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I LOVE SNUFF

 

I LOVE SNUFF
(I Love Snuff)

Réalisateur : Jean-Louis Costes, Yves Pierog
Année : 1996
Scénariste : Jean-Louis Costes, Yves Pierog
Pays : France
Genre : Trash, Extrême, Porno
Interdiction : -18 ans
Avec : Jean-Louis Costes, Rose, Pascal Keller, Anne Van Der Linden...


L'HISTOIRE : Ne parvenant plus à bander, le branleur impuissant a une violente dispute avec Rose, sa fiancée. Dans l'appartement d'en face, une maîtresse SM et son esclave croulent sous les factures. Ce dernier a alors l'idée de kidnapper Rose, de la torturer et d'envoyer les vidéos à son fiancé pour que celui-ci paye une rançon. Mais devant le spectacle des violences subies par Rose, la réaction du fiancé n'est pas celle escomptée...

MON AVIS : Personnalité et performer le plus connu des fans d'underground et de spectacle déviant en France, Jean-Louis Costes, célèbre pour ses spectacles scatophiles à ne pas mettre devant tous les yeux décide de réaliser un moyen-métrage en 1996, sous le titre de I Love Snuff. 51 minutes d'excès en tout genre, filmés sans trucage aucun, et qui vous plonge dans l'univers décadent et abjecte de Costes. Le réalisateur, acteur, compositeur, scénariste et j'en passe a réuni quelques amis à lui et va donc se mettre en scène avec eux au sein de ce scénario amusant qui voit donc un homme avec des problèmes d'érection être guéri lorsqu'il regarde des vidéos de sa fiancée se faire malmener sexuellement et violemment par ses ravisseurs. Au lieu de payer la rançon pour la sauver des griffes de ses tortionnaires, l'homme préfère attendre, afin de recevoir de nouvelles VHS et ainsi retrouver la raideur et la dureté de son sexe ! Trash et décomplexé non ? Le résultat à l'écran n'est pas en reste puisque Costes, véritable punk n'ayant aucune limite, aucun tabou, va offrir à son public tout ce que ces derniers attendent de lui : scènes pornos filmées en gros plan, sodomie masculine avec des godes ou un concombre, urologie, fist, défécation et humiliation. Un spectacle grossier, très amateur, avec une vraie maîtresse SM (la charmante Anne Van Der Linden surnommé Anzagoth) et bien sûr Jean-Louis Costes qui donne de sa personne, fidèle à lui-même. Maintenant, outre les excès présentés ici, et une certaine dose d'humour, j'avoue que je ne suis clairement pas fan de ce type de performance underground et que tout ça me paraît bien vain au final. Certes, on ne peut nier la totale liberté artistique de Costes, qui fait ce qui lui plaît, sans aucune contrainte. I Love Snuff a-t-il un autre but que celui de choquer son auditoire ? Je ne pense pas mais je me trompe peut-être. La partie snuff nous rappelle des titres comme August Underground Mordum, avec une qualité d'image similaire et une violence moins explicite tout de même, si ce n'est un gavage à la moutarde, une utilisation de pince-à-linge sur des tétons ou de l'huile de friture déversée sur un corps. La réalisation se contente du minimum syndicale, l'acting est à l'avenant. On est dans le micro-budget bien sûr, dans la production Do It Yourself amateur, française qui plus est. Que retenir donc de I Love Snuff ? C'est à voir une fois, pour pouvoir vous situer par rapport à ce type de performance. Les âmes sensibles ou chastes ne trouveront rien de positif dans ce moyen-métrage, les amateurs d’œuvres sans concession y trouveront sûrement leur compte. Pour ma part, je l'ai vu, je n'y reviendrai sûrement jamais car ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Mais on ne peut remettre en cause son identité, son refus du politiquement correct et son existence même.

* Disponible en DVD chez -> TETRO VIDEO <-   

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