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jeudi 19 octobre 2017

VENDREDI 13 CHAPITRE 5 - UNE NOUVELLE TERREUR

VENDREDI 13 CHAPITRE 5 - UNE NOUVELLE TERREUR
(Friday the 13th : A New Beginning)

Réalisateur : Danny Steinmann
Année : 1985
Scénariste : Danny Steinmann, David Cohen, Martin Kitrosser
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, Slasher
Interdiction : -12 ans
Avec : Melanie Kinnaman, John Shepherd, Anthony Barrile, Todd Bryant, Tom Morga...


L'HISTOIRE : Après les tragiques événements qui l'ont amené à tuer Jason Voorhees, Tommy Jarvis a été placé en hôpital psychiatrique. Pour l'aider à se réinsérer dans la société, il est envoyé dans un centre spécialisé situé en pleine nature dans lequel d'autres jeunes sont présents. L'un d'entre-eux tue un de ses camarades à coup de hache. Peu de temps après cet horrible incident, des meurtres ont lieu dans les environs. Il semblerait que l'ombre de Jason Voorhees plane toujours sur Tommy Jarvis...

MON AVIS : Tiens, je croyais que le film précédent s'appelait "Vendredi 13 chapitre Final" ? J'ai du rêver. Toujours est-il qu'un cinquième chapitre voit donc le jour dès l'année suivante sous la direction de Danny Steinmann. Ce réalisateur n'a pas une filmographie très conséquente puisqu'il n'a tourné que quatre films en tout et pour tout : High Rise, un porno, en 1973 puis Les Secrets de l'Invisible en 1980, le culte Les Rues de l'Enfer avec Linda Blair et Linnea Quigley en 1984 et ce Vendredi 13 chapitre 5 - Une Nouvelle Terreur en 1985. Un film très décrié par des fans peu ouvert d'esprit alors qu'il s'agit tout simplement d'un des meilleurs épisodes de toute la saga. La cause de ce rejet non mérité ? La même chose qui a mis au placard Halloween 3 - Le Sang du Sorcier ! Michael Myers n'est pas présent dans ce dernier et Jason Voorhees n'est pas présent dans le film de Steinmann ! Tout simplement ! Pourtant, le célèbre masque de hockey orne fièrement l'affiche du film me direz-vous. Effectivement, ce détail n'a échappé à personne mais il y a une petite subtilité qui fait que la horde d'admirateurs et d'admiratrices de notre bon Jason a hurlé au scandale, sans même s'apercevoir que ce cinquième volet est largement supérieur aux deux précédents. Un comble tout de même ! Même si on a affaire à un copycat de Jason (évidemment puisqu'il est mort à la fin du 4, vous vous rappelez ?), Une Nouvelle Terreur a de solides arguments pour convaincre le fan le plus endurci de slasher ! Déjà, niveau rythme, le film de Danny Steinmann n'ennuie jamais et se montre franchement dynamique. Dans l'épisode 3 et 4, il fallait souvent attendre la dernière demi-heure pour que les choses se précipitent et que les morts commencent à s'empiler de façon régulière et alerte. Dans ce cinquième volet, pas de période de pause interminable entre deux meurtres ! Le bodycount est carrément très élevé puisqu'on a plus de vingt morts violentes au compteur, quand les épisodes précédents peinés à dépasser les onze ou douze meurtres. Si on fait un savant calcul, ça donne un ratio d'environ un meurtre toutes les 4,1 minutes ! Pas le temps de s'ennuyer donc, surtout que la mise en scène de Steinmann, sans être révolutionnaire, fait le job plus que correctement et que l'histoire s'avère un peu plus intéressante qu'à l'accoutumée. Rien que l'introduction dans le cimetière, dans laquelle on a le plaisir de revoir le jeune Corey Feldman, est franchement très réussie. Le passage du Tommy jeune au Tommy adulte est ingénieux et nous fais bien comprendre que Jason hante toujours les pensées de ce personnage, ce qui laisse aux spectateurs tout le loisir de s'interroger sur qui peut bien se cacher derrière le masque de hockey du nouveau tueur qui sévit dans les parages. Surtout que notre pauvre Tommy, un brun mutique et ne respirant pas vraiment la joie de vivre, est pris assez régulièrement d'accès de colère qui peuvent laisser à penser que son esprit ne tourne effectivement plus très rond. S'amuserait-il à revêtir le maque de celui qu'il a tué étant enfant pour satisfaire sa folie apparente ? Outre ce mystère (pas bien dur à résoudre en fait si on est attentif), Danny Steinmann ne fait pas dans la dentelle au niveau des meurtres et réussi l'exploit de renouveler tout ce qui a été vu précédemment dans cette saga. Certaines mises à mort sont vraiment originales et redoutablement efficaces. Si la machette reste l'une des armes de prédilection pour commettre des atrocités, d'autres outils vont venir égayer le carnage : tournevis, fusée de détresse, hache, poignard, cisaille (instrument culte du film Carnage - The Burning), lanière de cuir (pour ce qui est peut-être la meilleure séquence du film) et hachoir seront proposés au menu des réjouissances. Si Steinmann ne lésine pas sur la violence, il en va de même pour ce qui est de la nudité puisqu'on aura droit à une scène champêtre filmée sous un soleil radieux cette fois-ci, à contrario des scènes de nus nocturnes des précédents chapitres. Ici, c'est la jolie et pulpeuse Deborah Voorhees (avec un tel nom, elle ne pouvait que jouer dans cette saga !) qui nous offre la vue de sa généreuse poitrine, longuement filmée par le réalisateur avant de passer de vie à trépas. Les amateurs apprécieront cette vision fantasmatique, mais aussi le sort que les scénaristes lui ont réservé. Si la plupart des protagonistes sont juste survolés et ne servent qu'à être massacré par le mystérieux tueur, d'autres ont un rôle plus important, comme Reggie (Shavar Ross), un jeune adolescent noir ou Pam (Melanie Kinnaman), l'assistante du docteur de ce foyer d'accueil, qui va devoir lutter pour sa survie lors de la dernière partie du film. Si Danny Steinmann prend son temps avant de nous montrer le nouveau tueur au masque de hockey dans son intégralité, afin de jouer avec le suspense, il se focalise ensuite sur lui pour mieux le mettre en valeur et la caméra ne s'en détachera plus jusqu'au final. J'irai même jusqu'à dire que ce nouveau Jason est encore plus charismatique, plus imposant, plus monolithique que dans les épisodes précédents. Si, si. C'est bien pour ça que je n'arrive pas à comprendre comment Vendredi 13 chapitre 5 - Une Nouvelle Terreur se fait sans cesse allumer ou descendre en flèche alors que c'est un slasher bien bourrin qui nous en donne pour notre argent et ce, à tous les niveaux. Vraiment un épisode à réévaluer séance tenante ! Tant pis pour les grincheux !

BODYCOUNT : 22 morts

NOTE : 5/6



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