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SONGBIRD

 

SONGBIRD
(Songbird)

Réalisateur Adam Mason
Année : 2020
Scénario Adam Mason, Simon Boyes
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame, Science-fiction
Interdiction : /
Avec K.J. Apa, Sofia Carson, Craig Robinson, Alexandra Daddario, Peter Stormare...

L'HISTOIRE : 2024. Cela fait maintenant quatre ans que le monde vit en confinement. Désormais, les personnes infectées du Covid-23 sont envoyées de force en quarantaine dans des camps devenus peu à peu d’inquiétants ghettos. A Los Angeles, Nico est un coursier immunisé au virus qui arpente la ville lors de ses livraisons. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Sara, une jeune femme confinée chez elle. Malgré les impératifs sanitaires qui les empêchent de s’approcher, Sara et Nico tombent amoureux. Mais lorsque Sara est suspectée d’être contaminée, elle est contrainte de rejoindre les camps de quarantaine. Nico tente alors l’impossible pour la sauver…

MON AVIS : On s'attendait forcément à ce que le cinéma surfe sur l'épidémie de Covid-19 qui touche le monde entier. Michael Bay, en tant que producteur, donne donc le feu vert et les billets verts par la même occasion à Adam Mason, réalisateur d'une poignée de films d'horreur pas trop mal foutu (Broken, The Devil's Chair, Hangman), pour mettre en scène un thriller-dramatico-science-fictionnel basé sur ce virus diabolique et surtout sur le confinement des populations qui en découle. Avec Songbird, nous voici donc en présence du Covid-23, bien plus redoutable que le virus originel, qui a décimé une bonne partie de la population mondiale et oblige le reste de l'humanité à rester terrer chez soi, fenêtres hermétiquement closes. Les personnes contaminées sont systématiquement emmenées de force dans des camps d'isolements et de quarantaine dont on ne ressort jamais. L'état d'urgence et la loi martiale est de rigueur, avec obligation de prendre sa température via une application mobile chaque jour, la moindre fièvre déclenchant le processus de mise en quarantaine. Inutile de dire que la privation de liberté atteint son maximum, bien plus qu'un petit couvre-feu à partir de 18h. L'action de Songbird nous amène à Los Angeles, complètement désertée et laissée à l'abandon. On y fait la connaissance des protagonistes de l'histoire, avec Nico (K.J. Apa), un livreur immunisé, qui peut circuler librement et qui dépose toute la journée des colis aux survivants calfeutrés, via une sorte de boite aux lettres nouvelle génération, possédant un système de décontamination aux UV disposée dans chaque logement, appartement, maison individuelle ; Sara (Sofia Carson), jeune fille amoureuse du beau livreur et réciproquement, mais qui ne se sont jamais vu qu'à travers leur écran de téléphone portable ; Lester (Craig Robinson), le patron de la boite de livraison où travaille Nico ; William (Bradley Whitford) et Piper Griffin (Demi Moore), qui vivent dans une belle maison avec leur fille Emma (Lia McHugh), et qui se livrent à un trafic de bracelet d'immunisé, permettant aux personnes qui en portent de pouvoir se déplacer hors de chez eux sans craindre les forces de sécurité qui quadrillent les villes ; Dozer (Paul Walter Hauser), un ex-soldat paraplégique, qui aide Lester a repérer ses livreurs grâce à des drones ultra-modernes et qui est amoureux de la streameuse May (Alexandra Daddario), qui, elle, fait des vidéos dans lesquelles elle chante d'anciennes chansons et apporte un peu de réconfort aux isolés ; Emmett Harland (Peter Stormare, vu dans Prison Break), patron des forces d'intervention, qui prend un malin plaisir à faire évacuer les malades, affichant clairement son sadisme. La trame principale du film reste bien sûr la relation virtuelle entre Nico et Sara, qui s'avère assez touchante et crédible et qui va atteindre une certaine intensité quand Lita, la grand-mère de Sara qui vit avec elle, tombe malade. Le temps se met alors à s’accélérer pour Nico qui sait bien que les forces d'intervention vont venir chercher Sara et Lita pour les emmener en camp d'isolement. Le charmant livreur va devoir rapidement trouver un bracelet d'immunisé pour tenter d'extraire Sara de chez elle, quitte à lui faire prendre des risques en la mettant au contact du virus. Mouais. Ce qui est dommage avec Songbird, c'est qu'il pèche sur bien des plans, et notamment au niveau de ses personnages justement qui ne sont clairement pas très intéressants et ne servent qu'à meubler l'intrigue et augmenter la durée du film. Le film démarrait plutôt bien, avec des visions de Los Angeles désertique efficaces et un postulat intéressant. La vie cloîtrée des survivants ne donne pas vraiment envie et on espère que l'aspect prophétique du film ne se concrétise pas dans le futur et qu'on va trouver une solution face au Covid-19 et ses mutants. Il y a un aspect anxiogène qui fonctionne au début du film mais on aurait aimé que le réalisateur s'attarde plus sur les camps d'isolements, sur les conditions de vie dans ses camps, sur les ravages du virus. En lieu et place de cela, on suit sans grand intérêt les quelques personnages principaux dans des arcs narratifs secondaires, arcs qui interfèrent certes avec la trame principale mais qui ne passionnent pas vraiment. Le trafic de bracelets ne crée pas vraiment de suspense, les scènes tirent un peu en longueur, le rythme n'est pas des plus dynamiques et on finit par s'ennuyer au final. Bien sûr, les beaux yeux bleus d'Alexandra Daddario viennent nous tirer un peu de notre torpeur mais avouons que son personnage est franchement anecdotique avec pourtant une scène assez glauque entre elle et William Griffin, qui nous rappelle le Blue Velvet de David Lynch. En fait, Songbird n'a pas grand chose à raconter et si la vision fataliste du monde qu'il nous propose est à mettre dans les bons points, tout comme la prestation des acteurs, plutôt bonne malgré les faibles enjeux du scénario, et cette jolie romance, l'ensemble sonne creux et reste superficiel. Dommage.



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