ELEVATOR
(Elevator)
Réalisateur : Stig Svendsen
Année : 2011
Scénariste : Marc Rosenberg
Pays : Etats-Unis
Genre : Thriller
Interdiction : -12 ans
Avec : Christopher Backus, Anita Briem, John Getz, Shirley Knight, Devin Ratray...
L'HISTOIRE : Dans le prestigieux immeuble du centre bancaire Barton, neuf personnes se retrouvent coincés dans un ascenseur. Devant la lenteur des secours, la tension monte petit à petit et va atteindre son paroxysme quand l'un des occupants déclare avoir une bombe sur lui...
MON AVIS : Après le succès de Phone Game et de Buried, les films se déroulant en huis clos ont le vent en poupe et ce n'est pas Elevator qui dira le contraire. "9 passagers, 1 ascenseur, 1 bombe, aucune issue". Le slogan résume à lui seul ce thriller claustrophobique du norvégien Stig Svendsen. Dans ce type de film, le défi est évidemment de conserver un rythme constant et de provoquer des évènements à même de maintenir l'intérêt du spectateur. On dira que le pari est à moitié réussi. Les premières 45 minutes sont les plus faibles, la faute à des personnages trop caricaturaux qui passent leur temps à se chamailler. On a le juif xénophobe et claustrophobe, l'arabe qu'on prend pour un terroriste, le Big Boss de la banque qui à la faillite de nombreuses personnes sur la conscience, une femme enceinte qui s'avère être la maîtresse du beau gosse de service qui lui est accompagné de sa fiancée (bonjour l'ambiance...), un obèse qui prend forcément beaucoup de place, une petite fille malicieuse qui provoquera par jeu l'arrêt de l'ascenseur et une vieille dame revancharde. Le stress et la tension fait se délier les langues et les railleries et attaques personnelles pleuvent à n'en plus finir. Mais tout ça n'est pas bien passionnant et même si le racisme ou les mauvaises recommandations des conseillers financiers sont pointés du doigt, on commence à s'ennuyer devant notre écran. Mais ce serait dommage d'arrêter le film en cours de route puisqu'il va trouver son rythme une fois la panique due à la présence d'une bombe dans l'ascenseur déclenchée. Les personnages arrêtent de se prendre la tête entre eux et l'instinct de survie reprend le dessus. Le suspense se développe, les séquences gagnent en nervosité, en maîtrise et on termine le film sur du positif. Bref, un huis clos efficace dans sa seconde moitié et qui vous fera passer un moment distrayant sans être révolutionnaire.
NOTE : 3/6
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire