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TIR GROUPÉ

 

TIR GROUPÉ
(Tir Groupé)


Réalisateur : Jean-Claude Missiaen
Année : 1982
Scénariste : Jean-Claude Missiaen, Claude Veillot
Pays : France
Genre : Gore, Horreur
Interdiction : -16 ans
Avec : Gérard Lanvin, Véronique Jannot, Michel Constantin, Dominique Pinon...


L'HISTOIRE : Jeune homme solitaire travaillant sur les marchés parisiens, Antoine Beranger fait connaissance avec Carine Ferrand lors d'une vente et tous deux tombent amoureux l'un de l'autre. Alors qu'elle rentre chez elle par le métro, Carine se fait mortellement agresser par un trio de voyous. Totalement abattu, Antoine espère que le commissaire Alexandre Gagnon retrouve les agresseurs. Trouvant que l'enquête n'avance pas assez vite, il achète un pistolet non enregistré et se met en quête du trio de malfrats pour venger Carine...

MON AVIS : Les années 80 voient défiler pas mal de polars made in France, et Tir Groupé en fait partie. Premier film de Jean-Claude Missiaen, réalisé en 1982 donc, Tir Groupé met en scène des acteurs solides, tels Gérard Lanvin dans le rôle d'Antoine, la belle Véronique Jannot dans le rôle de Carine, Michel Constantin dans le rôle du commissaire ou bien encore Mario David ou un tout jeune Dominique Pinon entre autres, ce dernier faisant partie du trio de voyous qui vont agresser la pauvre Carine, au côté de Roland Blanche et du patibulaire Jean-Roger Milo. Un trio qui a vraiment la gueule de l'emploi et qu'on n'aimerait pas croiser seul dans une rame de métro. La séquence de l'agression de Véronique Jannot, ainsi que les exactions préalables commises sur d'autres passagers du métro font froid dans le dos et mettent mal à l'aise. On s'imagine à la place des passagers voulant intervenir mais qui, sous la menace d'une arme à feu, ne peuvent qu'assister impuissant au drame qui se déroule devant eux. Une agression abjecte, qui élimine donc l'actrice principale au début du film. Malin, le réalisateur va placer son héros dans une spirale de désespoir qui va lui faire penser au passé, au début de sa relation avec Carine, ce qui, à travers des flashbacks, permet à Véronique Jannot d'être présente tout au long du film. Avec très peu d'action et un rythme assez contemplatif, on va suivre Antoine dans sa profonde dépression, Tir Groupé étant essentiellement un drame humain. En parallèle, on suit également les investigations du commissaire et de son équipe, qui prennent du temps, mais aussi les autres virées du trio de voyous, ce qui nous vaudra une autre séquence malsaine. Lorsque Antoine s'équipe d'un pistolet pour rendre sa propre justice, on pense que Tir Groupé va flirter dans le vigilante movie façon Un Justicier dans la Ville mais en fait, ce ne sera quasiment jamais le cas. La traque sanglante à la fin du film ne verra Antoine intervenir que lors de la dernière image, pour exécuter le voyou responsable de la mort de sa bien-aimée, les deux autres malfrats ayant eu maille à partir avec les forces de l'ordre. Ce qui est bien mis en avant dans Tir Groupé, c'est le contraste entre le Paris carte postale pour touristes et le Paris nocturne, nettement plus dangereux, avec sa délinquance grandissante, plus jeune, plus fougueuse, qui n'agit plus selon un cadre déterminé comme le dira le commissaire chargé de l'enquête. La caméra de Missiaen se balade dans la cité, dans les rames de métro, dans les ruelles sordides, ce qui contraste avec les flashbacks détaillant la jolie romance entre Antoine et Carine, filmée en plein soleil, dans de jolis endroits. Carré dans sa mise en scène, épuré dans sa courte durée (1h22 seulement), Tir Groupé connût un beau succès d'estime lors de sa diffusion en salle et propulsa Gérard Lanvin en haut de l'affiche. Le réalisateur enchaîna avec deux autres polars, Ronde de Nuit en 1984 et La Baston en 1985. 


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