VENDREDI 13
(Friday the 13th)
Réalisateur : Marcus Nispel
Année : 2009
Scénariste : Damian Shannon, Mark Swift
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Interdiction : -12 ans
Avec : Danielle Panabaker, Jared Padaleck , Amanda Righetti, Derek Mears, Julianna Guill...
L'HISTOIRE : Une bande d'amis va passer le week-end dans une luxueuse maison de vacances, située à Crystal Lake. Ils ignorent que vingt ans auparavant, le camp de vacances a été le lieu de multiples meurtres perpétrés par Mme Voorhees, qui a assassiné tous les moniteurs à qui elle reprochait de ne pas avoir surveillé son jeune fils handicapé Jason, qui serait mort noyé dans le lac. Malheureusement pour eux, Jason n'est pas mort et sa soif de vengeance est loin d'être apaisée. Dans le même temps, Clay Miller, un jeune homme solitaire, tente de retrouver sa sœur disparue à Crystal Lake depuis six mois...
MON AVIS : En 1980, le réalisateur Sean S. Cunningham offre aux spectateurs avec Vendredi 13 le premier chapitre d'une saga à la longévité spectaculaire, symbole du genre horrifique qualifié de "slasher movie". Une saga qui impose dès l'épisode 2 (Le Tueur du Vendredi) un boogeyman du nom de Jason Voorhees, qui deviendra culte grâce à un accessoire trouvé dans l'épisode 3 (Meurtres en trois dimensions) : un masque de hockey ! En 2009, ce n'est pas une nouvelle suite qui va venir tâcher d'hémoglobine les écrans mais un reboot réalisé par Marcus Nispel, celui-là même qui a remis au goût du jour de manière assez efficace il faut bien le reconnaître la tronçonneuse de Leatherface dans sa version de Massacre à la Tronçonneuse en 2003. Pour aborder sa version de Vendredi 13, Marcus Nispel et ses deux scénaristes, Damian Shannon et Mark Swift, veulent innover un peu et faire de Jason un tueur beaucoup moins rigide, beaucoup moins mécanique, moins "robotisé". En gros, il veulent rendre à Jason un peu d'intelligence et en faire un prédateur capable de penser et de concevoir des stratagèmes pour attirer ses victimes. Il en va de même pour son comportement et sa faculté à apparaître partout comme par enchantement. Car non, Jason n'est pas une entité fantastique, un spectre revanchard pour Marcus Nispel. C'est un humain à la puissance physique certes décuplée, mais qui ne possède aucun pouvoir extraordinaire. D'où l'idée ingénieuse d'avoir créée sous Crystal Lake toute une galerie de tunnels qui débouche un peu partout (dans les bois, près du lac, près des habitations...), permettant donc à Jason de se rendre où il veut de manière plus rationnelle. Toutes ces bonnes intentions suffisent-elles à faire de ce Vendredi 13 (2009) un bon Vendredi 13 et un bon slasher ? La réponse est oui ! Marcus Nispel et son équipe connaissent bien leur classique et savent très bien ce que veulent voir les fans de la saga : des ados un peu benêts qui aiment picoler ou fumer de l'herbe, des meurtres brutaux et sanglants, un Jason iconique, un peu d'humour et des jolies filles n'hésitant pas à montrer leurs nichons ! Tout ces éléments, on les retrouve dans Vendredi 13 (2009), quelle aubaine ! Ne prenant pas les spectateurs pour des débiles, Marcus Nispel nous refait la scène finale du film de 1980 dès l'introduction pour mieux pouvoir s'émanciper et proposer sa vision du mythe. Avec son Jason toujours aussi monolithique (Kane Hodder a passé le relais à Derek Mears) tout en étant plus méthodique, et qui, grosse nouveauté, se met à courir après ses victimes, Marcus Nispel nous livre un slasher musclé et percutant, qui dépoussière la saga sans toutefois occulter tous les codes qui ont fait son succès. On reste en territoire connu et pour ma part, ce retour aux sources est salutaire. Jason va en Enfer et Jason X étaient certes originaux, tentant d'apporter des nouveautés dans une saga formatée depuis les 80's mais personnellement, j'ai apprécié avec Vendredi 13 (2009) de retourner simplement dans les bois et les environs de Crystal Lake pour assister aux exactions de notre brave Jason. Et j'ai trouvé très sympa tous les petits clins d'oeil et détails qui rappellent les films précédents, notamment les quatre premiers en particulier. Au début du film, Jason porte son sac de patate en guise de masque comme dans l'épisode 2 et 3 avant de trouver le fameux masque de hockey qui fera sa gloire. Sympa. Niveau meurtres, on reste dans le classique, simple mais efficace : coup de machette à gogo (dont un superbe planté de machette dans le crâne d'une fille cachée sous un ponton), flèche planté dans un œil ou jet d'hache dans le dos constituent la majorité des réjouissances proposées, le tout avec moult gerbes de sang. Jason retrouve de sa superbe dans ce reboot et s'il se montre un brin moins inventif que dans d'autres épisodes, son côté brutal façon rouleau-compresseur est vraiment bien mis en avant. Parmi les personnages féminins en danger, on trouve plusieurs actrices vraiment charmantes : Danielle Panabaker (vue dans The Ward, Piranha 3DD, The Crazies ou plus récemment dans la série télé Flash) joue l'héroïne principale qui va tenter de survivre le plus longtemps possible face à Jason ; Amanda Righetti joue la sœur disparue du héros (Jared Padalecki) pendant que la blonde Willa Ford et la brune America Olivo se dénude pour notre plus grand plaisir. Un péché qui sera bien sûr puni de manière violente par Jason. On retiendra également le physique des plus attirants de la ravissante Julianna Guill, dont les seins volcaniques nous sont offerts gracieusement en pâture. Marcus Nispel n'a pas lésiné sur le mélange horreur / érotisme qui a fait la réputation de la saga et les fans seront donc ravis d'avoir un "fan service" de qualité. Franchement bien foutu, divertissant, nerveux comme il faut, sans aucun temps morts, ce Vendredi 13 (2009) à la sauce néo-slasher est une petite bouffée d'oxygène et se classe aisément parmi les meilleurs films de la saga débutée en 1980. Jason a sûrement de beaux jours devant lui vu que le film a bien cartonné au box-office. Tant mieux !
NOTE : 4/6
NOTE : 4/6
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