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SHARKS OF THE CORN

 

SHARKS ON THE CORN
(Sharks on the Corn)


Réalisateur : Tim Ritter
Année : 2021
Scénariste : Tim Ritter
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur, comédie
Interdiction : /
Avec : Shannon Stockin, Ford Windstar, Steve Guynn, Casey Miracle, Al Nicolosi...


L'HISTOIRE : La petite ville de Druid Hills, connue pour sa production de maïs, doit faire face à une augmentation de morts curieuses ! D'après certains, les victimes, retrouvées dans les champs de maïs en piteux état, ont subit des attaques de... requins ! Dans le même temps, le shérif Scheider arrête Teedy Bo Lucas, un tueur en série attaquant ses proies avec une mâchoire de requin. Ce dernier prétend être le gourou d'une secte d'adorateurs de requins, qui attendent l'alignement de Stonehenge et de la lune rouge pour faire surgir une ancienne déesse-requin. Pour se faire, il leur manque un objet spécifique, qu'un dénommé Benchley a en sa possession...

MON AVIS : Mon dieu. Comment ai-je fais pour tenir 1h45 devant ce spectacle totalement affligeant de nullité ? 1h45 pour ça ! Tim Ritter, je ne vous remercie pas ! Avec une (belle) affiche et un scénario pareil, je me doutais que je n'allais pas être en présence d'un chef-d'oeuvre. la vision de la bande-annonce avait confirmé cette impression mais bon, voir des requins dans un champ de maïs, ça donne quand même envie non ? Allez, ne mentez pas. Rien que le titre, Sharks on the Corn, fait saliver. A l'arrivée, on a l'impression de visionner un film tourné au caméscope par une bande de potes sans le moindre sou. Absolument tout est mauvais ici, que ce soit la mise en scène, le jeu des acteurs et actrices, les dialogues, l'humour qui ne fonctionne jamais, les clins d'oeil au Dents de la Mer, les maquillages, les effets-spéciaux, les images de synthèses, les costumes et j'en passe. L'amateur averti aura repéré que des personnages s'appellent "Benchley" ou "Scheider", petit hommage à Peter Benchley, auteur du roman qui inspira le film culte de Steven Spielberg, et à Roy Scheider, l'incontournable chef Brody dudit film culte. La belle affaire. On a même une séquence dans laquelle le maire de Druid Hills ne veut pas qu'on interdise l'accès aux champs de maïs malgré l'accumulation de cadavres. Des cadavres qui ont été poursuivi par  une tête de requin en caoutchouc à travers le champ de maïs, pour un résultat pitoyable. Les effusions de sang ont été ajouté en numérique, avec un effet tout aussi risible. Il n'y a guère que la première victime qui porte une trace d'attaque réalisée à l'ancienne et qui reste un peu plausible. Tout le reste est pathétique. L'intrigue est totalement décousue et mélange tout et n'importe quoi, avec donc des requins dans un champ de maïs, un tueur en série qui porte une cagoule et un bandana autour du visage avec pour motif une mâchoire de requin, un culte adorateurs de requins qui veulent faire réapparaître une ancienne déesse-requin, un homme portant un pantalon militaire qui s'avérera être un agent de la C.I.A travaillant sous couverture pour infiltrer ledit culte, une femme shérif dont la sœur a été une des victimes de notre tueur en série, un reporter du journal local qui va se retrouver mêler à toute cette affaire et qui est fan de Bigfoot ou bien encore la mention de Stonehenge. J'en oublie sûrement tellement ça part dans tous les sens. Si encore on se prenait à se marrer devant un tel spectacle surréaliste mais même pas; C'est bel et bien la consternation qui nous prend aux tripes et même avec les meilleures intentions possibles, une réelle compassion pour ce type de production faite entre potes et avec du système-D ou un très haut degré de résistance aux mauvais films, il est impossible de trouver le moindre argument en faveur de Sharks on the Corn. Dire du mal d'un film ne m'amuse pas vraiment et j'essaye toujours de mettre l'accent sur la moindre qualité, la moindre scène qui m'a plu au lieu de l'enfoncer bêtement. Ici, c'est juste impossible. Même avec la meilleure volonté du monde. Sharks on the Corn, c'est nul de chez nul. Une perte de temps incommensurable.




  

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