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THE BUTTERFLY ROOM


THE BUTTERFLY ROOM
(The Butterfly Room)

Réalisateur : Jonathan Zarantonello
Année : 2012
Scénario : Jonathan Zarantonello, Paolo Guerrieri, Luigi Sardiello
Pays : Italie, Etats-Unis
Genre : Thriller
Interdiction : /
Avec : Barbara Steele, Erica Leerhsen, Ellery Sprayberry, Julia Putnam, Ray Wise...


L'HISTOIRE : Ann, une vieille dame acariâtre et passionnée par les papillons, va développer une relation malsaine avec Julie, sa petite voisine quelque peu délaissée par sa mère. La jeune fille va découvrir quel terrible secret se cache dans la pièce aux papillons et qu'elle n'est pas la première à avoir été pris en affection par Ann...

MON AVIS : Des passionnés de papillons au cinéma, on en connaît déjà, les plus célèbres étant le Freddie Clegg du film L'Obsédé de William Wyler (1965) et le Buffalo Bill du film Le Silence des Agneaux de Jonathan Demme (1991). En 2012, l'Italien Jonathan Zarantonello décide d'adapter son propre roman Alice dalle 4 alle 5 sous forme de long métrage et l'intitule The Butterfly Room. Tourné à Los Angeles, ce thriller possède un casting des plus sympathiques, constatez par vous-même : dans le rôle de Ann, la collectionneuse de papillon mentalement dérangée, on trouve ni plus ni moins que Barbara Steele, la célèbre actrice italienne star du cinéma d'épouvante gothique ; dans le rôle du responsable de l'entretien, il y a Ray Wise, le papa de Laura Palmer dans la série Twin Peaks ; la fille de Ann n'es autre que Heather Langenkamp, la Némésis de Freddy Krueger ; dans des rôles secondaires apparaissent aussi Camille Keaton (vedette du I Spit on your Grave de 1978), Adrienne King (Alice dans les deux premiers Vendredi 13) et même le réalisateur Joe Dante qu'on ne présente plus ! Tout ce beau monde est accompagné par deux jeunes actrices qui s'avèrent vraiment douées : Ellery Sprayberry joue la jeune Julie, voisine de Ann, quand Julia Putnam interprète Alice, la fille qui va vraiment faire sombrer dans la folie Barbara Steele. Bon, il ne fallait pas grand chose vous me direz pour que cette dernière plonge dans les affres du délire mental, comme on le découvrira via quelques flashback révélateurs. Le film propose d'ailleurs pas mal de flashback, sa construction les imposant à la structure du récit. Un récit qui va donc suivre les agissements peu recommandables d'une vieille dame vivant seule, bourrée de principes moraux et donc grande collectionneuse de papillons, ayant une pièce entière de son appartement dédiée à cette passion. Une dame à l'esprit dérangé, méchante de surcroît, raciste sur les bords et qui n'hésite pas à recourir au meurtre pour se débarrasser des indésirables. Certes, Barbara Steele n'est plus toute jeune ici, a du mal à avoir plus de deux expressions de visage mais elle parvient à délivrer une certaine émotion, à se montrer touchante quand elle est au contact de jeunes filles, dont Julie et Alice avant elle, tout en pouvant se montrer inquiétante et même flippante lors de certaines séquences à sensation. Sa relation avec Julie semble au départ être issue d'un manque, d'un besoin de nouer une relation amicale avec quelqu'un et il semblerait que le monde des adultes ne l'attire pas vraiment. Rapidement, et grâce aux multiples flashback nous contant sa précédente relation avec Alice, on sent que quelque chose cloche tout de même et qu'il y a anguille sous roche. Il faut dire que la jeune Alice n'est pas aussi angélique qu'on le pense, la scène de l'achat de la poupée venant confirmer cette impression. Reste que pour la vieille dame, elle était la fille qui passait du temps avec elle et dont elle ne pouvait plus se passer. Julie vient-elle remplacer Alice ? Il le semblerait et plus le film avance, plus on se dit que cette fameuse pièce aux papillons renferme d'inavouables secrets qu'il vaut mieux garder cachés. Le film possède un certain humour noir, une certaine ironie qui nourrit le personnage de Ann et fait que malgré ses actions répréhensibles, on la prend néanmoins en empathie. Si les mécanismes et révélations de l'histoire se devinent aisément, on prend un certain plaisir à les voir arriver, la tension montant crescendo tout comme le malaise lié aux situations proposées et au personnage de Ann bien entendu. Sans être le film du siècle, loin s'en faut, The Butterfly Room se laisse tranquillement regarder et possède un petit charme certain, du principalement à cette réunion de personnalités bien connues des fans du genre.


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