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AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




samedi 13 août 2022

TERRORVISION

 

TERRORVISION
(TerrorVision)

Réalisateur : Ted Nicolaou
Année : 1986
Scénario : Ted Nicolaou
Pays : Etats-Unis, Italie
Genre : Comédie, Fantastique
Interdiction : /
Avec : Diane Franklin, Mary Woronov, Gerrit Graham, Chad Allen, Jennifer Richards...


L'HISTOIRE : Passionné de technologie, Stanley Putterman tente d'installer le dernier modèle d'antenne parabolique dans son jardin afin de pouvoir capter des tas de nouvelles chaînes. Une lumière émise de l'espace vient frapper l'antenne et fait fonctionner celle-ci, à la grande joie de la famille Putterman. Alors que la soirée débute, Stanley et sa femme quitte le domicile pour aller chercher deux autres amis. Leur fille Suzy va en virée avec son petit ami, laissant son jeune frère Sherman en compagnie de son grand-père, un ancien militaire un peu parano. Alors qu'ils regardent une émission horrifique présentée par l'animatrice Medusa, des interférences se font sentir et les prive de leur émission. Le pire est à venir quant un monstre hideux sort littéralement de l'écran et dévore le grand-père...

MON AVIS : Production Empire Pictures, la fameuse société de Charles et Albert Band, TerrorVision a été scénarisé et dirigé par un de ses réalisateurs attitrés, à savoir Ted Nicolaou, à qui on doit, entre autres, pas mal d'épisodes de la franchise Subspecies. Je ne sais pas quel était le but de Nicolaou avec TerrorVision, tant le film a le cul coincé entre deux chaises, voire même trois ! La présence d'un jeune garçon en tant que vedette du film (Chad Allen), fringué comme un militaire et portant une mitrailleuse à bras le corps, peut faire croire que le film a été pensé pour un public d'enfants ou d'adolescents, l'absence de gore étant aussi un élément pouvant faire pencher cette supposition dans cette direction. Sa relation avec son grand-père venant également se rajouter à cette tendance. TerrorVision serait donc une comédie fantastique ayant pour cible le jeune public ? Oui, mais il y a un petit hic. Le nombre d'allusion au sexe présent dans le film est assez faramineux, surtout que les parents du garçon sont partis chercher un autre couple d'amis en vu de se livrer à... une soirée échangiste ! Même s'il n'y a aucune trace d'érotisme ici, les allusions ne font guère dans la suggestion, tout comme le comportement des adultes. Les mouvements de caméra se focalisant sur l'imposante poitrine de la présentatrice surnommée Medusa (Jennifer Richards), une sorte d'Elvira présentant une émission d'horreur et affublée d'une perruque composée de faux serpents, viennent rejoindre les arguments faisant penser que le film ne s'adresse pas forcément à un jeune public. Voilà donc notre film coincé le cul entre deux chaises. Il semblerait que l'idée de Ted Nicolaou était de faire une parodie de film de monstre, ce qui expliquerait en effet le comportement totalement débile des protagonistes principaux ! Car il faut bien avouer qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre et que l'ensemble des acteurs semblent surjouer exagérément, histoire de remporter la palme du plus crétin qui soit ! Avec un père de famille accro à la télévision (Gerrit Graham, le fameux Beef de Phantom of the Paradise de De Palma), une mère adepte de l'aérobic et de l'échangisme (Mary Woronov), une fille punkette (Diane Franklin), un fils passionné par l'art militaire et un grand-père ex-militaire à tendance parano (Bert Remsen), cette famille américaine coche toutes les cases de la crétinerie et se livre à quelques pitreries qui nous laisse un peu pantois devant notre écran. Pour ma part, je ne m'attendais pas du tout à cet aspect parodique qui m'a quelque peu déstabilisé et ne m'a pas vraiment embarqué, surtout que le mélange donne un goût assez indigeste à l'ensemble. Honnêtement, TerrorVision n'a pas grand chose pour lui et sombre vite dans les affres du mauvais nanar. Reste alors la créature concoctée par John Carl Buechler, véritable vedette de ce drôle de film. Un monstre 100% caoutchouteux, fait à l'ancienne, sorte de gros chien aux yeux énormes et à la bouche immense et dentée, avec un appendice en forme de troisième œil et une grosse langue avide de chair humaine. Bien avant Sadako, star de la saga Ring, notre monstre rigolo sort lui aussi des écrans de télévision et s'invite chez les gens sans qu'on lui en ait donné la permission, mais ça, il s'en fout un peu. Visqueux et baveux, avec un bel appétit, il va rapidement réduire le casting, avec des morts pas particulièrement violentes comme déjà dit, avant de devenir copain avec les survivants ! Pour de vrai ? Mystère ! Ce qui sympa aussi dans TerrorVision, c'est les quelques extraits de vieux films diffusés dans l'émission de Médusa, comme The Giant Claw, Les Soucoupes Volantes Attaquent ou Robot Monster par exemple. Mais au final, l'ensemble est quand même assez mauvais et peine à convaincre durablement. Tout compte fait, il faut peut être voir ce film au début de l'adolescence est fin de compte, histoire de l'apprécier. Parce que là, à 48 ans, j'ai quand même eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au bout, la version française amplifiant encore l'aspect débile des personnages...

 

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