Légende pour la notation des films

Bienvenue dans mon univers filmique ! Ma mission ? (Re)voir tous mes films, séries Tv, documentaires et concert, tous genres confondus, sur tous supports, Vhs, Dvd, Dvd-r, Blu-ray (avec aussi les diffusions télévisées ou cinéma), et vous donner mon avis de façon simple et pas prise de tête sur chaque titre (re)vu ! C'est parti !



AVERTISSEMENT : Certaines bandes-annonces ou extraits de films peuvent heurter la sensibilité du jeune public.




lundi 5 avril 2021

THE VAMPIRE BAT

 

THE VAMPIRE BAT
(The Vampire Bat)

Réalisateur : Frank R. Strayer
Année : 1933
Scénariste Edward T. Lowe Jr.
Pays : Etats-Unis
Genre : Epouvante, Savants fous
Interdiction : /
Avec Lionel Atwill, Fay Wray, Melvyn Douglas, Dwight Frye, Maude Eburne... 

L'HISTOIRE : Le petit village de Klineschloss vit dans la peur. De nombreux villageois sont retrouvés mort, complètement vidés de leur sang. Les nombreuses chauves-souris vivant alentour font ressortir les superstitions et les légendes locales et il n'en faut pas plus pour que le vampirisme soit désigné comme la cause de ces étranges décès. Une théorie que réfute l'inspecteur Karl Brettschneider, chargé de l'enquête. Avec l'aide de sa fiancée Ruth Bertin, qui travaille pour le docteur Otto von Niemann, il va tenter de faire le voile sur ce mystère. Mais plus les morts s'accumulent et plus la thèse incluant la présence d'un vampire semble se confirmer...

MON AVIS : Le cinéma d'épouvante est l'un des genres les plus prisés dans les années 30, suite au succès phénoménal de Dracula et Frankenstein en 1931. Outre la firme Universal, de nombreuses autres compagnies de production se lancent dans le genre. En 1933, c'est la Majestic Pictures qui s'y essaye, avec The Vampire Bat. La réalisation est confiée à Frank R. Strayer, qui a déjà tâté du genre l'année précédente avec The Monster walks. Pour mettre plusieurs atouts dans son jeu, Strayer n'hésite pas à faire engager un casting confirmé et on retrouve donc à l'écran les têtes bien connues de Lionel Atwill, de Melvyn Douglas, de Dwight Frye et le joli minois de Fay Wray, actrice qui a combattu le sadique Comte Zaroff et qui aura l'honneur de jouer avec le plus grand acteur au monde en cette année 1933, dans le chef-d'oeuvre King Kong. Tout ce beau monde se retrouve donc au générique de The Vampire Bat, qui nous propose une histoire mêlant épouvante et savant fou. L'intrigue tente de nous faire croire à la présence d'un vampire dans ce petit village en proie aux superstitions tenaces mais il ne faut pas beaucoup de temps au spectateur pour deviner ce qui se trame réellement dans les environs. Néanmoins, le début du film fait illusion, avec ses victimes qui possèdent deux petits trous au niveau du cou et qui sont totalement exsangues. La présence de chauves-souris vient réanimer le spectre du vampirisme et les villageois sont convaincus qu'un vampire est présent dans le village. Comme souvent dans les campagnes, l'idiot du village est désigné responsable et comme il a la tête de Dwight Frye, qui excelle toujours dans ce type de rôle, et qu'en plus, il aime les chauves-souris qu'il considère comme des animaux de compagnie, le coupable est tout trouvé. Surtout que d'autres indices laissent à penser qu'il joue bel et bien un rôle dans ces morts effroyables qui frappent la population. Des indices qui ne convainquent pas l'inspecteur Brettschneider, interprété par Melvyn Douglas, acteur qu'on a découvert en 1932 dans The Old Dark House. Résolument cartésien, l'inspecteur n'a que faire des légendes et des racontars et pour lui, le coupable est un meurtrier tout ce qu'il y a d'humain. Reste à découvrir ce qu'il fait de tout ce sang ponctionné ! La présence du docteur Otto von Niemann (Lionel Atwill), qui possède un laboratoire dans son immense demeure, ne tarde pas à nous mettre la puce à l'oreille, surtout que l'acteur fait exprès d'amplifier ses regards et sa façon de jouer pour nous faire comprendre qu'il cache quelques secrets inavouables. Avec sa mise en scène sobre, classique, Frank R. Strayer ne révolutionne pas le cinéma d'épouvante mais utilise ses décors avec efficacité et parvient à maintenir une ambiance qui convient tout à fait à l'atmosphère voulue. Si The Vampire Bat pêche parfois par un humour trop cliché, une constante dans le cinéma d'épouvante 30's, avec le personnage de tante Gussie (Maude Eburne), il s'avère toutefois des plus recommandables et même s'il n'atteint pas la niveau des grands classiques 30's, sa vision reste agréable et ne souffre d'aucun ennui, surtout qu'il ne dure que 63 minutes environ. Les amateurs de vieux films d'épouvante en noir et blanc apprécieront.

* Disponible en DVD chez -> BACH FILMS <-

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire