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vendredi 12 novembre 2021

STAGE FRIGHT

 

STAGE FRIGHT
(Stage Fright)

Réalisateur : Jerome Sable
Année : 2014
Scénariste : Jerome Sable
Pays : Canada
Genre : Horreur, Film musical
Interdiction : -12 ans
Avec : Allie MacDonald, Minnie Driver, Meat Loaf, Douglas Smith, Kent Nolan...


L'HISTOIRE : Bien décidée à suivre les pas de sa mère, ancienne diva de Broadway assassinée à la fin de la représentation de la comédie théâtrale musicale The Haunting of Opera, Camilla passe un casting dans un camp de vacances spécialisé dans le chant et la danse et décroche le rôle principal dans la même pièce, qui va être remise au goût du jour. Mais les répétitions tournent vite au bain de sang quand un tueur en série vient endeuiller le casting. La pièce serait-elle maudite ?

MON AVIS : Des films fantastique ou d'horreur musicaux, il n'y en a pas beaucoup. On peut toutefois citer The Rocky Horror Picture Show, Phantom of the Paradise, La Petite boutique des Horreurs, Repo the Genetic Opera, Sweeney Todd ou bien encore Cannibal the Musical par exemple. En 2010, Jerome Sable, qui adore l'horreur et la comédie musicale, réalise le court métrage The Legend of Beaver Dam, qui mêle justement ces deux genres. Il récidive en 2014 avec cette fois un long métrage, Stage Fright, qui s'inspire fortement du Fantôme de l'Opéra. Après une scène introductive très slasherienne et assez violente, dans laquelle une diva se fait mortellement poignarder par un tueur vêtu de noir et portant un masque blanc, l'action se déplace des années plus tard et on retrouve les deux enfants de ladite diva, devenu des ados et travaillant dans un camp de vacances spécialisé dans le chant et la danse. A partir de là, on a droit à une sorte de croisement entre American Pie (pour certaines répliques trash ou situations un peu scabreuses), Le Fantôme de l'Opéra (pour tout ce qui est préparatif de la pièce et la présence d'un tueur au sein du petit théâtre amateur), Massacre au camp d'été et autres Vendredi 13 (pour les rares meurtres disséminés au sein de l'histoire, le bodycount n'étant pas très élevé) et la série Glee, puisque de nombreuses scènes seront chantées et dansées, le texte des chansons participant au déroulement du récit, un peu à la manière de Moulin Rouge également. Un drôle de mélange diront certains, et il est vrai que ce curieux cocktail ne plaira sûrement pas à tout le monde. Pourtant, on ne peut pas reprocher à Jerome Sable l'originalité de son choix pour apporter une nouvelle dynamique au genre du slasher movie. Le film est aussi bardé de clin d'oeil à d'autres films bien connu des fans, comme Carrie au Bal du Diable ou Hellraiser entre autres. Certains dialogues, comme dit plus haut, se révèlent parfois un peu trash et font sourire, comme lorsque le metteur en scène demande à sa troupe quel art théâtral japonais fait qu'on se peint le visage en blanc et que l'un des stagiaires répond le Bukkake au lieu du Kabuki ! Marrant. Le film égratigne également le milieu du spectacle et le fait que pour réussir, il faut parfois coucher pour obtenir un rôle. Les deux filles retenues pour interpréter le rôle principal de la pièce en feront les frais, ce qui donnera lieu à une autre séquence assez amusante. Un des bons points du film revient à l'actrice Allie MacDonald, charmante et parfaitement à l'aise dans son rôle. Malheureusement, Stage Fright ne parvient pas à conserver une réelle dynamique sur la longueur et son concept ne décolle jamais comme on l'espérait. La faute à des chansons pas toujours top (affaire de goût peut-être ?), à une trop grande place laissée à l'aspect comédie musicale quand l'aspect horrifique est clairement mis de côté durant une bonne partie du film. L'identité du tueur ne restera pas longtemps suspecte ou mystérieuse pour les aficionados de slasher movie, même si un petit twist vient nous surprendre un peu. Si l'idée sur le papier de mélanger slasher et comédie musicale était plutôt intéressante, la finalisation à l'écran peine un peu et ne parvient pas à remporter la mise. Stage Fright reste divertissant mais ne marquera pas les esprits pour autant.



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