambiance façon Avengers, Iron Man ou Thor avec Rendel. Jesse Haaja n'est pas trop dans le trip univers coloré et humour bon enfant, c'est peu de le dire. Les influences de Rendel sont plutôt à aller chercher du côté de The Crow, Punisher ou de Batman version Christopher Nolan. Même si quelques petites touches d'humour sont présentes dans les aventures de notre super-héros finlandais, c'est bien la noirceur et la violence sans concession qui prédominent durant toute la vision du film. Tout comme Batman, le personnage de Rendel ne possède aucun super-pouvoirs. C'est juste un homme qui a vécu une tragédie familiale et qui n'aspire qu'à la vengeance. Son look est à la fois sobre et percutant : entièrement vêtu de noir, portant un blouson de motard que sa femme et sa fille lui ont offert peu de temps avant le drame, sa particularité provient de son masque, qui n'en est pas un en fin de compte, comme nous le révélera une scène emblématique du film. Un visage qui évoque un autre super-héros sombre et tragique, Spawn pour le citer. Pas de super-pouvoirs donc mais une bonne capacité à encaisser les coups et surtout une habileté à en donner. Car ça cogne dur dans Rendel et le bruit des os cassés ne cessera de vrombir à vos oreilles lors des nombreuses séquences de castagnes. Une violence épurée de gimmicks en tout genre, on peut même penser que les combats manquent d'ampleur mais au final, on se rapproche carrément plus de la baston de rue ou de l'ultimate fighting que des chorégraphies à la Jackie Chan, ce qui les fait gagner en intensité. Les coups font mal et notre héros, bien que résistant, a parfois du mal à ne pas faiblir face aux assauts de ses ennemis. Un bon point pour Jesse Haaja, qui a préféré se focaliser sur un super-héros qui a des faiblesses et qui peut souffrir physiquement, ce qui le rend plus proche de nous. La mise en scène fait le boulot et même si le budget du film n'est certainement pas pharaonique, on ressent à travers les images proposées l'envie de faire du mieux possible. Décors, lumières, casting, cascades et gunfights ont bénéficié d'un soin tout particulier et le rendu final est des plus avenants. Bien sûr, les références à d'autres films nous sautent aux yeux, on comprend que Jesse Haaja s'est fait plaisir et connaît ses classiques, quitte à en oublier de se montrer vraiment original en nous proposant quelque chose de totalement neuf. Ce n'est effectivement pas la cas puisque les films précités un peu plus haut, auxquels on peut ajouter Dark City, Darkman ou même Suicide Squad (impossible de ne pas penser à ce dernier quand l'un des méchants constituent une équipe de fous furieux prête à en découdre avec Rendel) nous viennent spontanément à l'esprit. Mais qu'importe. Rendel marque des points avec ses qualités et nous propose, malgré sa vision très nihiliste, de belles séquences d'émotions sublimées par la jolie partition musicale de Tuomas Kantelinen. L'ultime séquence laisse présager d'une suite et ce sera avec grand plaisir que je la regarderai. Bref, pas de quoi bouder son plaisir devant Rendel, qui s'avère être une bonne surprise à défaut d'être totalement innovant dans le domaine du film de super-héros.

* Disponible en DVD, BR et VOD chez M6 VIDEO

NOTE : 4/6



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire