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INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT

 

INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT
(Indiana Jones and the Temple of Doom)

Réalisateur : Steven Spielberg
Année : 1984
Scénario Gloria Katz, Willard Huyck
Pays : Etats-Unis, Angleterre
Genre : Aventure, Horreur
Interdiction : /
Avec Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan, Amrish Puri, Roshan Seth...

L'HISTOIRE : Suite à une malencontreuse transaction qui s'est mal terminée, l'aventurier Indiana Jones, accompagné de son petit compagnon Demi-Lune et de l'artiste de cabaret Willie Scott, se retrouve en Inde. Là, il rencontre le peuple d'un petit village qui vit dans la terreur depuis que leur pierre sacrée a été dérobé. Le sage du village demande de l'aide car en plus du vol de la pierre sacrée, tous les enfants du village ont été enlevé. Acceptant la mission, Indiana et ses deux amis se rendent au palais du Maharadja pour chercher des indices. Ils vont découvrir que le palais cache un gigantesque souterrain abritant le temple d'un culte de fanatiques sanguinaires...

MON AVISSteven Spielberg ne porte plus la seconde aventure de son héros Indiana Jones dans son cœur. Il renie le côté violent, voire même horrifique du film, dont certaines séquences peuvent effectivement effrayer les plus jeunes spectateurs. Pourtant, cette suite qui débarque trois ans après Les Aventuriers de l'Arche Perdue se révèle être un excellent film d'aventure, notamment lorsque l'action se déplace dans ce fameux temple maudit, au bout de 50 minutes environ. Une fois dans le temple, on assiste à une heure ininterrompue de scènes de bravoure toutes plus folles les unes que les autres, avec la course de wagons sur rails par exemple, véritable tour de rollercoaster souterrain filmé avec une maestria incroyable, ou la scène du pont suspendu, excellente elle aussi. Un peu avant tout ça, on aura fait connaissance avec la secte des Thugs, que la population croyait anéantie mais qui vit cachée sous le palais du jeune Maharadja et qui se sert des pouvoirs de la magie noire pour exercer son influence et faire régner la terreur, cherchant à récupérer cinq pierres sacrées de Sankara, qui leur apporteraient un pouvoir total et terrifiant, leur permettant de dominer le monde. La présentation de cette secte de fanatiques est l'occasion pour Spielberg de bifurquer vers une véritable ambiance de film d'horreur, avec ce prêtre inquiétant pouvant extirper un cœur à main nu et garder vivant son propriétaire ! On imagine la tête des parents ayant emmené leur progéniture voir le film au cinéma devant ces séquences chocs ! Honnêtement, cette dernière heure de film est un pur régal, elle bénéficie d'un rythme effréné et permet au casting, dont Harrison Ford et le jeune Ke Huy Quan (Demi-Lune), de se laisser aller, d'envoyer des répliques cinglantes et de se défouler lors des nombreuses scènes de bagarres qui émaillent cette partie. On en ressort avec un vrai sourire au visage, surtout quand Indiana décide de sauver tous les enfants prisonniers de la secte. Mais je ne parle que de la dernière du film, qui dure 1h53 en fait. Est-ce à dire que les 53 premières minutes sont inintéressantes ou d'un niveau inférieur ? Pas du tout, même si l'aspect aventure est au abonné absent. Par contre, on peut parler d'une vraie originalité proposé par Spielberg, qui, dès la scène d'introduction, prend le public à contre-pied. On s'attendait évidemment à une scène introductive encore plus impressionnante que celle des Aventuriers de l'Arche Perdue. Le réalisateur devait s'en douter et plutôt que de surenchérir, il préfère surprendre et s'orienter vers quelque chose de totalement inattendue justement, à savoir une scène dans un cabaret ! Oui, un cabaret, avec un numéro dansant et chantant, des beaux costumes, une chorégraphie. C'est l'occasion de découvrir celle qui sera l'héroïne du film, l'actrice Kate Capshaw qui joue donc l'artiste Willie Scott. Bien sûr, cette scène de cabaret va partir en sucette suite à une négociation entre Indiana et un riche asiatique, une transaction qui ne se termine pas bien. Les mouvements de caméra sont admirables, suivant aussi bien la fiole d'antidote que le diamant qui sont tombés par terre et que les invités de la soirée n'arrêtent pas d'envoyer valser quand ils se déplacent. S'ensuivra un accident d'avion hautement ciné-génique, avec chute des héros dans un bateau gonflable pour une séquence haute en couleur, qui les amènera donc en Inde, théâtre des agissements de la secte des Thugs. N'oublions pas de mentionner la fameuse scène du festin dans le palais royal, avec des plats qui vont vous faire relativiser la cuisine que votre femme vous propose ! Indiana Jones et le Temple Maudit est vraiment un digne successeur au film original, qui s'en écarte radicalement de par le lieu de l'action et le choix scénaristique, mais qui possède toutes les qualités pour prodiguer un divertissement de grande qualité. Il faudrait que monsieur Spielberg revoie son film pour le réévaluer à la hausse car il le mérite.


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