HORRIBLE CARNAGE
(Jennifer)
Réalisateur : Brice Mack
Année : 1978
Scénariste : Kay Cousins Johnson
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Lisa Pelikan, Bert Convy, Nina Foch, Amy Johnston, Louise Hoven...
L'HISTOIRE : Grâce à l’obtention d'une bourse, Jennifer étudie dans une université réservée aux enfants issus de famille aisée. Elle est élevée par son père, un fanatique religieux qui la croit dotée d'un pouvoir divin qui lui permettrait de communiquer avec les serpents. La modeste condition de Jennifer attise la haine de Sandra, la fille d'un sénateur, qui passe son temps avec sa petite bande de pestes à brimer l'adolescente afin de la faire renvoyer de l'université. Ne supportant plus les brimades, Jennifer va se venger de ses bourreaux...
MON AVIS : Une superbe affiche, pleine de promesses et d'attaques de reptiles, pour un film qui n'est au final qu'un vulgaire "sous-Carrie au bal du Diable" ! Inutile de dire que la déception est grande quand défile le générique de fin. Moi qui déteste les serpents, je pensais frissonner dans mon canapé, effrayé à la vision des reptiles rampants et mordants leurs victimes. Que nenni, rien de tout ça n'arrivera ! Le réalisateur Brice Mack ne s'est pas foulé : pour son second long métrage, il picore à droite et à gauche les recettes du succès de quelques films des années 70 et mélange le tout sans génie ni saveur. Un peu de Carrie au bal du Diable pour les pouvoirs surnaturels de l'héroïne et pour son rôle de souffre-douleur ; un peu de Willard aussi, toujours pour l'aspect "personnage principal qui n'a pas d'amis et trouve du réconfort parmi les animaux". A défaut de rats, ce sera ici des serpents qui serviront à exécuter l'ignoble vengeance de l'héroïne. Carrie encore pour le personnage du père fanatique, qui rappelle évidemment la mère de Carrie dans le film de Brian de Palma. Bref, niveau originalité, on repassera. Si encore le film était bon, on passerait l'éponge mais là non. Hormis l'interprétation de Lisa Pelikan dans le rôle de Jennifer et de Amy Johnston dans le rôle de Sandra, la peste puissance cinq, il n'y a pas grand chose à sauver d'Horrible Carnage. Le titre français est plus que trompeur puisqu'il n'y a rien d'horrible et que niveau carnage, c'est encore plus light que du coca ! C'est bien simple, durant plus d'une heure-dix, on suit les mésaventures de la pauvre Jennifer et on assiste aux nombreuses moqueries et railleries qu'elle subit. Quelques scènes avec son père, qui passe son temps à réciter des versets de la Bible, nous font bien comprendre que ce dernier est totalement atteint du ciboulot. Un petit flashback nous rappelle la menace que représente les sectes religieuses. Le tout sur un rythme mollasson et peu enjoué. Le personnage du professeur ne sert quasiment à rien, tout comme celui de la directrice de l'université. On attend donc patiemment que Jennifer se fâche et se rebelle, pour qu'enfin on assiste à ce que l'affiche nous promet. Et là aussi, le bat blesse. L'horrible carnage dure cinq minutes à tout casser et envoie trois serpents se balader parmi les victimes potentiels, le tout dans des éclairages au stroboscope qui donnent un côté disco à l'ensemble. Mais était-ce bien ce qu'on recherchait ? Pas sûr ! Seul une scène avec un serpent géant qui décapite un mannequin se révélera amusante. Tout ça pour ça ! Foutage de gueule que je dis moi. Ça ne m'empêche pas d'avoir l'affiche 60*40 dans ma salle home-cinéma mais bon...
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