Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




dimanche 4 mai 2014

LE LOUP-GAROU DE LONDRES

LE LOUP-GAROU DE LONDRES
(An American Werewolf in London)

Réalisateur : John Landis
Année : 1981
Scénariste : John Landis
Pays : Angleterre, Etats-Unis
Genre : Comédie / Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : David Naughton, Jenny Agutter, Joe Belcher, John Woodvine, Frank Oz...


L'HISTOIRE : En voyage dans les landes, David et son ami Jake débarquent dans une petite auberge dans laquelle l'accueil n'est pas des plus chaleureux. Les deux compagnons remarquent des symbôles magiques sur les murs, laissant à penser que la population locale croit aux histoires de loups-garous. Reprenant leur chemin, ils sont attaqués par une bête monstrueuse. David se réveille trois semaines plus tard dans un hôpital londonien. Il apprend que Jake est mort. Chouchouté par l'infirmière Price, David se met néanmoins à avoir des cauchemars récurrents dans lesquels il voit le fantôme de Jake le mettre en garde vis à vis de sa nouvelle condition : pour Jake, David serait devenu un loup-garou. Et la pleine lune approche...

MON AVIS : En 1981, deux films de loups-garous sortent sur les écrans. Joe Dante explose la limites des effets-spéciaux en terme de transformation d'un homme en loup-garou avec Hurlements. La même année, John Landis s'essaye lui aussi au thème de la lycanthropie avec Le Loup-Garou de Londres, qui bénéficiera du talent de Rick Baker aux effets-spéciaux, le film gagnant grâce a son travail le premier Oscar des meilleurs maquillages ! Il faut dire que la première séquence de transformation est assez hallucinante, même de nos jours. Je dirais même qu'elle se bonifie avec le temps parce que ce n'est pas les images de synthèses qui vont nous faire ressentir la douleur provoquée par l'étirement de la peau, des muscles, des os. Dans Le Loup-Garou de Londres, on ressent vraiment cette douleur, en même temps que le personnage. Et c'est redoutablement efficace. Les mains se déforment, les pieds s'allongent, la mâchoire avance, la colonne vertébrale se disloque, bref, ce n'est pas vraiment une partie de plaisir que de devenir un loup. Et je ne parle de pas la pilosité abondante qui recouvre tout notre corps. Mais rassurez-vous, cette séquence dans laquelle règne la souffrance est compensée par un humour noir salvateur qui est distillé tout au long du film de John Landis. Ce dernier a en effet voulu se démarquer du film de loup-garou traditionnel en injectant dans Le Loup-Garou de Londres une bonne dose d'ironie et de fantaisie. Les séquences de cauchemars de David sont par exemple assez drôles tant John Landis les a exagéré, les a emmené vers une dimension délirante : l'apparition de son ami décédé, avec la gorge lacérée, qui veut qu'il se suicide, est un grand moment d'humour noir. La légéreté (la relation de David avec la ravissante infirmière, interprétée par la non moins charmante Jenny Agutter) se mélange donc avec des séquences bien plus sérieuses et dramatiques et c'est ce coktail réussi qui fait tout le charme du film. Le Loup-Garou de Londres joue également très bien avec les clichés du genre et les références aux vieux films de loups-garous, notamment au début du film, quand David et Jake se retrouve dans l'auberge "L'agneau abattu": pentagramme sur le mur, rappelant le signe qui apparaît dans le creu de la main de Lon Chaney Jr. dans Le Loup-Garou en 1941 par exemple. Le Loup-Garou de Londres bénéficie également d'une mise en scène inspirée et d'un casting bien en place qui font qu'on prend plaisir à suivre les mésaventures du pauvre David, excellement interprété par David Naughton, qui donne une vraie dimension à son personnage : candide, un brin benêt, desemparé, impuissant face à sa nouvelle condition. A noter une bande sonore très sympathique, composée de vieilles chansons qui comportent toutes le mot "moon" dans leurs titres. Encore une preuve de l'humour présent dans le film. Et si on peut trouver qu'il a pris un petit coup de vieux, il fonctionne encore vraiment bien pour ma part et reste toujours une pièce maîtresse du cinéma fantastique. Pour l'anecdote, c'est en visionnant ce film que Michael Jackson a fait appel à John Landis pour réaliser son clip Thriller...

NOTE : 4/6





1 commentaire:

  1. Sympa ce film mais Hurlements, bordel, restera toujours mon traumatisme originel. J'en menais pas large du haut de mes 14 ans en sortant de la salle de ciné. Alors que celui là, c'est plus de l'ordre de la comédie du dimanche soir. Qu'on revoit avec plaisir, certes.
    I see a bad moon arising....
    Hugo Spanky

    RépondreSupprimer