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lundi 16 décembre 2019

IDILA

IDILA
(Idila / Killbillies)

Réalisateur : Tomaz Gorkic
Année : 2015
Scénariste : Tomaz Gorkic
Pays : Slovénie
Genre : Horreur, Gore
Interdiction : -16 ans
Avec : Nina Ivanisin, Lotos Sparovec, Nika Rozman, Sebastian Cavazza, Jurij Drevensek...


L'HISTOIRE : Trois modèles, Zina, Mia et Dragica, se rendent avec leur photographe Blitcz dans un coin reculé, perdu en pleine nature, afin de réaliser un shooting-photo. Alors que la prise de photo va débuter, le petit groupe est pris à partie par deux rednecks peu commodes, qui parviennent à les kidnapper. Pour Blitcz, Zina et ses amies, la journée idyllique va virer au cauchemar...

MON AVIS : Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages depuis 2005, Tomaz Gorkic décide de passer à la vitesse supérieure en 2015 et s'active donc sur son premier long-métrage, Idila. En fan de cinéma d'horreur, le réalisateur slovène prouve ici qu'il connaît bien ses classiques et va recycler Massacre à la Tronçonneuse, Délivrance et surtout la saga Détour Mortel, avec cette histoire de rednecks qui vont s'en prendre à de malheureux citadins venus troubler leur havre de paix. Si le scénario ne fait guère dans l'originalité, on ne peut en tout cas pas retirer à Tomaz Gorkic de connaître les codes du genre sur le bout des doigts et de se montrer très efficace quand il s'agit de régurgiter ses influences à l'écran. Qui plus est, le mec est adroit derrière une caméra et nous le prouve souvent, grâce à une mise en scène carrée, maîtrisée et à une direction d'acteurs convaincante. La première partie du film nous présente le personnage principal, à savoir Zina, une jolie brune interprétée par Nina Ivanisin. Une fille qui a l'air d'avoir la tête sur les épaules et qui, malgré son look de rockeuse, n'est en rien une fille facile, sachant même se défendre quand un ivrogne vient la taquiner. Après une séquence dans un bar dans laquelle elle converse avec trois de ses amies, puis le départ dans la voiture du photographe en compagnie de Mia (Nika Rozman), une blonde qui possède tous les clichés de la blonde justement, véritable moulin à parole superficielle et égocentrique, le film va rentrer dans le vif du sujet. Cette première partie, qui nous rappelle aussi celle du Hostel d'Eli Roth, joue habilement avec les codes et les stéréotypes du genre et nous permet de faire connaissance avec les protagonistes de l'histoire, avant que ceux-ci ne deviennent de la chair fraîche à massacrer. Malin, le réalisateur fait faire une petite halte au photographe avant le shooting-photo, au abord d'une route paumée où se trouve une femme et un jeune homme qui vendent de l'alcool fait maison. Deux personnages qui nous mettent dans l'ambiance puisqu'on est en présence de deux rednecks, malpolis, aux dents pourris, et qui vouent une haine palpable pour les citadins qui s'aventurent près de leur territoire. Une petit mise-en-bouche avant que l'horreur ne fasse réellement son apparition. Si vous êtes fans des films précités plus haut, Idila saura vous en donner pour votre argent. Car les deux rednecks suivants vont en faire voir de toutes les couleurs aux protagonistes du film ! Un père et un fils, au faciès totalement ravagé et au comportement de bouseux cinq étoiles, voilà ce que nous propose Tomaz Gorkic, en plus d'autres petites joyeusetés qui vont vous donner le sourire ! Car une fois la petite équipe du shooting-photo kidnappé, Idila va se parer d'une belle couleur rouge, celle du sang bien sûr, qui ne va pas tarder à couler. Séquestration, processus de fabrication d'un alcool-maison assez original, tortures, tentative de viol, intimidation, course-poursuite dans la forêt et violences physiques vont alors s'enchaîner sans temps mort aucun, le tout servi par un jeu d'acteurs tout à fait correct (le père redneck, interprété par l'imposant acteur Lotos Sparovec, est réellement impressionnant), une mise en scène percutante, une très belle photographie (avec des paysages magnifiques) et surtout, des effets gores super efficaces et très bien réalisés, avec notamment un fracassage de crâne à l'aide d'une pierre, une décapitation à la hache mémorable, une main sectionnée, j'en passe et des meilleurs. Idila se transforme en survival intense, avec un suspense bien géré et de l'action rondement menée. Encore une fois, on peut se dire qu'on a déjà vu tout ça dans d'autres films mais franchement, ça le fait vraiment bien ici, la violence est bien brutale et ce voyage en pays rednecks est des plus plaisants pour l'amateur. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de films d'horreur produits en Slovénie mais en tout cas, Idila mérite notre attention car on sent qu'il y a eu beaucoup de travail et d'effort derrière pour réussir à offrir au public un film de qualité. Ce qu'Idila est, sans contestation possible.  

* Disponible en Bookbox DVD chez TETRO VIDEO (avec sous-titres français)




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