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THE KING OF NEW YORK

 

THE KING OF NEW YORK
(King of New York)


Réalisateur : Abel Ferrara
Année : 1990
Scénariste : Nicholas St. John
Pays : Etats-Unis, Italie
Genre : Policier
Interdiction : -16 ans
Avec : Christopher Walken, David Caruso, Laurence Fishburne, Janet Julian...


L'HISTOIRE : A New York, Frank White, un gangster impitoyable aux méthodes expéditives, sort de prison. Il décide rapidement de reconquérir son territoire, le Bronx, et d'étendre son empire en reprenant le contrôle total du trafic de drogue sur la métropole. Appuyé par son second, Jimmy, il élimine un à un ses rivaux. Mais cet archange de la pègre a surtout un rêve : fonder un hôpital pour les plus démunis. Une ambition qui le fait surnommer par la presse comme «le roi de New York» et lui confère une stature de tout-puissant qui excède un groupe de policiers, dirigé par Bishop, jurant de l'abattre quitte à enfreindre la loi... 

MON AVIS : Après sa mésaventure en 1984 au sein d'un grand studio quand il réalisa New York 2h00 du Matin, Abel Ferrara s'éloigne pour un temps du milieu du cinéma, tourne quelques épisodes de séries-télévisées, un téléfilm puis fait son retour en 1987 avec une variation moderne de Romeo et Juliette, China Girl. En 1989, il réalise Cat Chaser que je ne connais pas du tout. Et puis, en 1990, il tourne l'un de ses films les plus célèbres, The King of New York, qui se paye le luxe d'entrer directement dans la panthéon des meilleurs films de mafia, au côté du Parrain; de Scarface ou des Affranchis en ce qui me concerne. Avec un Christopher Walken totalement impérial, sidérant et impressionnant en grand caïd de la pègre, avec des scènes de violence brute de décoffrage qui ne font pas dans la dentelle, avec sa galerie de personnages atypiques, parmi lesquels on retrouve des gueules telles David Caruso, Laurence Fishburne, Wesley Snipes, Victor Argo ou la belle Janet Julian entre autres, avec ses gunfights, courses-poursuites et règlements de compte sans concession, avec ses dialogues percutants, avec sa mise en scène impeccable qui nous plonge littéralement au cœur de l'action, The King of New York embarque le spectateur pour ne plus le lâcher, impose son style, son rythme, sa frénésie et parvient même à faire de son anti-héros un personnage attachant. Car derrière sa façade de gangster pur et dur, qui n'hésite pas à éliminer tous ceux qui le gênent, Frank White à un véritable projet humanitaire : récolter suffisamment d'argent avec son business pour financer la création d'un nouvel hôpital dans le Bronx et faire que les plus démunis puissent accéder aux soins de qualité ! Un gangster avec du cœur et qui utilise des méthodes de voyou pour faire le Bien ? C'est toute la contradiction de ce protagoniste charismatique, auquel Christopher Walken donne corps et âme dans une interprétation magistrale, avançant tel un ange déchu dans les froideurs des ténèbres pour tenter de faire jaillir la lumière. Et ce, quel que soit les moyens à utiliser. La notion de Bien et de Mal se trouve au centre du film, tout comme la notion de rédemption également, et Ferrara inverse mêmes les tendances en faisant d'une brigade de flics, dépités de voir comment Frank White acquiert renommée et puissance jusqu'à devenir le roi de New York, des individus utilisant les mêmes méthodes que le milieu pour parvenir à leurs fins et mettre hors d'état de nuire celui qu'ils considèrent comme l'ennemi numéro 1 ! Tous les personnages du film vont vivre une descente aux Enfers qui ne connaîtra aucune échappatoire. Tragique, noir, cruel, désespéré, sombre, violent, The King of New York est un petit bijou qui choqua en son temps de par sa crudité et ses thématiques. Devenu un film culte, il fait désormais partie des films majeurs qui font qu'on aime le cinéma.  


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