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lundi 15 août 2022

EXTRÊME PRÉJUDICE

 

EXTRÊME PRÉJUDICE
(Extreme Prejudice)

Réalisateur : Walter Hill
Année : 1987
Scénario : Deric Washburn, Harry Kleiner
Pays : Etats-Unis
Genre : Action
Interdiction : /
Avec : Nick Nolte, Michael Ironside, Powers Boothe, Clancy Brown, Rip Torn...


L'HISTOIRE : Jack Benteen est un Texas Ranger qui veut enrayer le trafic de drogue au Mexique. Pour se faire, il doit stopper le puissant mafieux qui inonde le marché et qui n'est autre que son meilleur ami d'enfance, Cash Bailey. Ce dernier ignore qu'un commando composé d'ex-militaires officiellement déclarés morts est lui aussi chargé de le mettre hors d'état de nuire, ce qui va compliquer la tâche de Benteen...

MON AVIS : Pour son dixième film, le réalisateur Walter Hill décide de rendre hommage à La Horde Sauvage de Sam Peckinpah en mettant en image un récit écrit par John Milius et scénarisé par Deric Washburn et Harry Kleiner. Le célèbre metteur en scène et Walter Hill ont déjà travaillé ensemble, à l'occasion de Guet-apens en 1972, dont Hill a écrit le scénario. Conçu comme un western moderne, Extrême Préjudice dispose de nombreux atouts qui en font un film solide, à commencer par son casting ! Sont présents au rendez-vous Nick Nolte dans le rôle du Texas Ranger, Powers Booth dans celui du mafieux Cash Bailey, Michael Ironside dans le rôle du commandant du commando, Clancy BrownWilliam Forsythe / Matt Mulhern / Larry B. Scott et Dan Tullis Jr. dans les rôles des mercenaires, Rip Torn dans le rôle du shérif et Maria Conchita Alonso dans le rôle de la petite amie du Texas Ranger. Tout ce beau monde, judicieusement choisi pour interpréter leurs personnages respectifs, se retrouve donc au Mexique et vont finir par se télescoper à un moment ou un autre dans ce qu'on devine ne pas être un rendez-vous galant. Nick Nolte est très bon dans ce rôle monolithique, bien trempé, du Texas Ranger qui ne vit plus que pour son travail et sa mission. Droit dans ses bottes, sa seule faiblesse vient de sa petite amie, Sarita, qui a aussi été l'ex-fiancée de celui qu'il doit stopper. Un triangle amoureux qui vient complexifier ses relations avec son ex-meilleur ami d'enfance, qui a sombré dans le côté obscur et l'argent facile, devenant un baron de la drogue. Une rivalité même, qui aura des impacts sur l'issue finale de leur confrontation. Vient se greffer autour de ce triangle un commando privé de l'Etat, qui va dynamiser l'intrigue et offrir au public des scènes d'action percutantes, tel un braquage de banque par exemple. Ce dernier est réalisé avec des moyens technologiques récents, qui contrastent avec les méthodes et les outils à disposition du Texas Ranger. Comme dans No Country for Old Men, on retrouve dans Extrême Préjudice cet affrontement entre le passé et la modernité. Comme le dit le shérif au Texas Ranger, le monde a changé, les voyous aussi. Auparavant, il fallait régler des problèmes assez simples mais dorénavant, tout est compliqué, la violence a évolué et ceux qui vivent dans l'ancien monde, tel le personnage de Nick Nolte, avec sa droiture et son refus de corruption, risquent d'avoir des problèmes d'adaptation. A L'inverse, le personnage de Cash Bailey a su s'adapter à ces nouvelles règles, quitte a choisir le mauvais côté de la barrière. Niveau action, Extrême Préjudice n'en maque pas, à l'image du guet-apens tendu au Texas Ranger par des trafiquants de drogue dans un décor désertique. Ça flingue à tout va, les impacts de balles sont sanglantes et l'ombre de Peckinpah ne fait pas que planer sur cette violence sans concession, qui s'offrira un final dantesque dans lequel on ne compte plus le nombre de morts et qui renvoie à nouveau au chef-d'oeuvre crépusculaire de 1969. Un Walter Hill majeur, qui mérite assurément d'être revu pour encore mieux l'apprécier, le film n'ayant pas rencontré son public lors de sa diffusion en salles à l'époque de sa sortie.

   

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