Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




mardi 16 août 2022

JOHN DIES AT THE END

 

JOHN DIES AT THE END
(John dies at the End)

Réalisateur : Don Coscarelli
Année : 2012
Scénario : Don Coscarelli
Pays : Etats-Unis
Genre : Comédie, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Chase Williamson, Rob Mayes, Paul Giamatti, Clancy Brown, Fabianne Therese...


L'HISTOIRE : John et Dave, deux jeunes losers attachants, vont tester le pouvoir d’une drogue surpuissante, la "Soy Sauce", et découvrir une réalité alternative peuplée de démons et autres créatures étranges...

MON AVIS : En 1979, le réalisateur libyen Don Coscarelli surprend le public fan de cinéma fantastique avec un film hors norme et qui marque les esprits, Phantasm. Trois ans plus tard, il s'aventure dans le domaine de l'héroic fantasy avec le très sympathique Dar l'Invincible puis met en scène Phantasm 2 en 1988, Phantasm 3 en 1994 et Phantasm 4 en 1998. En 2002, il livre un film bien délirant avec Bubba Ho-Tep puis se voit invité à participer à la série Masters of Horror en 2005. Et puis, plus rien. Disparition des écrans radars et ce, jusqu'en 2012, date à laquelle il fait son retour avec John dies at the End. Une comédie fantastique et horrifique assez déjantée, sorte de croisement hybride entre Las Vegas Parano, un teen movie et From Beyond, avec ajout de quelques influences lovecraftienne entre autres et d'une grosse rasade de monstres en tout genre. Las Vegas Parano car le film nous parle d'une nouvelle drogue, la "Soy Sauce", qui fait voir aux consommateurs une sorte d'univers parallèle bien plus foutraque que notre réalité et dont vont être victimes les deux héros du film, à savoir Dave (Chase Williamson) et John (Rob Mayes). From Beyond parce que cet univers parallèle est peuplé de créatures de toutes sortes, qui semblent vouloir pénétrer dans notre réalité, à l'image des monstres gélatineux et rose fluo du classique de Stuart Gordon ! Et dans John dies at the End, on en a pour notre argent niveau bestioles loufoques, comme ce monstre créé à partir de saucisses et de steak, cette moustache qui se sépare de son détenteur et se met à voler, une sorte de ver rampant aux dents acérées et j'en passe. Atteint d'omniscience, nos héros peuvent aussi voir des morts, des fantômes, des poignées de porte se transformant en poignée-bite (sic !), tout comme ils vont pouvoir changer de dimension ou rencontrer un très méchant démon du nom de Korrok, entité qui aurait donné satisfaction à Lovecraft je pense.Petit souci en ce qui me concerne, l'aspect très bordélique de l'histoire, qui semble souvent avancer en totale roue libre, avec des flashback à la pelle et une cohérence qui a du mal à se faire ressentir. Il faut savoir qu'au départ, John dies at the End est un récit publié en plusieurs parties sur internet et écrit par un certain David Wong. Ne l'ayant pas lu, je ne sais pas son adaptation par Don Coscarelli est fidèle ou si le réalisateur a du tailler dans l'histoire pour aboutir à un film de 109 minutes. Toujours est-il que je n'ai été que moyennement emballé par cet univers pourtant bien déjanté, bien barré et assez original. Mais la structure même du déroulement de l'histoire, quand même assez confuse, certains personnages intéressants qui semblent délaissés (Clancy Brown et son personnage de médium ou la jolie Amy (Fabianne Therese) et sa main amputée par exemple) font qu'on peine un peu à s'y retrouver et notre intérêt même s'en trouve rabaissé, alors qu'il y avait matière à faire un vrai film de dingue bien percutant. Le côté farfelu, absurde même, de certaines situations fait plaisir à voir mais sans qu'on en soit ébouriffé pour autant. Le rythme du film est assez énergique et pourtant, l'ennui n'est pas aux abonnés absents. Ce joyeux fourre-tout n'est pas parvenu à réellement m'accrocher alors qu'il avait quasiment tout pour plaire. Sentiment mitigé à l'arrivée donc pour ce John dies at the End qui reste malgré tout bien dans l'esprit foldingue de son réalisateur.

   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire