ATM
(Atm)
Réalisateur : David Brooks
Année : 2012
Scénario : Chris Sparling
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller
Interdiction : -12 ans
Avec : Brian Geraghty, Alice Eve, Josh Peck, Mike O’Brian...
L'HISTOIRE : 3 collègues de bureau s’arrêtent au distributeur bancaire sur le parking désert d’un centre commercial afin de retirer de l’argent avant d’aller au restaurant. Alors qu’ils s’apprêtent à sortir du local qui abrite le distributeur, un inconnu les fixe depuis l’extérieur. Son visage est dissimulé par la capuche de son anorak qui le protège du froid. C’est un psychopathe et il vient d’assassiner sous leurs yeux une personne qui s’approchait. Terrifiés, sans moyen de communication, les 3 jeunes gens se barricadent pour échapper au tueur mais le chauffage est coupé et la température avoisine -15°C…
MON AVIS : Pour son premier long métrage, David Brooks s’est associé au scénariste Chris Sparling, célèbre pour être l’auteur de l’histoire de l’excellent Buried de Rodrigo Cortès. Il semble que Chris Sparling aime vraiment les huis clos puisqu’après avoir placé le personnage principal de Buried sous terre dans un cercueil, il enferme les trois protagonistes de ATM dans un local à distributeurs automatiques de billets de banque. Il corse un peu la chose en ajoutant deux éléments perturbateurs : le froid glacial et un tueur monolithique. Avec cette idée de départ plutôt simple, il fallait bien meubler l’histoire pour obtenir une durée de film correcte. On assiste donc durant les vingt premières minutes à la présentation des trois personnages qui vont devenir les proies du mystérieux tueur ; trois personnes qui travaillent dans la même société, des courtiers en bourse qui jouent avec de grosses sommes d’argent. Si David nous apparaît vite comme sympathique et « humain », regrettant d’avoir fait perdre de l’argent à un vieux monsieur et faisant le grand timide face à Emily, jeune et jolie femme dont c’est le dernier jour de travail pour qui il craque secrètement, il en va tout autrement pour le troisième larron, Corey Thompson, véritable tête à claques qu’on a envie de baffer tellement il est énervant et imbue de sa personne. Soyons honnête, cette première partie du long métrage, avant que ne démarre véritablement l’intrigue une fois les personnages bloqués dans le local à distributeurs, n’est pas franchement intéressante et s’avère même ennuyeuse. On n’accroche pas vraiment à ce qui se passe sur l’écran et on a juste hâte de voir le tueur leur mener la vie dure. Une fois bloqués, les personnages vont vivre un vrai calvaire puisqu’en plus du tueur dont on ne connaîtra finalement jamais les motivations (défi personnel de ne pas se faire arrêter par la police ? On le voit tracé des plans et des emplacements en fonction des caméras dispersées dans l’Atm afin de ne pas être filmé lui-même. Un mystère total dont au aurait aimé avoir plus d’indices ou de précisions…), le froid vient s’inviter dans la macabre partie de jeu du chat et de la souris. Malheureusement, si la réalisation est bonne, rien ne vient vraiment nous tenir en éveil ou nous apporter notre dose de suspense. Quelques situations semblent on ne peut plus « clichées », les réactions des protagonistes ne sont pas des plus crédibles et on a au final l’impression de regarder un simple téléfilm qui ne tient en fait pas toutes les promesses de son affiche (« nerveux. Suffocant. Impitoyable »).
NOTE : 2/6
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