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jeudi 26 décembre 2019

WAXWORK

WAXWORK
(Waxwork)

Réalisateur : Anthony Hickox
Année : 1988
Scénariste : Anthony Hickox
Pays : Etats-Unis, Angleterre, Allemagne
Genre : Fantastique, Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Zach Galligan, Deborah Foreman, Jennifer Bassey, Michelle Johnson, David Warner...


L'HISTOIRE : Dans une petite ville de banlieue américaine, le mystérieux David Lincoln ouvre un musée de cire consacré aux monstres légendaires issus du folklore fantastique. Un groupe d'étudiants est invité par le propriétaire à une visite nocturne des lieux. Une fois à l'intérieur, les jeunes découvrent les scènes reproduisant les forfaits de ces créatures, sans se douter que chacune d'entre elles est en réalité un portail dimensionnel conduisant à leur repaire. Lincoln compte bien ramener à la vie chacune de ces entités maléfiques et sacrifier, dans ce but, ses visiteurs…

MON AVIS : Pour son premier film derrière la caméra, le jeune Anthony Hickox, 29 ans, nous offre avec Waxwork une très sympathique série B qui mêle comédie, fantastique et horreur dans une bonne humeur communicative. Au programme, un musée de cire qui possède une bien curieuse particularité : celle de posséder dix-huit portails dimensionnels, dissimulés dans les dix-huit reproductions de scènes mettant en vedette les mannequins de cire, représentant les monstres et méchants les plus emblématiques, comme par exemple Dracula, la Momie, le Loup-Garou, la créature de Frankenstein, le Fantôme de l'Opéra, le Mort Vivant et même le Marquis de Sade ! On remarquera que dans de nombreuses compositions, il n'y a que le méchant et aucune victime. D'où la présence des portails dimensionnels puisque ceux-ci vont permettent au gérant du musée de propulser le visiteur malchanceux à l'époque où vécu le monstre et d'en faire une victime qui viendra harmoniser la représentation une fois transformée en mannequin de cire. Le tout dans un but encore plus machiavélique : une fois les dix-huit victimes trouvées et statufiées, les dix-huit monstres vont pouvoir reprendre vie dans notre monde et provoquer chaos et destruction. Un scénario très original, fun et horrifique, rédigé par Anthony Hickox lui-même, qui a su s'entourer des bonnes personnes pour réussir son premier film. Au casting, on trouve en effet Zach Galligan, star de Gremlins en 84, la sexy Michelle Johnson en poupée blonde caricaturale, la charmante Deborah Foreman en jeune fille (apparemment) sage, mais aussi des acteurs renommés comme David Warner, John Rhys-Davies ou Patrick MacNee, qu'on ne présente plus. Un casting de qualité, dont on ressent la complicité et l'implication. Mais ce n'est pas tout ! Pour les effets de maquillages et la conception des divers créatures, le réalisateur novice a réussi à avoir  Bob Keen et son équipe, excusez du peu ! Avec un budget serré d'environ deux millions de dollars et des poussières et un tournage de six semaines seulement, Waxwork réussi son coup et deviendra l'un des titres les plus prisés des amateurs à la fin des années 80, le cocktail humour et horreur fonctionnant la plupart du temps vraiment bien. Un humour pas toujours très fin, qui vire carrément dans la parodie certaine fois, et qui pourra faire perdre quelques points de sympathie au film lors d'un nouveau visionnage. Par contre, niveau gore et effets-spéciaux, Waxwork tient encore bien la route et à une époque où les images de synthèses n'existaient pas encore, on peut clairement dire que les techniciens ont fait du bon boulot. Qui dit musée de cire (lieu emblématique qui servit de décor à de belles réussites dans le genre, comme dans Masques de Cire en 1933, L'Homme au masque de Cire en 1953, Le Piège en 1979 ou plus récemment La Maison de Cire en 2005 entre autres) dit donc divers personnages de cire mis en vedette. Ce sera bien le cas dans Waxwork et l'originalité de ce dernier est de carrément projeter le visiteur à l'intérieur même de la scène reproduite, grâce au portail dimensionnel si vous avez tout suivi ! Le début du film, très rythmé, nous emmène donc dans une maison de bois perdue au milieu d'une forêt à la rencontre d'un superbe loup-garou ainsi qu'à l'intérieur d'un château où va dîner le Comte Dracula et de sa famille vampire, avec une séquence ultra gore et bien jouissive dans laquelle le sang gicle à gros bouillon dans une pièce immaculée. On peut presque penser que Waxwork la joue film à sketch avec ces deux séquences rondement menées. Le spectateur aura aussi le plaisir de suivre quelques futures victimes en Egypte pour rencontrer la Momie et même en France pour faire un petit bout de chemin avec le sadique Marquis de Sade. Evidemment, on aurait aimé aller à la rencontre de tous les monstres présents dans le musée mais il fallait faire des choix, le film ayant déjà une durée de 97 minutes. Si Waxwork accuse un petit coup de mou au milieu de son déroulement pour ma part, la longue séquence finale, totalement foutraque et déjantée, vient faire oublier les petites faiblesses qui ponctuent régulièrement l'oeuvre d'Anthony Hickox (un jeu d'acteurs inégal ou trop théâtral parfois pour certains) pour qu'au final, on ne retienne que ses points positifs. Pur produit estampillé 80's, Waxwork a raflé le Prix de la Peur au festival d'Avoriaz et conserve une très bonne réputation chez les aficionados de la comédie horrifique. Malgré de menus défauts, cette modernisation de la thématique du musée de cire est quant même bien agréable à visionner et il fait toujours partie des meilleurs films de son réalisateur, qu'on reverra derrière la caméra pour Waxwork 2 en 1992 mais aussi pour Hellraiser 3, Warlock : The Armageddon ou Full Eclipse par exemple. 

* Disponible en combo DVD + BR chez LE CHAT QUI FUME
Pour les fans de Waxwork, cette édition leur permettra de revoir leur film favori dans des conditions optimales au niveau de l'image. Il pourront également se satisfaire d'un making of dans lequel réalisateur, acteurs et autres techniciens viennent parler du film.


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